Elaborer une stratégie de contrôle fiscal et évaluer les procédures et les mesures prises pour améliorer le rendement du contrôle de l’impôt. Tels sont les objectifs du séminaire sur «le suivi et la mesure de la performance du contrôle fiscal» qui a ouvert ses travaux hier au Golf hôtel d’Abidjan. Pendant trois jours, 52 délégués de 21 pays membres du Credaf (Centre de rencontre et d’études des dirigeants des administrations fiscales) vont réfléchir sur une stratégie commune de contrôle fiscale. Le Directeur général des impôts, Feh Kesse Lambert, a salué l’initiative du Credaf avant d’inviter les participants au séminaire à faire front commun pour combattre la fraude fiscale. «On observe toutes les formes de résistance à l’impôt dans nos Etats. Nous devons fédérer nos efforts pour combattre la fraude. En Côte d’Ivoire, des instruments ont été mis en place. Il s’agit de la facture normalisée, du renforcement des pouvoirs d’investigation, de la création des structures d’enquêtes et de l’observatoire du contrôle fiscal. Cependant, ces instruments, malgré leur efficacité, n’empêchent pas les fraudes fiscales car cette dernière est un mouvement continu», a-t-il indiqué. Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, qui était représenté à cette cérémonie d’ouverture par son Directeur de cabinet, Ahoutou Koffi, s’est félicité de ce que les problématiques clés du suivi et de la mesure de la performance du contrôle fiscal aient été prises en compte par le Credaf car, dit-il, «le contrôle fiscal reste encore dans de nombreux pays une mission sensible, souvent mal perçue par les contribuables ». Le secrétaire général du Credaf, Ivan Faugeron, a présenté les deux experts qui vont animer ces travaux. Il s’agit de Samba Gueye, de la direction générale des impôts du Sénégal et Dominique Ginet, de la Direction générale des Finances publiques de la France. Ce séminaire, qui prend fin demain, est le troisième du genre organisé par le Credaf en Côte d’Ivoire.
Fofana Ali
(Stagiaire)
Fofana Ali
(Stagiaire)
