A l'approche de la trentaine, Kolo Touré est toujours aussi sage et sain d'esprit. Entre Manchester City, son association avec son frère Yaya, la sélection ivoirienne ou encore son avis sur la Ligue 1, le défenseur des Citizens nous dit tout. Exclusif.
«Kolo Touré, vous réalisez un bon début de saison avec Manchester City (2e). Mais la concurrence semble plus rude que les années précédentes ?
C'est clair que le Championnat est beaucoup plus ouvert que l'an dernier. Nous sommes bien présents, mais Aston Villa et les autres membres du Big Four sont là aussi. Et puis, il y a des surprises comme Blackpool. Dans l'ensemble, c'est très relevé, et ça se ressent sur le terrain. Ça devient même difficile de s'imposer à domicile, on l'a bien vu avec Manchester United et Arsenal d'ailleurs. Mais nous, on s'accroche. Le chemin est encore long jusqu'à la fin, il ne faut pas s'enflammer. Et puis il ne faut pas oublier que c'est le meilleur Championnat du monde, avec beaucoup d'engagements. Tout le monde se donne à fond ici.
Votre association avec votre frère Yaya fonctionne plutôt bien. Son adaptation n'a donc pas été difficile ?
C'est vrai qu'il s'est bien adapté. Mais il a rapidement vu qu'ici il y avait justement plus de contacts qu'en Espagne. Il faut qu'il s'y fasse. Mais je ne m'inquiète pas pour lui, au contraire, c'est lui qui vient m'épauler à City. C'est un grand joueur, il a déjà gagné la Ligue des champions et remporté cinq trophées. Il est habitué aux grands matches. C'est un joueur intelligent qui s'adapte à toutes les situations.
Pour la trêve internationale, vous étiez avec votre sélection de la Côte d'Ivoire. Un bonheur chaque fois ?
C'est un devoir pour moi d'aller en sélection. Vous ne pouvez pas savoir le plaisir que c'est. C'est vraiment fantastique. Notre continent est en difficulté, notre pays souffre en ce moment avec les élections, mais nous on vient apporter une bouffée d'air frais aux gens. C'est important qu'on le fasse pour les jeunes qui nous prennent comme exemples. Et puis je vais vous dire, être joueur de foot en Afrique est mieux que de l'être sur le continent européen. Nous sommes comme des dieux ici pour tous ces gens, et ça nous procure du bonheur de les rendre heureux.
Suivez-vous le Championnat de France ?
Je regarde tous les Championnats car je suis un vrai fan de foot. La France possède d'énormes talents, mais le problème c'est qu'ils ne se lâchent pas. Le système de jeu français limite sans cesse le talent de certains joueurs. Ils évoluent dans un cadre restreint, dans l'optique première de ne pas prendre de but. Au contraire de l'Angleterre où nous jouons pour marquer et aller de l'avant. Par exemple, Blackpool dimanche ne jouera pas pour un nul, ils voudront absolument gagner.
Un favori pour le titre de Ligue 1 ?
C'est difficile de se prononcer car nous ne sommes qu'au début de saison. Pour le moment, je vois bien Rennes poser des problèmes aux autres, mais de là à devenir champion, je ne sais pas. Pareil pour Paris qui possède une bonne équipe. Quant à Marseille, ils sont bons mais en difficulté en Ligue des Champions. Ça pourrait leur faire mal pour la suite.
Dans quel Championnat, autre que la Premier League, souhaiteriez-vous jouer un jour ?
L'Espagne, car ils sont portés vers l'avant, très offensifs avec beaucoup de prises de risque. Ça, ça pourrait me convenir (rires).»
France football
«Kolo Touré, vous réalisez un bon début de saison avec Manchester City (2e). Mais la concurrence semble plus rude que les années précédentes ?
C'est clair que le Championnat est beaucoup plus ouvert que l'an dernier. Nous sommes bien présents, mais Aston Villa et les autres membres du Big Four sont là aussi. Et puis, il y a des surprises comme Blackpool. Dans l'ensemble, c'est très relevé, et ça se ressent sur le terrain. Ça devient même difficile de s'imposer à domicile, on l'a bien vu avec Manchester United et Arsenal d'ailleurs. Mais nous, on s'accroche. Le chemin est encore long jusqu'à la fin, il ne faut pas s'enflammer. Et puis il ne faut pas oublier que c'est le meilleur Championnat du monde, avec beaucoup d'engagements. Tout le monde se donne à fond ici.
Votre association avec votre frère Yaya fonctionne plutôt bien. Son adaptation n'a donc pas été difficile ?
C'est vrai qu'il s'est bien adapté. Mais il a rapidement vu qu'ici il y avait justement plus de contacts qu'en Espagne. Il faut qu'il s'y fasse. Mais je ne m'inquiète pas pour lui, au contraire, c'est lui qui vient m'épauler à City. C'est un grand joueur, il a déjà gagné la Ligue des champions et remporté cinq trophées. Il est habitué aux grands matches. C'est un joueur intelligent qui s'adapte à toutes les situations.
Pour la trêve internationale, vous étiez avec votre sélection de la Côte d'Ivoire. Un bonheur chaque fois ?
C'est un devoir pour moi d'aller en sélection. Vous ne pouvez pas savoir le plaisir que c'est. C'est vraiment fantastique. Notre continent est en difficulté, notre pays souffre en ce moment avec les élections, mais nous on vient apporter une bouffée d'air frais aux gens. C'est important qu'on le fasse pour les jeunes qui nous prennent comme exemples. Et puis je vais vous dire, être joueur de foot en Afrique est mieux que de l'être sur le continent européen. Nous sommes comme des dieux ici pour tous ces gens, et ça nous procure du bonheur de les rendre heureux.
Suivez-vous le Championnat de France ?
Je regarde tous les Championnats car je suis un vrai fan de foot. La France possède d'énormes talents, mais le problème c'est qu'ils ne se lâchent pas. Le système de jeu français limite sans cesse le talent de certains joueurs. Ils évoluent dans un cadre restreint, dans l'optique première de ne pas prendre de but. Au contraire de l'Angleterre où nous jouons pour marquer et aller de l'avant. Par exemple, Blackpool dimanche ne jouera pas pour un nul, ils voudront absolument gagner.
Un favori pour le titre de Ligue 1 ?
C'est difficile de se prononcer car nous ne sommes qu'au début de saison. Pour le moment, je vois bien Rennes poser des problèmes aux autres, mais de là à devenir champion, je ne sais pas. Pareil pour Paris qui possède une bonne équipe. Quant à Marseille, ils sont bons mais en difficulté en Ligue des Champions. Ça pourrait leur faire mal pour la suite.
Dans quel Championnat, autre que la Premier League, souhaiteriez-vous jouer un jour ?
L'Espagne, car ils sont portés vers l'avant, très offensifs avec beaucoup de prises de risque. Ça, ça pourrait me convenir (rires).»
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