Les populations du Zanzan qui recevaient le Président Laurent Gbagbo ont tenu à lui exprimer de vives voix ce qu'elles pensent de cette campagne électorale. Leur discours a été lu par M. Yao Kouakou Ronsard, cadre du Rpp de Laurent Dona Fologo et membre de la majorité présidentielle. Selon lui, Houphouët-Boigny, dans sa lutte pour l'indépendance économique de la Côte d'Ivoire, avait eu une vision et un rêve. Celui d'avoir un digne fils de ce pays capable de mener le combat de la libération économique. Un homme qui n'aurait point peur de qui que ce soit et qui ne serait pas manipulé par les puissances extérieures, qui ne paraît point comme un "sous-préfet" s'exécutant sous l'ordre de la France contre son peuple. Ce temps, a dit M.Kouakou Ronsard, est venu maintenant parce que ce rêve tant caressé par le premier Président de la République de Côte d'Ivoire est devenu une réalité avec Laurent Gbagbo. Pour le porte -parole de la population, Gbagbo, ayant fait échouer la France dans sa tentative de recolonisation de ce pays, doit être réélu pour continuer l'œuvre d'Houphouët-Boigny. A travers sa modeste personne, l'orateur a fait savoir que le peuple du Zanzan reconnaît en Gbagbo l'élu de Dieu et d'Houphouët-Boigny pour relever le défi de la prospérité des Ivoiriens et celui de leur autonomie totale. Pour Ronsard, Gbagbo et le bélier de Yamoussoukro mènent le combat. Pour étayer son idée, le porte-parole du Zanzan a cité les phrases de chacune des deux personnalités qui traduisent éloquemment la similitude du combat en question. Parlant de Gbagbo, a-t-il rappelé, Houphouët disait "Hélas, Gbagbo tu me ressembles" quand Gbagbo dit "je reprends le combat où Houphouët l'a laissé". Aussi, a-t-il invité ses parents de voter massivement Laurent Gbagbo au soir du 31 octobre 2010.
P .Legrand
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