En prélude à l`assemblée annuelle du Groupe de la Banque Mondiale qui se tient du 8 au 10 octobre 2010, Mme Obiageli Ezekwesili, vice- présidente de cette institution, en charge de la région Afrique a animé une visio-conférence le 6 octobre 2010, à l`endroit des pays Africains depuis le siège. Au menu, la croissance économique du vieux continent...
Selon, la vice-présidente de cette institution financière internationale, « l`Afrique a atteint un taux record de 4,9% ». Ce taux record, dira-t-elle, ne traduit pas forcément un recul de la pauvreté. Face à la presse, elle a mis en exergue les secteurs émergents qui pourront traduire cette croissance en développement. Mme Obiageli Ezekwesili a aussi expliqué que le secteur des télécommunications « crée énormément de poste et de travail » et c`est un secteur dans lequel il faut faire les investissements les plus audacieux pour réduire le taux de chômage. Il en est de même de l`agriculture. En ce qui concerne ce secteur elle suggère la mise en place d’un mécanisme pour booster le taux d`emplois. « Nous avons fait beaucoup d`analyse en matière d`agriculture. Nous avons mis l`accent sur les petites exploitations et l`accès aux semences de qualité », a-t-elle commenté. Le défi à relever pour une Afrique émergente a été traduit en trois points. A savoir, la compétitivité au niveau de l`emploi, la vulnérabilité et la résilience des Etats et les problèmes liés à la mauvaise gouvernance. « L`Afrique a connu une série de chocs: santé, inondation, sécheresse, guerre. En mettant l`accent sur l`accès à l`emploi, il ne faut pas oublier le secteur informel où le personnel est très peu compétitif. Il faut penser à améliorer leur compétence pour sortir de l`informel, être compétitif et participer au développement », a-t-elle proposé.
En marge de cette visio-conférence, M. Emmanuel Noubissié Ngankam, chargé principal des opérations à la Banque Mondiale s`est prononcé sur le cas de la Côte d`Ivoire. Selon lui, 800 millions de dollars U.S ont été alloués à la Côte d`Ivoire de 2008 à 2010 dans le portefeuille de l’IDA 15. Sur les 39 pays africains bénéficiaires, la Côte d`Ivoire a, selon M. E. Noubissié N`gankam, un indice d`allocation IDA relativement faible, soit 2.8 sur 5. « La Côte d`Ivoire jouit de mesures dont bénéficient les pays fragiles et ceux qui sont en situation post-crise », a-t-il expliqué. En attendant le nouveau cycle IDA de 2012 à 2015, il a souhaité que l`indice d`allocation IDA soit meilleur en fin d`année. «Le développement du continent n`est pas exclusivement du ressort des partenaires au développement. « Ce sont les Africains eux-mêmes qui vont développer le continent », a-t-il ajouté. Tout en souhaitant que d`ici septembre 2011, la Côte d`Ivoire soit le 31ème pays à bénéficier des avantages du point d`initiative PPTE. « Il y a une trentaine de pays qui ont atteint le point d`achèvement de l’initiative PPTE. La Côte d`Ivoire pourrait être le 31ème pays ayant franchi le point initiative PPTE, d`ici septembre 2011. Le remboursement de la dette pourrait être consacré à développer les infrastructures» a-t-il commenté.
K.Hyacinthe
Selon, la vice-présidente de cette institution financière internationale, « l`Afrique a atteint un taux record de 4,9% ». Ce taux record, dira-t-elle, ne traduit pas forcément un recul de la pauvreté. Face à la presse, elle a mis en exergue les secteurs émergents qui pourront traduire cette croissance en développement. Mme Obiageli Ezekwesili a aussi expliqué que le secteur des télécommunications « crée énormément de poste et de travail » et c`est un secteur dans lequel il faut faire les investissements les plus audacieux pour réduire le taux de chômage. Il en est de même de l`agriculture. En ce qui concerne ce secteur elle suggère la mise en place d’un mécanisme pour booster le taux d`emplois. « Nous avons fait beaucoup d`analyse en matière d`agriculture. Nous avons mis l`accent sur les petites exploitations et l`accès aux semences de qualité », a-t-elle commenté. Le défi à relever pour une Afrique émergente a été traduit en trois points. A savoir, la compétitivité au niveau de l`emploi, la vulnérabilité et la résilience des Etats et les problèmes liés à la mauvaise gouvernance. « L`Afrique a connu une série de chocs: santé, inondation, sécheresse, guerre. En mettant l`accent sur l`accès à l`emploi, il ne faut pas oublier le secteur informel où le personnel est très peu compétitif. Il faut penser à améliorer leur compétence pour sortir de l`informel, être compétitif et participer au développement », a-t-elle proposé.
En marge de cette visio-conférence, M. Emmanuel Noubissié Ngankam, chargé principal des opérations à la Banque Mondiale s`est prononcé sur le cas de la Côte d`Ivoire. Selon lui, 800 millions de dollars U.S ont été alloués à la Côte d`Ivoire de 2008 à 2010 dans le portefeuille de l’IDA 15. Sur les 39 pays africains bénéficiaires, la Côte d`Ivoire a, selon M. E. Noubissié N`gankam, un indice d`allocation IDA relativement faible, soit 2.8 sur 5. « La Côte d`Ivoire jouit de mesures dont bénéficient les pays fragiles et ceux qui sont en situation post-crise », a-t-il expliqué. En attendant le nouveau cycle IDA de 2012 à 2015, il a souhaité que l`indice d`allocation IDA soit meilleur en fin d`année. «Le développement du continent n`est pas exclusivement du ressort des partenaires au développement. « Ce sont les Africains eux-mêmes qui vont développer le continent », a-t-il ajouté. Tout en souhaitant que d`ici septembre 2011, la Côte d`Ivoire soit le 31ème pays à bénéficier des avantages du point d`initiative PPTE. « Il y a une trentaine de pays qui ont atteint le point d`achèvement de l’initiative PPTE. La Côte d`Ivoire pourrait être le 31ème pays ayant franchi le point initiative PPTE, d`ici septembre 2011. Le remboursement de la dette pourrait être consacré à développer les infrastructures» a-t-il commenté.
K.Hyacinthe
