Le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) veut dégager le front social en faveur du scrutin électoral du 31 octobre prochain. Ses membres ont opté pour une trêve syndicale jusqu’à la fin de l’élection présidentielle, par acclamation nourrie, samedi, à l’école primaire publique Amon D’Aby du Plateau. C’était à l’issue de son assemblée générale de rentrée qui a vu la présence de nombreux secrétaires généraux de section. Mesmin Comoé, le leader du mouvement, s’est tout de mê?me voulu menaçant lors de ces retrouvailles. « Nous allons poursuivre nos revendications autrement. Les tournées de mobilisation seront relancées. Les grèves, nous en ferons et la lutte pour la revendication salariale sera âpre ». Pour l’essentiel, l’ordre du jour de la rencontre s’est appesanti sur les informations, les perspectives et les divers. Il a par ailleurs recommandé à ses camarades de ne pas confondre activité syndicale et militantisme politique, en faisant allusion à un nouveau groupement d’instituteurs acquis à la cause d’un des candidats à la présidentielle. A ceux de ses pairs coptés dans l’action électorale, il a conseillé d’avoir une attitude normale et sans parti pris. Le Midd se bat pour le paiement intégral des indemnités contributives de logement, des bonifications indiciaires et le rappel de Cap de 1988 à 1992. A cela s’ajoute le déblocage des avancements des instituteurs ne bénéficiant pas du reclassement.
Nesmon De Laure
Nesmon De Laure