Football (Eliminatoires CAN 2012/ Burundi-Côte d’Ivoire)/Que valent les Hirondelles du Burundi ?

Les quartiers chauds de Bujumbura, Kinama, Kigobé, Kamengé, Butéréré, Mutakura et autre Rohéro piaffent d’impatience à l’idée de voir, samedi à 13h30 UTC, sur le Stade Prince Louis Rwagasore les stars ivoiriennes.

Tout le pays n’attend que ça. Dans le camp des Hirondelles, l’ambiance est pesante. Adel Amrouche, le sélectionneur algérien, tente toutefois de doper le moral de ses troupes. A sa façon. « Nous n’avons pas le droit à l’erreur. La qualification pour la CAN 2012 est notre principal objectif…», a-t-il déclaré. Son défenseur, capitaine, Valery Mahayo ne dit pas autre chose : « Nous devons nous concentrer contre les Eléphants. Ce sera une rencontre difficile mais nous ferons tout pour arracher les trois points chez nous ». Le décor est donc planté. Dans un stade à la pelouse synthétique qui refusera du monde, avec un climat chaud et humide, les Hirondelles burundaises entendent planer au-dessus des Eléphants. Elles s’appuieront sur Claude Ndayisenga, Faty Papy, Floribert Nayisaba et Dugary Ndabashinze et le redoutable buteur Didier Kavumabagu. Dans les buts, Janvier Ndikumana tentera de garder sa cage inviolée. Très à l’aise techniquement et athlétiques, les Burundais sont prêts pour le combat. Ils ont promis de tout donner afin de faire fléchir l’illustre adversaire. Déjà, Pierre Nkurunziza, le président de la République, lui-même ancien footballeur international, se charge de la mobilisation. Mieux, l’absence de Didier Drogba, de Yaya Touré, de Salomon Kalou et de Copa Barry est bien appréciée. Classées 122è Mondiales après le dernier classement FIFA, les Hirondelles du Burundi ont abordé les éliminatoires de la CAN 2012 avec beaucoup d’ambitions. Lors de la première journée, le 4 septembre dernier à Cotonou, elles sont allées accrocher le Bénin (1-1). Il serait donc dangereux de penser que cet adversaire n’a pas de répondant.

Guy-Florentin Yaméogo

Nord Sud Quotidien