Jean-Marcel Tapé, promoteur du Tour opérateur African Village était face à la presse, le mardi 10 juillet 2012, dans un restaurant à Cocody, pour faire le bilan de la campagne de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2012) de football. En tant que prestataire de services (convoi, hébergement, restauration, moyens de déplacement) et promoteur de African Village, il réclame au ministère des Sports et Loisirs, la somme de 115 millions FCA, au titre du contrat qui les lie à la faveur de la CAN 2012. S’il reconnaît avoir perçu 100 millions FCFA, Jean-Marcel Tapé, se dit fort surpris de voir que la tutelle ne veuille pas faire face au reliquat. Après plusieurs démarches infructueuses, il a décidé de saisir la justice ivoirienne pour avoir gain de cause. Outre le ministère des Sports et Loisirs, la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) n’a pas été épargnée par Jean-Marcel Tapé. 222 millions FCFA, c’est la somme qu’il réclame à la direction de la RTI, suite à ses services à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud (football). Comme pour le ministère, African Village a décidé de saisir la justice ivoirienne afin de rentrer en possession de « son argent ». Au ministère des Sports et Loisirs, l’on minimise les révélations de Jean-Marcel : « Dès lors que le Chef de l’Etat a demandé au ministre de réduire le nombre des invités pour la CAN 2012, le budget a connu des modifications. Dans le même temps, le contrat qui devait être signé avec African Village a été rompu, même s’il a perçu une avance avant ce changement intervenu. A Malabo et Libreville, c’est le ministère qui a tout géré. Les factures ont été transmises au gouvernement à la fin de la CAN 2012 ». A la RTI, l’on précise qu’African Village ne peut rien exiger, dans la mesure où cette structure n’a pas rempli sa part de contrat vis-à-vis de la télévision ivoirienne. African village, ministère, RTI… qui dit vrai ? Affaire à suivre.
Annoncia S
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