PARIS - Le frère et l`avocat de la famille du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, disparu en Côte d`Ivoire en 2004, ont dénoncé lundi le blocage par les autorités ivoiriennes de l`enquête menée sur place par un juge d`instruction français.
Le juge Patrick Ramaël se trouve en Côte d`Ivoire depuis le 3 octobre où il devait mener une série d`actes d`enquête sur la disparition du journaliste et le rapt de Xavier Ghelber, un avocat parisien en mission d`audit sur la filière cacao pour le compte de l`Union européenne, enlevé par des hommes en armes le 7 novembre 2004 à l`hôtel Ivoire d`Abidjan.
Mais alors que ce déplacement du juge avait reçu l`aval des autorités ivoiriennes, le magistrat n`a pu bénéficier sur place de la coopération de ses homologues, l`empêchant ainsi de mener à bien son enquête.
"Le juge Patrick Ramaël avait déjà rencontré des difficultés lors de la dizaine de déplacements qu`il a effectués en Côte d`Ivoire mais jamais il n`y avait eu un tel blocage politique", a déploré le frère du journaliste, Bernard Kieffer, au cours d`une conférence de presse.
"Les autorités ivoiriennes ont fait savoir au juge Ramaël que ses homologues étaient soit souffrants, soit en vacances: c`est une situation inacceptable qui traduit une volonté politique d`enterrer cette affaire à l`approche des élections en Côte d`Ivoire" qui se tiendront le 31 octobre, a
ajouté M. Kieffer.
L`avocat de la famille Kieffer, Me Alexis Gublin, a pour sa part menacé de demander au juge d`émettre "des mandats d`arrêts internationaux contre celles et ceux qui empêchent la manifestation de la vérité".
Le journaliste indépendant franco-canadien Guy-André Kieffer a disparu le 16 avril 2004 à Abidjan. L`enquête menée en France s`est orientée vers des cercles proches du pouvoir du président Laurent Gbagbo, qui dénonce une "politisation" de la justice.
Le juge Patrick Ramaël se trouve en Côte d`Ivoire depuis le 3 octobre où il devait mener une série d`actes d`enquête sur la disparition du journaliste et le rapt de Xavier Ghelber, un avocat parisien en mission d`audit sur la filière cacao pour le compte de l`Union européenne, enlevé par des hommes en armes le 7 novembre 2004 à l`hôtel Ivoire d`Abidjan.
Mais alors que ce déplacement du juge avait reçu l`aval des autorités ivoiriennes, le magistrat n`a pu bénéficier sur place de la coopération de ses homologues, l`empêchant ainsi de mener à bien son enquête.
"Le juge Patrick Ramaël avait déjà rencontré des difficultés lors de la dizaine de déplacements qu`il a effectués en Côte d`Ivoire mais jamais il n`y avait eu un tel blocage politique", a déploré le frère du journaliste, Bernard Kieffer, au cours d`une conférence de presse.
"Les autorités ivoiriennes ont fait savoir au juge Ramaël que ses homologues étaient soit souffrants, soit en vacances: c`est une situation inacceptable qui traduit une volonté politique d`enterrer cette affaire à l`approche des élections en Côte d`Ivoire" qui se tiendront le 31 octobre, a
ajouté M. Kieffer.
L`avocat de la famille Kieffer, Me Alexis Gublin, a pour sa part menacé de demander au juge d`émettre "des mandats d`arrêts internationaux contre celles et ceux qui empêchent la manifestation de la vérité".
Le journaliste indépendant franco-canadien Guy-André Kieffer a disparu le 16 avril 2004 à Abidjan. L`enquête menée en France s`est orientée vers des cercles proches du pouvoir du président Laurent Gbagbo, qui dénonce une "politisation" de la justice.