Les populations du département de Bouna ont accueilli avec faste, le candidat de La majorité Présidentielle, le lundi 27 septembre 2010 au complexe sportif de la ville. Laurent Gbagbo qui avait à ses côtés le ministre des mines et de l’énergie, Augustin Kouadio Komoé, les élus et cadres du département, a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle à venir.
A l’instar des quatorze candidats à l’élection présidentielle ivoirienne, le candidat de La Majorité Présidentielle est véritablement entré en campagne. Et c’est la localité de Bouna (588 km d’Abidjan, à l’Est de la Côte d’Ivoire), que Laurent Gbagbo a choisi pour s’adresser à ses compatriotes, comme il l’a fait en 1990 et en 2000. Avec en toile de fond, un nouveau slogan : « Ensemble, reprenons notre marche vers le progrès ». « En 1990 quand je commençais ma campagne, je suis venu ici. Ça m’a porté chance, parce que même si je n’ai pas été élu, j’ai été reconnu comme celui qui arrive. En 2000, quand la victoire a frappé à notre porte et après avoir salué mon grand frère Mémel Fotê, à Dabou, je suis venu ici. En 2010, je suis devant vous encore, ici à Bouna. On ne renonce pas à ce qui nous porte chance. Chers frères, je suis venu vous dire que je suis encore candidat, pour que nous continuons ce que nous avons commencé (…) », a situé Laurent Gbagbo. Dans son adresse aux populations venues des départements de Bouna, Doropo, Nassian et Téhini, le candidat de La Majorité Présidentielle a semé la graine de l’espoir, dans une région « retardataire et retardée » par la crise du 19 septembre 2002. « J’ai diagnostiqué la région de Bouna comme la région la plus délaissée de Côte d’Ivoire, la plus abandonnée. Avec la crise, Bouna a encore reculé. Chers frères, ce n’est pas le temps de pleurer, ni de se lamenter, ni de chercher les coupables. Il faut reconstruire le pays, il faut reconstruire Bouna (…) Je suis venu vous dire que la guerre est finie, allons aux élections et reprenons ensemble notre marche vers le progrès (…) Je suis venu vous demander votre suffrage, pour que nous reprenions le chemin de la victoire sur le sous-développement (…) Les jeunes gens qui ont pris les armes ne sont pas des fous. Ce sont des Ivoiriens qui, faisant une analyse, ont pris les armes. Il fallait parler avec eux, j’ai parlé avec eux et nous sommes parvenus à un accord, l’Accord de Ouagadougou (…) Tout le monde sait que ce n’est pas moi qui ai créé les germes de la violence, ce n’est pas moi qui les ai amenés à prendre les armes, mais je suis Président, c’est à moi qu’incombait de ramener la paix. Il y a une continuité de l’Etat, il était de mon devoir de ramener la paix (…) Ça a marché et nous allons aux élections le 31 octobre et tant pis pour celui qui ne sera pas prêt (…) Donnez-moi vos voix pour parachever la paix et Bouna, plus que toutes les régions de Côte d’Ivoire, a besoin de réfléchir pour savoir qui voter », a expliqué le Président de la République. Mieux, pour Laurent Gbagbo, Bouna n’a pas besoin de chapelle politique, mais « d’un homme qui a assez de courage pour affronter les temps difficiles ». « Bouna a besoin d’un homme qui a assez de visibilité pour savoir dans quelle direction emmener le navire, d’un homme qui a assez de générosité pour donner les fruits de la croissance de la Côte d’Ivoire, en partie à Bouna. Je vous propose ma candidature pour faire tout cela et je vous confie ma candidature (…) La Côte d’Ivoire mérite mieux que ce qu’elle est, or pour qu’elle sorte totalement, il faut l’homme qui peut enlever totalement et définitivement le mal. Nous avons mis le maïs dans l’eau et nous allons le sortir le 31 octobre pour le piler ensemble (…) Réfléchissez à tout ce que je vous ai dit. De qui avons-nous besoin aujourd’hui ? Nous sommes quatorze candidats, c’est-à-dire quatorze politiques différentes. Je vous propose la politique du courage, de la détermination, de la vision, du développement, je vous propose la politique qui tend la main à tous les enfants de Côte d’Ivoire, sans exclusive, je vous propose cette politique qui ne connaît pas de tribus, de religion et qui dit qu’un Ivoirien est égal à un autre Ivoirien (…) En avant haut les cœurs, nous gagnerons », a précisé le candidat Laurent Gbagbo. Au nom des populations, la Haute autorité de développement du secteur territorial 4, le ministre Palé Dimaté, militant « orthodoxe » du PDCI, a salué la vision politique de Laurent Gbagbo. « Vous êtes un grand intellectuel du monde entier, un intellectuel de la trempe de Wolé Soyenka, Ky Zerbo… Nous sommes venus vous écouter, en particulier les populations de Tougbô, votre village (…) Nous vous remercions pour vos actions de développements en faveur du secteur territorial 4 (…) La population, toute tendance confondue, m’a chargée de vous dire qu’elle regarde dans la même direction que vous, elle vous soutient dans vos actes sociaux et dans tout ce que vous faites en matière de développement pour toute la Côte d’Ivoire », a souligné Palé Dimaté, en présence du roi de Bouna, sa majesté Djarakoroni II, Pascal Affi N’Guessan, Ouattara Issiaka dit Wattao et de Ouattara Morou.
