Pendant six mois, les acteurs du monde rural, les opérateurs économiques, les agents des établissements financiers et les agents des administrations publiques seront la cible de la campagne de communication que vient de lancer la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans les huit pays membres. Il s’agit d’une campagne sur la promotion de la bancarisation et de l’utilisation des moyens de paiements scripturaux dans l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Elle vise à porter le taux de bancarisation, au cours des cinq prochaines années à 20% contre un taux situé actuellement entre 3% et 8% dans la zone UEMOA et faire connaître les nouveaux systèmes de paiement mis en place par la BCEAO et qui respectent les standards modernes et internationaux. Au cours du lancement qui a eu lieu récemment à l’agence nationale, Philippe Henry Dacoury-Tabley, Gouverneur de la banque centrale, a indiqué que cette campagne vise, entre autres, à sensibiliser sur les avantages liées à
la possession d’un compte bancaire et à l’utilisation des nouveaux systèmes de paiement ; l’utilisation des cartes bancaires, notamment la carte interbancaire régionale du GIM-UEMOA ; le renforcement de la sécurité du chèque dans les transactions courantes grâce aux opportunités offertes par la nouvelle Centrale des Incidents de Paiement ; etc. Ainsi, à travers des actions de proximité, d’événements promotionnels, des supports de communications, l’information sera portée aux populations. Dacoury-Tabley a souhaité que la culture bancaire ne soit plus l’apanage de quelques initiés mais le fait du commun des citoyens de l’UEMOA.
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la possession d’un compte bancaire et à l’utilisation des nouveaux systèmes de paiement ; l’utilisation des cartes bancaires, notamment la carte interbancaire régionale du GIM-UEMOA ; le renforcement de la sécurité du chèque dans les transactions courantes grâce aux opportunités offertes par la nouvelle Centrale des Incidents de Paiement ; etc. Ainsi, à travers des actions de proximité, d’événements promotionnels, des supports de communications, l’information sera portée aux populations. Dacoury-Tabley a souhaité que la culture bancaire ne soit plus l’apanage de quelques initiés mais le fait du commun des citoyens de l’UEMOA.
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