Annoncés pour renforcer les capacités de mobilité du Centre de commandement intégré (Cci), les 12 véhicules tout-terrain achetés par le Conasfor attendent toujours d'être livrés, faute de disponibilité de l'autorité bénéficiaire.
Les pièces du puzzle électoral se mettent de plus en plus en place, avec rigueur, pour achever la symphonie de la sortie de crise. Pendant ce temps, le Comité national de soutien aux forces de réunification (Conasfor), a encore, sur les bras, les 12 véhicules tout-terrain qu'il a achetés et déjà estampillés au nom du Centre de commandement intégré (Cci). Tout cela, faute de calendrier avec l'autorité, pour la remise de ce matériel précieux pour lequel pendant une bonne année, cette structure citoyenne s'est battue et que les Ivoiriens ont consenti malgré leurs difficultés, à l'accompagner. Dans moins de deux mois, la présidentielle qui polarise toute l'attention de la Côte d'Ivoire et de la communauté internationale, va se tenir. Et la tranquillité autour de cet événement est liée à la sécurité. Une sécurité qui est essentiellement l'affaire du Centre de commandement intégré. Mais faute de moyen, cette structure, fruit de l'Accord politique de Ouagadougou, n'a pu déployer tous les 8000 hommes mis à sa disposition pour mieux accomplir sa mission. Le combat du Conasfor a été d'œuvrer sur ce schéma où ni les partenaires étrangers à la sortie de crise, ni les opérateurs économiques nationaux, n'essaient un mécénat. Sous l'engagement patriotique de son président, Evariste Tié Méambly, qui s'est particulièrement investi dans la sensibilisation, le Comité national de soutien aux forces de réunification a pu recueillir 785 millions de Fcfa pour le Cci. Structure privée, il a innové en préfinançant l'Etat à travers l'Agefop, pour la confection de l'équipement remis à cette force mixte. Du matériel de couchage et de bureau, d'une valeur de 578 millions de Fcfa qui a fait la joie des hommes du Général de brigade Kouakou Nicolas, commandant du Cci. L'opinion nationale et internationale sait déjà que le Conasfor a acquis 12 véhicules de type 4x2 d'une valeur de 207 millions pour le Cci. Qu'attend-on donc pour réceptionner ces moyens de mobilité dont nos troupes ont vraiment besoin sur le terrain ? Le jeudi 10 juin 2010, à l'occasion d'une cérémonie de réception d'équipements du Conasfor, par le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, à son cabinet, celui-ci avait dit à Evariste Méambly : "Le Conasfor mérite d'être félicité… Nous sommes heureux de savoir votre existence ". Mme Jeannette Koudou, Dg de l'Agefop, structure étatique avec laquelle travaille le Conasfor, est restée dans le même ton : " Nous avons cru à la force de frappe du Conasfor, c'est pourquoi nous avons accepté de nous associer à lui." De même, le 3 février 2010, à son cabinet au Plateau, le Général de division d'alors Philippe Mangou, a avoué au Conasfor : "C'est grâce à vous que nous avons pu faire le dernier déploiement". Si donc les besoins du Cci sont réels sur le terrain, et que l'apport du Conasfor est le bienvenu, pourquoi lui laisser les véhicules sur les bras, au détriment de l'intérêt de la Côte d'Ivoire? Il convient de régler de toute urgence les problèmes de calendrier et de recevoir, ne serait-est qu'en une demie heure, ces véhicules des Ivoiriens. Car, le Cci attend ce matériel qu'il est indiqué de réceptionner avant les élections.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
Les pièces du puzzle électoral se mettent de plus en plus en place, avec rigueur, pour achever la symphonie de la sortie de crise. Pendant ce temps, le Comité national de soutien aux forces de réunification (Conasfor), a encore, sur les bras, les 12 véhicules tout-terrain qu'il a achetés et déjà estampillés au nom du Centre de commandement intégré (Cci). Tout cela, faute de calendrier avec l'autorité, pour la remise de ce matériel précieux pour lequel pendant une bonne année, cette structure citoyenne s'est battue et que les Ivoiriens ont consenti malgré leurs difficultés, à l'accompagner. Dans moins de deux mois, la présidentielle qui polarise toute l'attention de la Côte d'Ivoire et de la communauté internationale, va se tenir. Et la tranquillité autour de cet événement est liée à la sécurité. Une sécurité qui est essentiellement l'affaire du Centre de commandement intégré. Mais faute de moyen, cette structure, fruit de l'Accord politique de Ouagadougou, n'a pu déployer tous les 8000 hommes mis à sa disposition pour mieux accomplir sa mission. Le combat du Conasfor a été d'œuvrer sur ce schéma où ni les partenaires étrangers à la sortie de crise, ni les opérateurs économiques nationaux, n'essaient un mécénat. Sous l'engagement patriotique de son président, Evariste Tié Méambly, qui s'est particulièrement investi dans la sensibilisation, le Comité national de soutien aux forces de réunification a pu recueillir 785 millions de Fcfa pour le Cci. Structure privée, il a innové en préfinançant l'Etat à travers l'Agefop, pour la confection de l'équipement remis à cette force mixte. Du matériel de couchage et de bureau, d'une valeur de 578 millions de Fcfa qui a fait la joie des hommes du Général de brigade Kouakou Nicolas, commandant du Cci. L'opinion nationale et internationale sait déjà que le Conasfor a acquis 12 véhicules de type 4x2 d'une valeur de 207 millions pour le Cci. Qu'attend-on donc pour réceptionner ces moyens de mobilité dont nos troupes ont vraiment besoin sur le terrain ? Le jeudi 10 juin 2010, à l'occasion d'une cérémonie de réception d'équipements du Conasfor, par le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, à son cabinet, celui-ci avait dit à Evariste Méambly : "Le Conasfor mérite d'être félicité… Nous sommes heureux de savoir votre existence ". Mme Jeannette Koudou, Dg de l'Agefop, structure étatique avec laquelle travaille le Conasfor, est restée dans le même ton : " Nous avons cru à la force de frappe du Conasfor, c'est pourquoi nous avons accepté de nous associer à lui." De même, le 3 février 2010, à son cabinet au Plateau, le Général de division d'alors Philippe Mangou, a avoué au Conasfor : "C'est grâce à vous que nous avons pu faire le dernier déploiement". Si donc les besoins du Cci sont réels sur le terrain, et que l'apport du Conasfor est le bienvenu, pourquoi lui laisser les véhicules sur les bras, au détriment de l'intérêt de la Côte d'Ivoire? Il convient de régler de toute urgence les problèmes de calendrier et de recevoir, ne serait-est qu'en une demie heure, ces véhicules des Ivoiriens. Car, le Cci attend ce matériel qu'il est indiqué de réceptionner avant les élections.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr