Lorsqu’un fraudeur est arrêté par la police Sotra, il doit payer une contravention qui s’élève à 3.000 FCfa, avant d’être libéré. Il a la possibilité de le faire au moment de son arrestation, s’il a de l’argent sur lui. Au cas contraire, il est conduit dans la fourgonnette de contrôle où se trouve une petite cellule pour resquilleur. Si au bout du service, il ne parvient pas à payer la contravention, il est conduit à la police spéciale de la Sotra, à Vridi, où il est placé dans une cellule. Lorsqu’au bout de 48 heures, ses proches ne se signalent pas, on le libère. Mais certaines arrestations peuvent se compliquer. Ainsi, ce qui apparaît comme une simple affaire de fraude de bus, peut se transformer en une procédure pénale. C’est le cas quand le passager s’est prémuni d’une fausse carte d’identité scolaire ou universitaire aux fins d’acquérir une carte de bus, au même titre que l’ayant-droit. Il peut arriver aussi qu’il se confectionne une fausse carte d’identité au nom de l’un de ses proches qui dispose d’une carte de bus afin d’utiliser, avec lui, la même carte. Ce sont des cas de faux et usage de faux, passibles de peine d’emprisonnement.
R.T
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