ABIDJAN - Les écoles d`Abidjan, fermées depuis plusieurs semaines à cause de la crise post-électorale et des combats qui ont conduit à la chute de l`ex-président Laurent Gbagbo, ont commencé à rouvrir mardi, mais de nombreux élèves et enseignants manquent encore à l`appel, a constaté l`AFP.
"La rentrée des classes est vraiment timide. Deux cents enfants sont venus ce matin, mais ils sont ensuite retournés chez eux", a expliqué à l`AFP Abelle Kouassi, principale du Collège moderne du Plateau, qui accueille en temps normal 3.600 élèves, dans le centre administratif d`Abidjan.
"La majorité des élèves habite Yopougon et ils ne sont pas venus en raison de la situation là-bas", a-t-elle souligné, précisant que 50 des 70 enseignants de l`école s`étaient présentés.
L`immense quartier de Yopougon, dans l`ouest de la capitale économique, est le dernier bastion des miliciens de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo - arrêté le 11 avril - qui ont rejeté l`appel à désarmer lancé par le président Alassane Ouattara. Des combats à l`arme lourde y ont lieu depuis plusieurs jours.
A Koumassi (sud), au Collège moderne Bad-Koumassi, très peu d`enseignants étaient au rendez-vous dans la matinée. "La plupart viennent de Yopougon", a expliqué la principale, Alima Ouédraogo.
Dans d`autres quartiers, les écoles n`ont pas rouvert mardi et ne prévoient la rentrée de classe que pour la semaine prochaine.
A Cocody (nord-est), des ouvriers s`affairaient à réparer les dégâts et à reconstruire le toit d`une école primaire privée dévastée par des tirs de roquette le 7 avril.
Des impacts ont creusé des trous dans les murs du bureau de la directrice, y causant un incendie, et dans une salle de classe. Un parent d`élève a évoqué un "champ de bataille". L`école devrait rouvrir jeudi.
Le personnel des écoles, qui n`a pas été payé depuis deux mois, espère comme les autres fonctionnaires recevoir les salaires cette semaine, mais l`incertitude demeure car les banques restent fermées à la clientèle.
Les cours avaient été perturbés à Abidjan par la crise née de la présidentielle de novembre et interrompus par la guerre qui avait fait rage jusqu`à l`arrestation de Laurent Gbagbo.
"La rentrée des classes est vraiment timide. Deux cents enfants sont venus ce matin, mais ils sont ensuite retournés chez eux", a expliqué à l`AFP Abelle Kouassi, principale du Collège moderne du Plateau, qui accueille en temps normal 3.600 élèves, dans le centre administratif d`Abidjan.
"La majorité des élèves habite Yopougon et ils ne sont pas venus en raison de la situation là-bas", a-t-elle souligné, précisant que 50 des 70 enseignants de l`école s`étaient présentés.
L`immense quartier de Yopougon, dans l`ouest de la capitale économique, est le dernier bastion des miliciens de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo - arrêté le 11 avril - qui ont rejeté l`appel à désarmer lancé par le président Alassane Ouattara. Des combats à l`arme lourde y ont lieu depuis plusieurs jours.
A Koumassi (sud), au Collège moderne Bad-Koumassi, très peu d`enseignants étaient au rendez-vous dans la matinée. "La plupart viennent de Yopougon", a expliqué la principale, Alima Ouédraogo.
Dans d`autres quartiers, les écoles n`ont pas rouvert mardi et ne prévoient la rentrée de classe que pour la semaine prochaine.
A Cocody (nord-est), des ouvriers s`affairaient à réparer les dégâts et à reconstruire le toit d`une école primaire privée dévastée par des tirs de roquette le 7 avril.
Des impacts ont creusé des trous dans les murs du bureau de la directrice, y causant un incendie, et dans une salle de classe. Un parent d`élève a évoqué un "champ de bataille". L`école devrait rouvrir jeudi.
Le personnel des écoles, qui n`a pas été payé depuis deux mois, espère comme les autres fonctionnaires recevoir les salaires cette semaine, mais l`incertitude demeure car les banques restent fermées à la clientèle.
Les cours avaient été perturbés à Abidjan par la crise née de la présidentielle de novembre et interrompus par la guerre qui avait fait rage jusqu`à l`arrestation de Laurent Gbagbo.