L’ex-sélectionneur ivoirien des Eléphants de Côte d’Ivoire, Yéo Martial était l’invité de Radio Côte d’Ivoire, hier jeudi 07 octobre, pour une émission relative au Cinquantenaire de l’Indépendance de la nation orange, blanc, vert, au niveau du football.
Avec une voix empreinte d’émotions à l’évocation de tant de souvenirs à propos de la première coupe d’Afrique des nations (CAN) remportée par les Ivoiriens, au Sénégal, en 1992, Yéo Martial a enseigné et renseigné plus d’uns sur les clés de sa réussite. Depuis la CAN 92, les Eléphants n’ont plus rien gagné. Et personne n’arrive à expliquer ce passage à vide tant l’équipe ivoirienne fait rêver avec l’avènement de stars incommensurables telles que Didier Drogba, Yaya Touré, Kouassi Gervais dit Gervinho, Aruna Dindane etc. Mais à écouter Yéo Martial, pour gagner, il faut un pardon mutuel après chaque match et surtout avant d’aborder un autre. « Avant chaque match, on se parlait. Joueurs et encadreurs, tout le monde se parlait », a fait savoir Yéo Martial.
A en croire Yéo Martial, le plus important dans un groupe, c’est la solidarité malgré les points de vue contraires. Et d’ajouter que Tiéhi Joël en a fait les frais avant la finale contre le Ghana. Ce jour-là, raconte Yéo Martial, au cours de la fameuse réunion instaurée à cette CAN 92, Tiéhi Joël avait refusé de présenter ses excuses au coach principal (Yéo Martial), malgré l’insistance de ses coéquipiers. « A la séance de tirs au but, si Tiéhi marquait, on remportait la CAN 92. Mais il a loupé son tir et le Ghana a égalisé », a noté Yéo Martial. Pour lui, Tiéhi venait d’être puni par Dieu parce qu’il avait manqué d’humilité au cours de la réunion. Finalement, c’est Alain Gouamené qui a stoppé le tir d’Anthony Baffoe pour offrir la couronne à la Côte d’Ivoire, à l’issue de ces tirs au but (11-10). « Au retour, d’un commun accord, nous avons remis le trophée à Tiéhi Joël qui fut le premier à descendre de l’avion devant une foule indescriptible », se souvient Yéo Martial. Mieux, confiera-t-il, durant la CAN 92, il a jeûné 40 jours et a demandé pardon à tous ceux qu’il avait offensé avec en ligne de mire son ami Gonzales. Yéo Martial et sa troupe étaient aussi enthousiasmés lors de leur réception par le Président Félix Houphouët Boigny, après leur sacre.
C’était une première ! Les Eléphants actuels, leur staff et dirigeants savent quoi faire dorénavant pour rééditer l’exploit de la CAN 92 avec l’autre Ivoirien
Zahoui François.
Annoncia Sehoué
Avec une voix empreinte d’émotions à l’évocation de tant de souvenirs à propos de la première coupe d’Afrique des nations (CAN) remportée par les Ivoiriens, au Sénégal, en 1992, Yéo Martial a enseigné et renseigné plus d’uns sur les clés de sa réussite. Depuis la CAN 92, les Eléphants n’ont plus rien gagné. Et personne n’arrive à expliquer ce passage à vide tant l’équipe ivoirienne fait rêver avec l’avènement de stars incommensurables telles que Didier Drogba, Yaya Touré, Kouassi Gervais dit Gervinho, Aruna Dindane etc. Mais à écouter Yéo Martial, pour gagner, il faut un pardon mutuel après chaque match et surtout avant d’aborder un autre. « Avant chaque match, on se parlait. Joueurs et encadreurs, tout le monde se parlait », a fait savoir Yéo Martial.
A en croire Yéo Martial, le plus important dans un groupe, c’est la solidarité malgré les points de vue contraires. Et d’ajouter que Tiéhi Joël en a fait les frais avant la finale contre le Ghana. Ce jour-là, raconte Yéo Martial, au cours de la fameuse réunion instaurée à cette CAN 92, Tiéhi Joël avait refusé de présenter ses excuses au coach principal (Yéo Martial), malgré l’insistance de ses coéquipiers. « A la séance de tirs au but, si Tiéhi marquait, on remportait la CAN 92. Mais il a loupé son tir et le Ghana a égalisé », a noté Yéo Martial. Pour lui, Tiéhi venait d’être puni par Dieu parce qu’il avait manqué d’humilité au cours de la réunion. Finalement, c’est Alain Gouamené qui a stoppé le tir d’Anthony Baffoe pour offrir la couronne à la Côte d’Ivoire, à l’issue de ces tirs au but (11-10). « Au retour, d’un commun accord, nous avons remis le trophée à Tiéhi Joël qui fut le premier à descendre de l’avion devant une foule indescriptible », se souvient Yéo Martial. Mieux, confiera-t-il, durant la CAN 92, il a jeûné 40 jours et a demandé pardon à tous ceux qu’il avait offensé avec en ligne de mire son ami Gonzales. Yéo Martial et sa troupe étaient aussi enthousiasmés lors de leur réception par le Président Félix Houphouët Boigny, après leur sacre.
C’était une première ! Les Eléphants actuels, leur staff et dirigeants savent quoi faire dorénavant pour rééditer l’exploit de la CAN 92 avec l’autre Ivoirien
Zahoui François.
Annoncia Sehoué