Annoncées pour débuter le 20 août 2012, les inscriptions au Cp1 n’ont pas connu leur vitesse de croisière. Un tour dans plusieurs établissements montre que des directeurs d’école attendent les parents d’élève.
La ministre de l’Education Nationale Kandia Camara a fixé la date de l’inscription des élèves des Cours préparatoires première année (Cp1) du 20 au 25 août. Une opération gratuite sur l’ensemble du territoire national. Cette décision au dire des membres du système éducatif vise à créer plus de fluidité et d’avoir une bonne maitrise, une gestion rationnelle et efficiente des effectifs dans ces classes. Mais les parents d’élève semblent ne pas avoir entendu cette annonce du ministère. Il le montre par leur absence et leur manque d’engouement dans les établissements scolaires. Une situation constatée ce matin. Depuis la commune d’Adjamé en passant par le Plateau jusqu’à Koumassi, les écoles primaires publiques seraient vides si certains responsables notamment les directeurs n’étaient pas à leurs postes comme l’a souhaité la ministre Kandia. Un état de fait qu’ont épousé les parents et qui parait comme normal. « Depuis ce matin, nous avons inscrit un seul enfant. L’absence des parents d’élève et leurs enfants pendant la période d’inscription est devenue une habitude. Ils pensent que leurs progénitures son encore en vacance », a déclaré Oumou Diarra directrice de l’école primaire publique Ran1 dans la commune du Plateau. Ils semblent ne pas être informés ni pressés d’envoyer leurs enfants à l’école. «Il n’y a pas de bousculade parce que certaines personnes ne regardent pas la télévision, ne lisent pas les journaux et n’écoutent pas la radio donc ils ne sont pas forcément informés de cette date », a-t-elle soutenu. Pour elle, ce retard en plus de les fatiguer, les perturbe tant au niveau la dispensation des cours que dans l’organisation de l’école lorsque la date de la rentrée arrive. Selon ses propos, elle et ses collègues de la Ran2 et de Ran3 tiennent des classes qu’ils sont obligés d’abandonner momentanément pour inscrire les retardataires.
MARIE PAULE KOFFI
La ministre de l’Education Nationale Kandia Camara a fixé la date de l’inscription des élèves des Cours préparatoires première année (Cp1) du 20 au 25 août. Une opération gratuite sur l’ensemble du territoire national. Cette décision au dire des membres du système éducatif vise à créer plus de fluidité et d’avoir une bonne maitrise, une gestion rationnelle et efficiente des effectifs dans ces classes. Mais les parents d’élève semblent ne pas avoir entendu cette annonce du ministère. Il le montre par leur absence et leur manque d’engouement dans les établissements scolaires. Une situation constatée ce matin. Depuis la commune d’Adjamé en passant par le Plateau jusqu’à Koumassi, les écoles primaires publiques seraient vides si certains responsables notamment les directeurs n’étaient pas à leurs postes comme l’a souhaité la ministre Kandia. Un état de fait qu’ont épousé les parents et qui parait comme normal. « Depuis ce matin, nous avons inscrit un seul enfant. L’absence des parents d’élève et leurs enfants pendant la période d’inscription est devenue une habitude. Ils pensent que leurs progénitures son encore en vacance », a déclaré Oumou Diarra directrice de l’école primaire publique Ran1 dans la commune du Plateau. Ils semblent ne pas être informés ni pressés d’envoyer leurs enfants à l’école. «Il n’y a pas de bousculade parce que certaines personnes ne regardent pas la télévision, ne lisent pas les journaux et n’écoutent pas la radio donc ils ne sont pas forcément informés de cette date », a-t-elle soutenu. Pour elle, ce retard en plus de les fatiguer, les perturbe tant au niveau la dispensation des cours que dans l’organisation de l’école lorsque la date de la rentrée arrive. Selon ses propos, elle et ses collègues de la Ran2 et de Ran3 tiennent des classes qu’ils sont obligés d’abandonner momentanément pour inscrire les retardataires.
MARIE PAULE KOFFI