Nous annoncions dans nos colonnes le 4 septembre que le président de la République prenait désormais en main sa campagne électorale. Les choses se passent exactement comme prévu. De nouvelles têtes ont été cooptées pour enrichir sa « dream team ».
Mamadou Koulibaly appelé en renfort
Gbagbo a annoncé samedi des chamboulements dans son staff de campagne. « Je vais à Yamoussoukro pour les 20 ans de la Basilique, dès que je reviens, je vous réunis tous et nous allons voir qui on met où et qui fait quoi », avait averti le candidat du FPI. Des sources bien introduites au palais présidentiel indiquent que le chef de l’Etat a déjà engagé le remaniement de la direction de campagne. Il a fait appel à de grosses pointures parmi lesquelles Mamadou Koulibaly qui s’était mis en congé après le cinglant « désaveu » dont il a été l’objet dans l’affaire l’opposant à Désiré Tagro. Pour ce faire, il a accepté samedi de se rendre à Lakota à l’inauguration du siège local du Fpi où, il a repris le micro pour parler du Fpi et de la victoire de Gbagbo à la prochaine présidentielle, bien sûr, « à condition de revenir aux valeurs qui fondent le parti ». Un proche du président Koulibaly que nous avons joint hier pour en savoir davantage sur la question, s’est montré très évasif avant d’indiquer : « Nous travaillons mais pour le moment, nous n’avons pas encore de façon formelle arrêté de programme. Quand le président reviendra de mission, nous aviserons ». Outre Koulibaly, Sery Gnoléba et Mamadou Ben Soumahoro devraient rejoindre le groupe chargé de relancer la machine électorale et tenir le crachoir. Selon des indiscrétions, Simplice de Messe Zinsou a été approché pour faire partie de la « dream team », mais il se serait donné un petit temps de réflexion avant de s’engager.
De même, Euro Rscg, l’un des premiers groupes mondiaux de communication, a dépêché à Abidjan une équipe de cinq personnes pour bosser sur la campagne du candidat de la Majorité Présidentielle.
On le voit, Laurent Gbagbo a décidé d’apporter du sang neuf au groupe chargé de battre sa campagne chapeautée par le Dr Malick Coulibaly.
Devant les femmes, samedi, le président 100% et candidat 100% a été on ne peut plus clair. « Je ne veux pas de gens qui prétendent faire la campagne et qui sont là, qui ne font rien et qui tournent en rond. Je suis un militant, je ne suis pas habitué aux gens qui sont assis et qui croient que Gbagbo a déjà gagné. Gbagbo n’a pas encore gagné ! », a-t-il prévenu.
Le chef de l’Etat n’a pas aimé l’épisode malheureux de l’Union des Houphouetistes pour la démocratie portée sur les fonts baptismaux à Yamoussoukro par Roger Ouégnin, Gervais Coulibaly, Laurent-Dona Fologo et autres. Cette structure fantôme a, en effet, englouti beaucoup de millions de francs mais n’a produit aucun résultat concret sur le terrain.
Gbagbo met donc en garde : « on doit se battre depuis maintenant jusqu’au jour de la proclamation du résultat de l’élection. Vous êtes nommés à la tête de la campagne électorale, mobilisez les troupes, battez-vous. Ceux qui gagnent, ce sont ceux qui font une campagne militante(…) Ce n’est pas ceux qui s’asseyent et qui disent j’attends qu’on m’emmène des véhicules, de l’argent, j’attends ceci ou cela. Ceux-là, ils ne vont nulle part. Il faut faire une campagne. Il faut occuper le terrain. »
Traoré M. Ahmed
Laurent Gbagbo a décidé d’apporter du sang neuf à la direction de sa campagne pour écarter « ceux qui s’asseyent et qui attendent des véhicules et de l’argent ».
Mamadou Koulibaly appelé en renfort
Gbagbo a annoncé samedi des chamboulements dans son staff de campagne. « Je vais à Yamoussoukro pour les 20 ans de la Basilique, dès que je reviens, je vous réunis tous et nous allons voir qui on met où et qui fait quoi », avait averti le candidat du FPI. Des sources bien introduites au palais présidentiel indiquent que le chef de l’Etat a déjà engagé le remaniement de la direction de campagne. Il a fait appel à de grosses pointures parmi lesquelles Mamadou Koulibaly qui s’était mis en congé après le cinglant « désaveu » dont il a été l’objet dans l’affaire l’opposant à Désiré Tagro. Pour ce faire, il a accepté samedi de se rendre à Lakota à l’inauguration du siège local du Fpi où, il a repris le micro pour parler du Fpi et de la victoire de Gbagbo à la prochaine présidentielle, bien sûr, « à condition de revenir aux valeurs qui fondent le parti ». Un proche du président Koulibaly que nous avons joint hier pour en savoir davantage sur la question, s’est montré très évasif avant d’indiquer : « Nous travaillons mais pour le moment, nous n’avons pas encore de façon formelle arrêté de programme. Quand le président reviendra de mission, nous aviserons ». Outre Koulibaly, Sery Gnoléba et Mamadou Ben Soumahoro devraient rejoindre le groupe chargé de relancer la machine électorale et tenir le crachoir. Selon des indiscrétions, Simplice de Messe Zinsou a été approché pour faire partie de la « dream team », mais il se serait donné un petit temps de réflexion avant de s’engager.
De même, Euro Rscg, l’un des premiers groupes mondiaux de communication, a dépêché à Abidjan une équipe de cinq personnes pour bosser sur la campagne du candidat de la Majorité Présidentielle.
On le voit, Laurent Gbagbo a décidé d’apporter du sang neuf au groupe chargé de battre sa campagne chapeautée par le Dr Malick Coulibaly.
Devant les femmes, samedi, le président 100% et candidat 100% a été on ne peut plus clair. « Je ne veux pas de gens qui prétendent faire la campagne et qui sont là, qui ne font rien et qui tournent en rond. Je suis un militant, je ne suis pas habitué aux gens qui sont assis et qui croient que Gbagbo a déjà gagné. Gbagbo n’a pas encore gagné ! », a-t-il prévenu.
Le chef de l’Etat n’a pas aimé l’épisode malheureux de l’Union des Houphouetistes pour la démocratie portée sur les fonts baptismaux à Yamoussoukro par Roger Ouégnin, Gervais Coulibaly, Laurent-Dona Fologo et autres. Cette structure fantôme a, en effet, englouti beaucoup de millions de francs mais n’a produit aucun résultat concret sur le terrain.
Gbagbo met donc en garde : « on doit se battre depuis maintenant jusqu’au jour de la proclamation du résultat de l’élection. Vous êtes nommés à la tête de la campagne électorale, mobilisez les troupes, battez-vous. Ceux qui gagnent, ce sont ceux qui font une campagne militante(…) Ce n’est pas ceux qui s’asseyent et qui disent j’attends qu’on m’emmène des véhicules, de l’argent, j’attends ceci ou cela. Ceux-là, ils ne vont nulle part. Il faut faire une campagne. Il faut occuper le terrain. »
Traoré M. Ahmed
Laurent Gbagbo a décidé d’apporter du sang neuf à la direction de sa campagne pour écarter « ceux qui s’asseyent et qui attendent des véhicules et de l’argent ».