Olivier Dion, envoyé spécial
A l’instar des quatorze candidats à l’élection présidentielle ivoirienne, le candidat de La Majorité Présidentielle est véritablement entré en campagne. Et c’est la localité de Bouna (588 km d’Abidjan, à l’Est de la Côte d’Ivoire), que Laurent Gbagbo a choisi pour s’adresser à ses compatriotes, comme il l’a fait en 1990 et en 2000. Avec en toile de fond, un nouveau slogan : « Ensemble, reprenons notre marche vers le progrès ». « En 1990 quand je commençais ma campagne, je suis venu ici. Ça m’a porté chance, parce que même si je n’ai pas été élu, j’ai été reconnu comme celui qui arrive. En 2000, quand la victoire a frappé à notre porte et après avoir salué mon grand frère Mémel Fotê, à Dabou, je suis venu ici. En 2010, je suis devant vous encore, ici à Bouna. On ne renonce pas à ce qui nous porte chance. Chers frères, je suis venu vous dire que je suis encore candidat, pour que nous continuons ce que nous avons commencé (…) », a situé Laurent Gbagbo. Dans son adresse aux populations venues des départements de Bouna, Doropo, Nassian et Téhini, le candidat de La Majorité Présidentielle a semé la graine de l’espoir, dans une région « retardataire et retardée » par la crise du 19 septembre 2002. « J’ai diagnostiqué la région de Bouna comme la région la plus délaissée de Côte d’Ivoire, la plus abandonnée. Avec la crise, Bouna a encore reculé. Chers frères, ce n’est pas le temps de pleurer, ni de se lamenter, ni de chercher les coupables. Il faut reconstruire le pays, il faut reconstruire Bouna (…) Je suis venu vous dire que la guerre est finie, allons aux élections et reprenons ensemble notre marche vers le progrès (…) Je suis venu vous demander votre suffrage, pour que nous reprenions le chemin de la victoire sur le sous-développement (…) Les jeunes gens qui ont pris les armes ne sont pas des fous. Ce sont des Ivoiriens qui, faisant une analyse, ont pris les armes. Il fallait parler avec eux, j’ai parlé avec eux et nous sommes parvenus à un accord, l’Accord de Ouagadougou (…) Tout le monde sait que ce n’est pas moi qui ai créé les germes de la violence, ce n’est pas moi qui les ai amenés à prendre les armes, mais je suis Président, c’est à moi qu’incombait de ramener la paix. Il y a une continuité de l’Etat, il était de mon devoir de ramener la paix (…) Ça a marché et nous allons aux élections le 31 octobre et tant pis pour celui qui ne sera pas prêt (…) Donnez-moi vos voix pour parachever la paix et Bouna, plus que toutes les régions de Côte d’Ivoire, a besoin de réfléchir pour savoir qui voter », a expliqué le Président de la République. Mieux, pour Laurent Gbagbo, Bouna n’a pas besoin de chapelle politique, mais « d’un homme qui a assez de courage pour affronter les temps difficiles ». « Bouna a besoin d’un homme qui a assez de visibilité pour savoir dans quelle direction emmener le navire, d’un homme qui a assez de générosité pour donner les fruits de la croissance de la Côte d’Ivoire, en partie à Bouna. Je vous propose ma candidature pour faire tout cela et je vous confie ma candidature (…) La Côte d’Ivoire mérite mieux que ce qu’elle est, or pour qu’elle sorte totalement, il faut l’homme qui peut enlever totalement et définitivement le mal. Nous avons mis le maïs dans l’eau et nous allons le sortir le 31 octobre pour le piler ensemble (…) Réfléchissez à tout ce que je vous ai dit. De qui avons-nous besoin aujourd’hui ? Nous sommes quatorze candidats, c’est-à-dire quatorze politiques différentes. Je vous propose la politique du courage, de la détermination, de la vision, du développement, je vous propose la politique qui tend la main à tous les enfants de Côte d’Ivoire, sans exclusive, je vous propose cette politique qui ne connaît pas de tribus, de religion et qui dit qu’un Ivoirien est égal à un autre Ivoirien (…) En avant haut les cœurs, nous gagnerons », a précisé le candidat Laurent Gbagbo. Au nom des populations, la Haute autorité de développement du secteur territorial 4, le ministre Palé Dimaté, militant « orthodoxe » du PDCI, a salué la vision politique de Laurent Gbagbo. « Vous êtes un grand intellectuel du monde entier, un intellectuel de la trempe de Wolé Soyenka, Ky Zerbo… Nous sommes venus vous écouter, en particulier les populations de Tougbô, votre village (…) Nous vous remercions pour vos actions de développements en faveur du secteur territorial 4 (…) La population, toute tendance confondue, m’a chargée de vous dire qu’elle regarde dans la même direction que vous, elle vous soutient dans vos actes sociaux et dans tout ce que vous faites en matière de développement pour toute la Côte d’Ivoire », a souligné Palé Dimaté, en présence du roi de Bouna, sa majesté Djarakoroni II, Pascal Affi N’Guessan, Ouattara Issiaka dit Wattao et de Ouattara Morou.
Olivier Dion, envoyé spécial