Didier Drogba a inauguré un stade à son nom à Levallois, dans la banlieue parisienne, ce mercredi 29 septembre 2010. Là où l’attaquant ivoirien a été formé avant de jouer au Mans, à Guingamp, à Marseille, puis à Chelsea. Il a par ailleurs réaffirmé son envie de jouer avec les Eléphants, les éliminatoires de la CAN 2012.
C’est dans une cohue indescriptible que Didier Drogba a tiré le drapeau recouvrant la plaque « Stade de football Didier Drogba ». Ce mercredi 9 septembre 2010, l’attaquant ivoirien a fait l’aller-retour entre Londres et Paris pour inaugurer une enceinte à son nom à Levallois, ville située en banlieue parisienne. C’est là, entre 1993 et 1997, que le natif d’Abidjan a répété ses gammes de footballeur avant de faire carrière au Mans, à Guingamp, à Marseille, puis à Chelsea.
« Une belle preuve d’intégration »
Il y est revenu, ému, au milieu des enfants du quartier et en présence de plusieurs officiels, dont la Secrétaire d’Etat aux sports, Rama Yade. « C’est un grand moment dans ma vie et pas seulement dans ma vie de footballeur. Les enfants du coin vont désormais dire ‘je vais jouer au Stade Didier Drogba’ et ça, c’est énorme. […] Le fait que ce soit ici, en France, c’est aussi une belle preuve d’intégration. »
Pour un autre africain d’origine, le Franco-Sénégalais Pape Diouf, cet honneur n’a rien d’étonnant. Il a fait venir Didier Drogba à Marseille en 2003 et connaît bien le personnage : « Dans un milieu généralement avare de reconnaissance, un garçon comme lui qui se souvient de là où il vient, de ses amis de la première heure, c’est rafraichissant, a commenté l’ex-président de l’OM. Ça illustre son caractère et son implication dans la dimension humaine ».
Didier Drogba confirme : « J’essaie toujours de parler de mes anciens clubs, de les mettre en avant. Ce sont eux qui ont permis à Chelsea de me recruter. Je m’y suis aguerri. Côtoyer le football amateur te donne en outre certaines valeurs. »
« Avec mes coéquipiers au Burundi »
L’avant-centre de Chelsea s’est en effet plié de bonne grâce à l’exercice des photos et des autographes, alors que le maire de la ville, Patrick Balkany, ne le lâchait pas d’une semelle. Puis, Didier Drogba a effectué une partie avec des enfants du club, passant l’essentiel de la mini-rencontre à consoler l’un d’entre eux, qui pleurait après un accrochage. Le match se déroulait sur une pelouse synthétique.
Sera-t-il sur celle du Stade Prince Louis Rwagasore de Bujumbura, face au Burundi, en éliminatoires de la CAN 2012, le 9 octobre prochain ? « Si physiquement, tout va bien, je serai avec mes coéquipiers. Face au Rwanda, je n’étais pas là, car j’avais besoin de travailler physiquement après une opération. » Il n’y a donc pas de malaise vis-à-vis de Didier Drogba en équipe de Côte d’Ivoire. Et pas de retraite internationale en vue : « Je ne comprends pas toutes ces discussions, qu`on remette en cause mon implication en sélection. C`est peut-être l`âge, parce que j`ai 32 ans. C`est dommage. [...] Que la CAN 2012 soit ma dernière, l’avant-dernière ou qu’il y en ait encore cinq derrière, peu importe. L’important, c’est que je prenne du plaisir, que j’en donne, que je le partage. »
A l’image de cette journée qui aura vu Didier Drogba passer à la postérité levalloisienne. Ici, personne ne veut le voir raccrocher les crampons. Même s’il a déjà un stade à son nom.
C’est dans une cohue indescriptible que Didier Drogba a tiré le drapeau recouvrant la plaque « Stade de football Didier Drogba ». Ce mercredi 9 septembre 2010, l’attaquant ivoirien a fait l’aller-retour entre Londres et Paris pour inaugurer une enceinte à son nom à Levallois, ville située en banlieue parisienne. C’est là, entre 1993 et 1997, que le natif d’Abidjan a répété ses gammes de footballeur avant de faire carrière au Mans, à Guingamp, à Marseille, puis à Chelsea.
« Une belle preuve d’intégration »
Il y est revenu, ému, au milieu des enfants du quartier et en présence de plusieurs officiels, dont la Secrétaire d’Etat aux sports, Rama Yade. « C’est un grand moment dans ma vie et pas seulement dans ma vie de footballeur. Les enfants du coin vont désormais dire ‘je vais jouer au Stade Didier Drogba’ et ça, c’est énorme. […] Le fait que ce soit ici, en France, c’est aussi une belle preuve d’intégration. »
Pour un autre africain d’origine, le Franco-Sénégalais Pape Diouf, cet honneur n’a rien d’étonnant. Il a fait venir Didier Drogba à Marseille en 2003 et connaît bien le personnage : « Dans un milieu généralement avare de reconnaissance, un garçon comme lui qui se souvient de là où il vient, de ses amis de la première heure, c’est rafraichissant, a commenté l’ex-président de l’OM. Ça illustre son caractère et son implication dans la dimension humaine ».
Didier Drogba confirme : « J’essaie toujours de parler de mes anciens clubs, de les mettre en avant. Ce sont eux qui ont permis à Chelsea de me recruter. Je m’y suis aguerri. Côtoyer le football amateur te donne en outre certaines valeurs. »
« Avec mes coéquipiers au Burundi »
L’avant-centre de Chelsea s’est en effet plié de bonne grâce à l’exercice des photos et des autographes, alors que le maire de la ville, Patrick Balkany, ne le lâchait pas d’une semelle. Puis, Didier Drogba a effectué une partie avec des enfants du club, passant l’essentiel de la mini-rencontre à consoler l’un d’entre eux, qui pleurait après un accrochage. Le match se déroulait sur une pelouse synthétique.
Sera-t-il sur celle du Stade Prince Louis Rwagasore de Bujumbura, face au Burundi, en éliminatoires de la CAN 2012, le 9 octobre prochain ? « Si physiquement, tout va bien, je serai avec mes coéquipiers. Face au Rwanda, je n’étais pas là, car j’avais besoin de travailler physiquement après une opération. » Il n’y a donc pas de malaise vis-à-vis de Didier Drogba en équipe de Côte d’Ivoire. Et pas de retraite internationale en vue : « Je ne comprends pas toutes ces discussions, qu`on remette en cause mon implication en sélection. C`est peut-être l`âge, parce que j`ai 32 ans. C`est dommage. [...] Que la CAN 2012 soit ma dernière, l’avant-dernière ou qu’il y en ait encore cinq derrière, peu importe. L’important, c’est que je prenne du plaisir, que j’en donne, que je le partage. »
A l’image de cette journée qui aura vu Didier Drogba passer à la postérité levalloisienne. Ici, personne ne veut le voir raccrocher les crampons. Même s’il a déjà un stade à son nom.