Charles Blé Goudé, vous êtes le Dncaj et vous venez d'initier une rencontre dénommée café politique. À quoi cela obéit ?
La campagne présidentielle, nous la voulons civilisée, nous la voulons un creuset de débats. Nous la voulons bilan, contre bilan. Nous la voulons projet contre projet. Et la chance que nous avons, c'est que ceux qu'on appelle les trois grands candidats dans ce pays ont au moins dirigé ce pays. D’abord, qu'est-ce que monsieur Alassane Dramane Ouattara a-t-il fait de la Côte d'Ivoire au moment où il était Premier ministre ? Ensuite, qu'est-ce que monsieur Henri Konan Bédié a-t-il fait de la Côte d'Ivoire lorsqu'il était Président de la République. Et enfin, qu'est-ce que monsieur Gbagbo Laurent fait de la Côte d'Ivoire au moment où il est Président de la République. Mais dans quel contexte Ouattara a été Premier ministre ? Dans quel contexte Bédié était Président ? Et dans quel contexte Gbagbo est Président ? Et quelles sont les innovations que chacun a apportées ? Pour nous, cela fait 8 ans que nous parlons aux Ivoiriens. Nous voulons donc leur donner l'occasion de nous parler aussi. Il faut qu'on se donne les moyens de les écouter aussi. Donc le café politique est un creuset d'échanges, de questionnement...
Qui sont ceux qui y participent ?
Au café politique, nous ne recevons pas la masse. Nous recevons les leaders d'opinion. Nous recevons des groupes constitués. Nous avons déjà ouvert cet espace avec le monde de l'Education. Puis, nous avons reçu les jeunes imams. Nous revenons de Gagnoa où nous avons reçu les autres entités. Demain samedi, nous rencontrons les jeunes cadres de l'Administration ivoirienne: Douane, Impôt, Trésor et des diplomates…
Avant la rencontre du samedi, le Président-candidat Laurent Gbagbo lance son site internet à l'Université de Cocody. Quel commentaire en faites-vous ?
Je pense qu'aujourd'hui, faire le lancement officiel d'un site internet, n'est pas un événement en soi. Parce que nous sommes à l'ère des technologies de l'information et de la communication. On ne parle plus de nouvelles technologies, puisque ce n'est plus nouveau. Ce qui est intéressant, c'est le lieu où le site est lancé. Il est lancé à l'Université. Là où on forme l'intelligentsia, là où on forme les hommes de demain. C'est un symbole. Le Président Gbagbo démontre là qu'il veut donner l'outil des technologies de l'information et de la communication aux étudiants. Il leur montre ce qu'il veut faire de la Côte d'Ivoire de demain. Il leur montre que dans son projet, il y a aussi une place pour la Côte d'Ivoire nouvelle. Il veut donc amener les Etudiants à s'habituer à cet outil qu'est l'ordinateur. Et c'est pourquoi, il a choisi ce lieu pour lancer son site.
Mais le candidat pouvait le lancer ailleurs et inviter les Etudiants…
Vous connaissez Gbagbo Laurent. Il a toujours été animé d'humilité. Il a toujours voulu aller vers les autres. C'est un homme de vertus. Gbagbo Laurent n'a jamais voulu utiliser de manière exagérée son pouvoir. Il a décidé de lancer son site internet, à partir duquel on peut s'informer sur sa vie, sur ses projets, sur son programme, sur son parcours, sur tout ce qu'il veut faire pour la Côte d'Ivoire. Ce site-là, il a voulu le lancer avec les étudiants. Il a donc décidé humblement d'aller vers eux, d'aller chez eux pour le faire. Je profite de l’occasion pour inviter donc tous les étudiants à venir participer à ce lancement et en être les témoins privilégiés.
N'est-ce pas une manière de politiser l'école ?
Non, je pense plutôt que c'est un enseignement que de connaître Gbagbo. Il est lui-même une école. Une école qui enseigne la vie elle-même. L'école, ce n'est pas seulement le lieu où il y a des tables-bancs pour prendre des cours, mais la vie de Gbagbo même est une école à fréquenter. Vous comprenez ? Alors il n'est pas en train de politiser l'école. Il va plutôt pour donner les règles de la vie. Il va donner la voie à suivre aux hommes demain.
