Le président de la République, Laurent Gbagbo, a reçu officiellement 1000 Dvd du film « Un Homme, Une Vision », hier à sa Résidence à Cocody. Une occasion au cours de laquelle, le chef de l’Etat s’est prononcé sur ce documentaire qui retrace son combat politique, depuis l’opposition jusqu’à son accession à la présidence de la République.
“L’enseignement que je tire de ce film, c’est qu’on peut partir de zéro et arriver au sommet. Pourvu qu’on sache où on veut aller et se donner les moyens de faire ce qu’on veut. Dans la vie, il faut toujours savoir ce qu’on veut faire longtemps à l’avance et se donner une ligne de conduite par rapport à ses objectifs”, a exprimé le président Laurent Gbagbo.
Sur son accession à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire, il dira que ce n’est pas le fruit du hasard, contrairement à certains opportunistes qui pensent que le fauteuil présidentiel peut s’acquérir n’importe comment et n’importe quand. “En 1967, j’étais à Gagnoa avec feu Henri Duparc quand il m’a demandé ce que j’aimerais devenir plus tard. Je lui ai répondu que je veux être président de la République. Alors, il a dit que si je devenais président de la République, il réalisera un film sur moi. Ce qu’il a fait, dès que j’ai été élu à la tête de l’Etat. Même au lycée, quand on abordait la question avec les amis, je disais toujours que je veux devenir président de la République. Mais ce qu’il faut savoir avant tout c’est que le fauteuil présidentiel n’est jamais vide. Il semble vide, mais il n’est jamais vide. Le vrai propriétaire, c’est le peuple. Il faut donc aimer son pays et son peuple pour arriver à l’occuper”, a confié le chef de l’Etat.
Le second enseignement que l’acteur principal de ce film d’une durée de 1h40mn, réalisé par Hanny Tchelley, tire aussi, c’est la foi en ses convictions personnelles. “Il faut faire son travail, avoir foi en ce qu’on fait et en ce qu’on veut. Moi, j’ai foi en l’Afrique. Et je fais ce qui est bien pour l’Afrique (…) On ne vient pas en politique pour devenir riche.
Celui qui veut faire la politique ne peut pas devenir riche. Celui qui fait la politique et devient riche est un voleur (…) Mon combat, c’est pour la dignité des Africains, effacer les traces de l’esclavage, de la colonisation, des travaux forcés, afin que les autres peuples reconnaissent que nous sommes aussi des hommes”, a-t-il souligné, avant de traduire sa gratitude et toute son émotion à toute l’équipe de production de ce deuxième film sur son parcours politique.
Abderrahmane Ndiaye, producteur d’“Un Homme, Une Vision”, dans son intervention, s’est dit heureux de remettre officiellement ce film au président de la République.
“C’est un plaisir pour moi de donner ce film, “Un Homme, Une Vision”, à mon frère et ami Laurent Gbagbo. Il retrace son parcours politique. Et, il parle aussi de l’histoire de la Côte d’Ivoire de 1960 à nos jours, basée sur des faits réels”, a-t-il indiqué.
Pour ce panafricaniste d’origine mauritanienne, Laurent Gbagbo n’est pas seulement le président de la Côte d’Ivoire. Il est, a-t-il ajouté, le digne fils de l’Afrique. D’autant plus que, soutient Abderrahmane Ndiaye, le chef de l’Etat a une vision panafricaniste à laquelle il croit fermement, depuis qu’il l’a vu pour la première fois en 1988, alors qu’il effectuait une visite en Côte d’Ivoire.
Depuis lors, avoue-t-il, il a gardé une grande admiration pour l’homme, jusqu’à la visite d’Etat qu’il lui a rendue en 2001, c’est-à-dire, un an après son élection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire.
A l’en croire, ce film est un témoignage qu’il veut laisser à la postérité, dans la mémoire collective de ses contemporains afin qu’ils se souviennent demain du combat sans relâche de Laurent Gbagbo de l’opposition à la présidence de la République.
Ce documentaire dont la grande première mondiale a eu lieu le lundi 31 mai 2010 au Palais de la culture de Treichville, a été présenté les 14 et 15 septembre derniers dans la célèbre salle de cinéma “Babemba” de Bamako, au Mali, dans le cadre d’une tournée internationale en Afrique et en Europe, à l’initiative de la réalisatrice, Hanny Tchelley, directrice générale d’African queen productions et de la fondation Faeaca. Le lendemain de cette séance de projection inédite dans la capitale malienne, a suivi une conférence-débat animée par Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), Premier ministre du président Alpha Oumar Konaré de 1994 à 2000, et Aminata Dramane Traoré, ancien ministre de la Culture et du Tourisme de 1997 à 2000.
Après le Mali, cap sera mis sur le Burkina Faso. Au pays des hommes intègres, c’est la salle “Ciné Neerwaya, Cinéma Ouagadougou” qui accueillera le film “Un Homme, Une Vision”, les 24 et 25 septembre prochains. Tout comme à Bamako, une conférence-débat suivra cette projection, avec comme animateur, Dr. Arsène Yé Bongnéssan, ancien président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso de 1992 à 1997.
Dans le cadre de cette cérémonie de remise officielle des 1000 Dvd de ce documentaire au chef de l’Etat, l’équipe de production a bénéficié du soutien de Gadji Céli St Joseph, président de l’Unartci et Pca du Burida, Soum St Félix, président de l’Union des professionnels des médias de Côte d’Ivoire (Upmci) ainsi que de toute la presse de culture.
Sérikpa Benson
“L’enseignement que je tire de ce film, c’est qu’on peut partir de zéro et arriver au sommet. Pourvu qu’on sache où on veut aller et se donner les moyens de faire ce qu’on veut. Dans la vie, il faut toujours savoir ce qu’on veut faire longtemps à l’avance et se donner une ligne de conduite par rapport à ses objectifs”, a exprimé le président Laurent Gbagbo.
Sur son accession à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire, il dira que ce n’est pas le fruit du hasard, contrairement à certains opportunistes qui pensent que le fauteuil présidentiel peut s’acquérir n’importe comment et n’importe quand. “En 1967, j’étais à Gagnoa avec feu Henri Duparc quand il m’a demandé ce que j’aimerais devenir plus tard. Je lui ai répondu que je veux être président de la République. Alors, il a dit que si je devenais président de la République, il réalisera un film sur moi. Ce qu’il a fait, dès que j’ai été élu à la tête de l’Etat. Même au lycée, quand on abordait la question avec les amis, je disais toujours que je veux devenir président de la République. Mais ce qu’il faut savoir avant tout c’est que le fauteuil présidentiel n’est jamais vide. Il semble vide, mais il n’est jamais vide. Le vrai propriétaire, c’est le peuple. Il faut donc aimer son pays et son peuple pour arriver à l’occuper”, a confié le chef de l’Etat.
Le second enseignement que l’acteur principal de ce film d’une durée de 1h40mn, réalisé par Hanny Tchelley, tire aussi, c’est la foi en ses convictions personnelles. “Il faut faire son travail, avoir foi en ce qu’on fait et en ce qu’on veut. Moi, j’ai foi en l’Afrique. Et je fais ce qui est bien pour l’Afrique (…) On ne vient pas en politique pour devenir riche.
Celui qui veut faire la politique ne peut pas devenir riche. Celui qui fait la politique et devient riche est un voleur (…) Mon combat, c’est pour la dignité des Africains, effacer les traces de l’esclavage, de la colonisation, des travaux forcés, afin que les autres peuples reconnaissent que nous sommes aussi des hommes”, a-t-il souligné, avant de traduire sa gratitude et toute son émotion à toute l’équipe de production de ce deuxième film sur son parcours politique.
Abderrahmane Ndiaye, producteur d’“Un Homme, Une Vision”, dans son intervention, s’est dit heureux de remettre officiellement ce film au président de la République.
“C’est un plaisir pour moi de donner ce film, “Un Homme, Une Vision”, à mon frère et ami Laurent Gbagbo. Il retrace son parcours politique. Et, il parle aussi de l’histoire de la Côte d’Ivoire de 1960 à nos jours, basée sur des faits réels”, a-t-il indiqué.
Pour ce panafricaniste d’origine mauritanienne, Laurent Gbagbo n’est pas seulement le président de la Côte d’Ivoire. Il est, a-t-il ajouté, le digne fils de l’Afrique. D’autant plus que, soutient Abderrahmane Ndiaye, le chef de l’Etat a une vision panafricaniste à laquelle il croit fermement, depuis qu’il l’a vu pour la première fois en 1988, alors qu’il effectuait une visite en Côte d’Ivoire.
Depuis lors, avoue-t-il, il a gardé une grande admiration pour l’homme, jusqu’à la visite d’Etat qu’il lui a rendue en 2001, c’est-à-dire, un an après son élection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire.
A l’en croire, ce film est un témoignage qu’il veut laisser à la postérité, dans la mémoire collective de ses contemporains afin qu’ils se souviennent demain du combat sans relâche de Laurent Gbagbo de l’opposition à la présidence de la République.
Ce documentaire dont la grande première mondiale a eu lieu le lundi 31 mai 2010 au Palais de la culture de Treichville, a été présenté les 14 et 15 septembre derniers dans la célèbre salle de cinéma “Babemba” de Bamako, au Mali, dans le cadre d’une tournée internationale en Afrique et en Europe, à l’initiative de la réalisatrice, Hanny Tchelley, directrice générale d’African queen productions et de la fondation Faeaca. Le lendemain de cette séance de projection inédite dans la capitale malienne, a suivi une conférence-débat animée par Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), Premier ministre du président Alpha Oumar Konaré de 1994 à 2000, et Aminata Dramane Traoré, ancien ministre de la Culture et du Tourisme de 1997 à 2000.
Après le Mali, cap sera mis sur le Burkina Faso. Au pays des hommes intègres, c’est la salle “Ciné Neerwaya, Cinéma Ouagadougou” qui accueillera le film “Un Homme, Une Vision”, les 24 et 25 septembre prochains. Tout comme à Bamako, une conférence-débat suivra cette projection, avec comme animateur, Dr. Arsène Yé Bongnéssan, ancien président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso de 1992 à 1997.
Dans le cadre de cette cérémonie de remise officielle des 1000 Dvd de ce documentaire au chef de l’Etat, l’équipe de production a bénéficié du soutien de Gadji Céli St Joseph, président de l’Unartci et Pca du Burida, Soum St Félix, président de l’Union des professionnels des médias de Côte d’Ivoire (Upmci) ainsi que de toute la presse de culture.
Sérikpa Benson