La place réservée aux femmes dans le football africain ne se réduit plus seulement aux tribunes. Au Burundi, la silhouette de Lydia Nsékéra ne passe pas inaperçue. C’est elle la patronne du football de son pays. Portrait.
Au Burundi, Lydia Nsékéra s’est imposée dans le milieu des hommes. Fille d’un ancien président de club de football local, issue d’une des familles royales du Burundi, la princesse dirige le football burundais depuis 2004. Appréciée de tous, avec son sourire éclatant, la patronne du football burundais n’a pas attendu son élection pour s’intéresser aux choses du football.
Grâce à Lydia, les stades sont gratuits pour les femmes
A 6 ans, elle accompagnait déjà son père au stade. A son sujet, le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Sepp Blatter, a un compliment : «Lydia est une femme qui a réussi à mettre tout le monde d’accord ». A 39 ans, elle est chef d’entreprise dans le civil. Ce n’est pas tout puisqu’elle dirige un garage automobile où elle emploie une vingtaine de personnes. Tous les Burundais avouent qu’elle a redoré l’image de la Fédération burundaise de football (FFB), gagné la confiance des membres et pris de nombreuses initiatives, notamment en faveur du football féminin. Volontaire et courageuse, Lydia, veuve, élève seule ses deux garçons de 11 et 9 ans. «Je travaille au garage et j’aide les enfants à faire leurs devoirs. J’ai aussi un bureau à la maison. Les week-ends sont réservés au football et à la famille. Mes deux garçons aiment le football », révèle-t-elle. Grâce à Lydia Nsékéra, les femmes burundaises assistent gratuitement aux rencontres de football et y prennent goût. Cet après-midi, encore, elles seront visibles dans les gradins du Stade Prince Louis Rwagasore pour pousser les Hirondelles devant les Eléphants.
Guy-Florentin Yaméogo
Au Burundi, Lydia Nsékéra s’est imposée dans le milieu des hommes. Fille d’un ancien président de club de football local, issue d’une des familles royales du Burundi, la princesse dirige le football burundais depuis 2004. Appréciée de tous, avec son sourire éclatant, la patronne du football burundais n’a pas attendu son élection pour s’intéresser aux choses du football.
Grâce à Lydia, les stades sont gratuits pour les femmes
A 6 ans, elle accompagnait déjà son père au stade. A son sujet, le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Sepp Blatter, a un compliment : «Lydia est une femme qui a réussi à mettre tout le monde d’accord ». A 39 ans, elle est chef d’entreprise dans le civil. Ce n’est pas tout puisqu’elle dirige un garage automobile où elle emploie une vingtaine de personnes. Tous les Burundais avouent qu’elle a redoré l’image de la Fédération burundaise de football (FFB), gagné la confiance des membres et pris de nombreuses initiatives, notamment en faveur du football féminin. Volontaire et courageuse, Lydia, veuve, élève seule ses deux garçons de 11 et 9 ans. «Je travaille au garage et j’aide les enfants à faire leurs devoirs. J’ai aussi un bureau à la maison. Les week-ends sont réservés au football et à la famille. Mes deux garçons aiment le football », révèle-t-elle. Grâce à Lydia Nsékéra, les femmes burundaises assistent gratuitement aux rencontres de football et y prennent goût. Cet après-midi, encore, elles seront visibles dans les gradins du Stade Prince Louis Rwagasore pour pousser les Hirondelles devant les Eléphants.
Guy-Florentin Yaméogo