Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et pour la paix (Rhdp) a signé une plate-forme de gouvernement commun. Quel est votre commentaire après la signature de ce document ?
Nous avons fait un premier pas en signant un programme commun de gouvernement. Quand, demain, le Rhdp sera au pouvoir, nous gouvernerons par rapport à ce programme. Mais j’avoue qu’il aurait fallu que nous allions plus loin pour avoir en plus de cela, un parti unifié avec un candidat unique. De cette façon, il n’y aurait plus match. Laurent Gbagbo tomberait au premier tour.
Le programme de gouvernement n’est-il pas une manière de contenter les militants déçus?
Non ! Je ne le pense pas. La candidature unique est un programme que nous essayons d’exécuter. Sa réalisation n’a pu être effective. Qu’à cela ne tienne, nous devons maintenant aller à l’essentiel. Et, l’essentiel pour nous est de réaliser la cohésion du Rhdp afin que le 31 octobre, Laurent Gbagbo et la Fpi soient une parenthèse.
N’y a-t-il pas de risque, au moment de la formation du gouvernement, que les gros bonnets que sont le Pdci et le Rdr demandent plus de postes ministériels que l’Udpci et le Mfa ?
Si Albert Toikeusse Mabri est président de la République, ce débat n’aura pas sa raison d’être. S’il est élu, nous tendrons la main aux autres membres du Rhdp comme le stipule notre plate-forme. Nous sommes sur une base égalitaire au sein du Rhdp.
La victoire de Mabri est-elle possible quand on observe que, dans la campagne, l’Udpci est noyée par ses alliés du Pdci et du Rdr ?
Personne ne peut nous noyer. Nous avons notre stratégie de campagne. Elle se déroule très bien. Le président Mabri est une alternative crédible. Tous les responsables de la campagne sont sur le terrain et notre candidat bouge. Nous sommes sereins, le président Mabri a des atouts et l’Udpci est un parti qui compte en Côte d’Ivoire.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza
Nous avons fait un premier pas en signant un programme commun de gouvernement. Quand, demain, le Rhdp sera au pouvoir, nous gouvernerons par rapport à ce programme. Mais j’avoue qu’il aurait fallu que nous allions plus loin pour avoir en plus de cela, un parti unifié avec un candidat unique. De cette façon, il n’y aurait plus match. Laurent Gbagbo tomberait au premier tour.
Le programme de gouvernement n’est-il pas une manière de contenter les militants déçus?
Non ! Je ne le pense pas. La candidature unique est un programme que nous essayons d’exécuter. Sa réalisation n’a pu être effective. Qu’à cela ne tienne, nous devons maintenant aller à l’essentiel. Et, l’essentiel pour nous est de réaliser la cohésion du Rhdp afin que le 31 octobre, Laurent Gbagbo et la Fpi soient une parenthèse.
N’y a-t-il pas de risque, au moment de la formation du gouvernement, que les gros bonnets que sont le Pdci et le Rdr demandent plus de postes ministériels que l’Udpci et le Mfa ?
Si Albert Toikeusse Mabri est président de la République, ce débat n’aura pas sa raison d’être. S’il est élu, nous tendrons la main aux autres membres du Rhdp comme le stipule notre plate-forme. Nous sommes sur une base égalitaire au sein du Rhdp.
La victoire de Mabri est-elle possible quand on observe que, dans la campagne, l’Udpci est noyée par ses alliés du Pdci et du Rdr ?
Personne ne peut nous noyer. Nous avons notre stratégie de campagne. Elle se déroule très bien. Le président Mabri est une alternative crédible. Tous les responsables de la campagne sont sur le terrain et notre candidat bouge. Nous sommes sereins, le président Mabri a des atouts et l’Udpci est un parti qui compte en Côte d’Ivoire.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza
