L’ancien ministre du Commerce, Kahé Kplohourou Eric, a insufflé à la presse, hier, aux II-Plateaux, au siège de l’Aird, sa formation politique, sa conviction que Laurent Gbagbo remporterait le scrutin présidentiel au 1er tour sur ses adversaires. Il n’a pas fait que le dire verbalement. Pour étayer ses propos, il a procédé, séance tenante, à une projection sur écran géant d’une étude chiffrée qu’il a faite sur la liste électorale définitive pour édifier la presse. Il ressort de ses conclusions que le chef d’Etat-candidat distancerait ses adversaires en s’adjugeant 51,19% des suffrages. Toutefois, il a souligné: «Si Gbagbo tombe, on est tombés pour des décennies. Des décennies entières vont tomber». Les raisons qui sous-tendent sa conviction que Laurent Gbagbo l’emporterait au 1er tour, a-t-il indiqué, c’est qu’il est un pur produit du peuple. Car, soutient-il, il a toujours fait corps avec son peuple même dans les moments les plus difficiles. Pour lui, être ambassadeur à 26 ans (ndlr, parlant du candidat du Pdci, Henri Konan Bédié) ou descendre dans les cours communes et à la ‘‘casse’’ (ndlr, allusion faite à Alassane Dramane Ouattara) ne peuvent pas forger des liens forts avec le peuple. Il a enfoncé le clou en disant qu’il ne serait pas surprenant que le vote des soldats des ex-rebelles bascule en faveur de son candidat. «L’armée est l’émanation du peuple. Gbagbo est un pur produit du peuple. Il a toujours fait corps avec l’armée. Il connaît l’armée», a souligné le leader de l’Aird. Mais, toute proportion gardée, il a demandé aux partisans du chef de l’Etat, dans toute leur composante, de s’unir autour de leur champion dont l’esprit d’ouverture fait des partis comme l’Aird, le Rppp, l’Urd, l’Udcy, etc. les parrains de la candidature de Laurent Gbagbo au même titre que le Fpi.
«En cas d’improbable échec, personne ne pourra se soustraire à sa part de responsabilité. Nous ne ferons pas comme ceux, qui, après avoir accompagné le Fpi dans sa gestion tout le temps, se sont bâti une totale innocence quand la crise éclate en septembre 2002. Cas de l’Udpci et du Pdci», a-t-il prévenu.
K. Marras. D
«En cas d’improbable échec, personne ne pourra se soustraire à sa part de responsabilité. Nous ne ferons pas comme ceux, qui, après avoir accompagné le Fpi dans sa gestion tout le temps, se sont bâti une totale innocence quand la crise éclate en septembre 2002. Cas de l’Udpci et du Pdci», a-t-il prévenu.
K. Marras. D
