Viaarel Martyre montre le visage hideux de la refondation La voix des sans voix. C’est ce que veut être l’artiste chanteur Viarel Martyre. Avec son tout premier album : "10 ans de souffrances ça suffit !", c’est non seulement un ultimatum lancé aux refondateurs au pouvoir, mais surtout, un cri de cœur des millions d’Ivoiriens excédés et lacérés par l’extrême pauvreté dans laquelle ils sont confinés dix ans durant. Donnant dans le Zouglou et le Youssoumba, deux rythmes typiquement ivoiriens, l’artiste dénonce, de façon acerbe les tares du régime FPI au pouvoir. Il passe au crible «l’enrichissement illicite et la cupidité sans pareille», «la violence congénitale», «la méconnaissance des rudiments de gestion des hommes et de la chose commune» des refondateurs: «C’est eux seuls qui mangent, nous (ndlr, le peuple) on souffre.»
S’agissant des droits de l’Homme, Viarel dit faire «le procès de la première dictature ivoirienne.»
Ce sont des paroles fortes qui portent le glaive dans le flanc des tenants du pouvoir sur leur mauvaise gestion qui a rendu le pays «méconnaissable.» L’album qui devait comporter cinq titres ne s’est limité qu’à un seul. «J’ai fait "un single" parce que "les jeunes Patriotes", informés de la teneur de mon album m’ont séquestré et ont menacé de saccager le studio d’enregistrement de l’arrangeur. Aussi, les moyens faisant défaut, je n’ai pu ajouter les autres morceaux. Sûrement avec l’appui de bonnes volontés j’y arriverai.»
Etudiant, en instance de soutenance d’une Maîtrise en Communication et Production audiovisuelle, Kouamé A. Fulgence, de son nom à l’Etat civil, dit savoir déjà son sort sur le marché du travail, comme c’est le cas de millions de jeunes Ivoiriens sans emploi. «Parce qu’on ne connaît pas quelqu’un à la Présidence, on ne peut pas entrer à l’Ecole Nationale d’Administration, à la Police, au Cafop… Pendant dix ans, les Ivoiriens ont souffert le martyre, ça suffit comme ça ! Et les Ivoiriens doivent abréger leurs souffrances avec les élections du 31 octobre prochain.»
JAD
S’agissant des droits de l’Homme, Viarel dit faire «le procès de la première dictature ivoirienne.»
Ce sont des paroles fortes qui portent le glaive dans le flanc des tenants du pouvoir sur leur mauvaise gestion qui a rendu le pays «méconnaissable.» L’album qui devait comporter cinq titres ne s’est limité qu’à un seul. «J’ai fait "un single" parce que "les jeunes Patriotes", informés de la teneur de mon album m’ont séquestré et ont menacé de saccager le studio d’enregistrement de l’arrangeur. Aussi, les moyens faisant défaut, je n’ai pu ajouter les autres morceaux. Sûrement avec l’appui de bonnes volontés j’y arriverai.»
Etudiant, en instance de soutenance d’une Maîtrise en Communication et Production audiovisuelle, Kouamé A. Fulgence, de son nom à l’Etat civil, dit savoir déjà son sort sur le marché du travail, comme c’est le cas de millions de jeunes Ivoiriens sans emploi. «Parce qu’on ne connaît pas quelqu’un à la Présidence, on ne peut pas entrer à l’Ecole Nationale d’Administration, à la Police, au Cafop… Pendant dix ans, les Ivoiriens ont souffert le martyre, ça suffit comme ça ! Et les Ivoiriens doivent abréger leurs souffrances avec les élections du 31 octobre prochain.»
JAD