Par Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
La campagne présidentielle, nous la voulons civilisée, nous la voulons un creuset de débats. Nous la voulons bilan, contre bilan. Nous la voulons projet contre projet. Et la chance que nous avons, c'est que ceux qu'on appelle les trois grands candidats dans ce pays ont au moins dirigé ce pays. D’abord, qu'est-ce que monsieur Alassane Dramane Ouattara a-t-il fait de la Côte d'Ivoire au moment où il était Premier ministre ? Ensuite, qu'est-ce que monsieur Henri Konan Bédié a-t-il fait de la Côte d'Ivoire lorsqu'il était Président de la République. Et enfin, qu'est-ce que monsieur Gbagbo Laurent fait de la Côte d'Ivoire au moment où il est Président de la République. Mais dans quel contexte Ouattara a été Premier ministre ? Dans quel contexte Bédié était Président ? Et dans quel contexte Gbagbo est Président ? Et quelles sont les innovations que chacun a apportées ? Pour nous, cela fait 8 ans que nous parlons aux Ivoiriens. Nous voulons donc leur donner l'occasion de nous parler aussi. Il faut qu'on se donne les moyens de les écouter aussi. Donc le café politique est un creuset d'échanges, de questionnement...
Qui sont ceux qui y participent ?
Au café politique, nous ne recevons pas la masse. Nous recevons les leaders d'opinion. Nous recevons des groupes constitués. Nous avons déjà ouvert cet espace avec le monde de l'Education. Puis, nous avons reçu les jeunes imams. Nous revenons de Gagnoa où nous avons reçu les autres entités. Demain samedi, nous rencontrons les jeunes cadres de l'Administration ivoirienne: Douane, Impôt, Trésor et des diplomates…
Avant la rencontre du samedi, le Président-candidat Laurent Gbagbo lance son site internet à l'Université de Cocody. Quel commentaire en faites-vous ?
Je pense qu'aujourd'hui, faire le lancement officiel d'un site internet, n'est pas un événement en soi. Parce que nous sommes à l'ère des technologies de l'information et de la communication. On ne parle plus de nouvelles technologies, puisque ce n'est plus nouveau. Ce qui est intéressant, c'est le lieu où le site est lancé. Il est lancé à l'Université. Là où on forme l'intelligentsia, là où on forme les hommes de demain. C'est un symbole. Le Président Gbagbo démontre là qu'il veut donner l'outil des technologies de l'information et de la communication aux étudiants. Il leur montre ce qu'il veut faire de la Côte d'Ivoire de demain. Il leur montre que dans son projet, il y a aussi une place pour la Côte d'Ivoire nouvelle. Il veut donc amener les Etudiants à s'habituer à cet outil qu'est l'ordinateur. Et c'est pourquoi, il a choisi ce lieu pour lancer son site.
Mais le candidat pouvait le lancer ailleurs et inviter les Etudiants…
Vous connaissez Gbagbo Laurent. Il a toujours été animé d'humilité. Il a toujours voulu aller vers les autres. C'est un homme de vertus. Gbagbo Laurent n'a jamais voulu utiliser de manière exagérée son pouvoir. Il a décidé de lancer son site internet, à partir duquel on peut s'informer sur sa vie, sur ses projets, sur son programme, sur son parcours, sur tout ce qu'il veut faire pour la Côte d'Ivoire. Ce site-là, il a voulu le lancer avec les étudiants. Il a donc décidé humblement d'aller vers eux, d'aller chez eux pour le faire. Je profite de l’occasion pour inviter donc tous les étudiants à venir participer à ce lancement et en être les témoins privilégiés.
N'est-ce pas une manière de politiser l'école ?
Non, je pense plutôt que c'est un enseignement que de connaître Gbagbo. Il est lui-même une école. Une école qui enseigne la vie elle-même. L'école, ce n'est pas seulement le lieu où il y a des tables-bancs pour prendre des cours, mais la vie de Gbagbo même est une école à fréquenter. Vous comprenez ? Alors il n'est pas en train de politiser l'école. Il va plutôt pour donner les règles de la vie. Il va donner la voie à suivre aux hommes demain.
Par Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr