La décision portant interdiction de la vente des fascicules par les enseignants va certainement constituer la première pomme de discorde entre le ministre Bleu Lainé et les enseignants du Synesci cette année scolaire 2010-2011. Réunis le samedi 02 octobre 2010 au lycée technique de Cocody, ceux-ci, par la voix de leur leader Soro Mamadou ont décrié « une décision inopportune et inacceptable ».
A la faveur de la traditionnelle réunion de rentrée, le ministre de l’Education Nationale a annoncé l’interdiction des supports pédagogiques produits par les enseignants. Le Synesci (Syndicat National des Enseignants du Second degré de Côte d’Ivoire) a donné sa position sur cette interdiction le samedi dernier lors de son assemblée générale de rentrée. Soro Mamadou et ses camarades ont marqué leur opposition à une décision « pour le moins surprenante, inopportune et inacceptable ». Selon le secrétaire général, attaché à une éducation publique de qualité et gratuite pour tous, le Synesci encourage et encouragera toujours toutes les initiatives visant à projeter l’éducation en tant que droit humain, catalyseur de la justice sociale et du développement durable. « En élaborant des supports pédagogiques axés sur l’approche pédagogique par compétence, non seulement les enseignants adaptent à nos réalités, des manuels très coûteux, mieux, ils permettent à un plus grand nombre d’apprenants de posséder un document de travail efficient. Ces initiatives, très loin d’une opération mercantile, sont plutôt la preuve du dynamisme intellectuel des enseignants formés pour concevoir des projets pédagogiques et les réaliser dans les meilleures conditions », apprécie-t-il. Avant de dénoncer, au titre de l’interdiction des cours de renforcement, il a dénoncé le « deux poids, deux mesures de la tutelle » qui ferme les yeux sur l’organisation desdits cours au Lycée Classique et lycée Sainte Marie de Cocody par les administrations elles-mêmes «alors que les effectifs y sont acceptables ». Sur le point du reclassement, il s’est réjoui de l’évolution du traitement des dossiers. Ainsi des 2024 cas d’omissions enregistrés, seuls 33 restent à ce jour à régler. Au titre du congrès, il a imputé le retard des travaux au solde négatif de la caisse inhérent à la faiblesse des cotisations. « Dès que les cotisations vont rentrer et que les conditions techniques pour l’organisation seront satisfaites, comme nous le souhaitons dans les meilleurs délais, le congrès sera convoqué. Je vais partir de la direction et laisser le mouvement à d’autres camarades pour apporter du sang nouveau à notre instrument de lutte », a-t-il rassuré. Le leader syndical accusé de vouloir ‘’s’éterniser à la tête du Synesci’’, a annoncé ainsi son retrait de la direction du syndicat.
M.T.T
A la faveur de la traditionnelle réunion de rentrée, le ministre de l’Education Nationale a annoncé l’interdiction des supports pédagogiques produits par les enseignants. Le Synesci (Syndicat National des Enseignants du Second degré de Côte d’Ivoire) a donné sa position sur cette interdiction le samedi dernier lors de son assemblée générale de rentrée. Soro Mamadou et ses camarades ont marqué leur opposition à une décision « pour le moins surprenante, inopportune et inacceptable ». Selon le secrétaire général, attaché à une éducation publique de qualité et gratuite pour tous, le Synesci encourage et encouragera toujours toutes les initiatives visant à projeter l’éducation en tant que droit humain, catalyseur de la justice sociale et du développement durable. « En élaborant des supports pédagogiques axés sur l’approche pédagogique par compétence, non seulement les enseignants adaptent à nos réalités, des manuels très coûteux, mieux, ils permettent à un plus grand nombre d’apprenants de posséder un document de travail efficient. Ces initiatives, très loin d’une opération mercantile, sont plutôt la preuve du dynamisme intellectuel des enseignants formés pour concevoir des projets pédagogiques et les réaliser dans les meilleures conditions », apprécie-t-il. Avant de dénoncer, au titre de l’interdiction des cours de renforcement, il a dénoncé le « deux poids, deux mesures de la tutelle » qui ferme les yeux sur l’organisation desdits cours au Lycée Classique et lycée Sainte Marie de Cocody par les administrations elles-mêmes «alors que les effectifs y sont acceptables ». Sur le point du reclassement, il s’est réjoui de l’évolution du traitement des dossiers. Ainsi des 2024 cas d’omissions enregistrés, seuls 33 restent à ce jour à régler. Au titre du congrès, il a imputé le retard des travaux au solde négatif de la caisse inhérent à la faiblesse des cotisations. « Dès que les cotisations vont rentrer et que les conditions techniques pour l’organisation seront satisfaites, comme nous le souhaitons dans les meilleurs délais, le congrès sera convoqué. Je vais partir de la direction et laisser le mouvement à d’autres camarades pour apporter du sang nouveau à notre instrument de lutte », a-t-il rassuré. Le leader syndical accusé de vouloir ‘’s’éterniser à la tête du Synesci’’, a annoncé ainsi son retrait de la direction du syndicat.
M.T.T