Angèle Gnonsoa, vice-présidente du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), croit en la participation massive des femmes au scrutin présidentiel.
Les femmes avaient-elles beaucoup participé aux élections antérieures ?
D’habitude, les femmes votent plus que les hommes. Que se soit en Côte d’Ivoire ou même en France, cette réalité est la même. Seulement, elles ne sont pas nombreuses à prétendre au poste électif.
Mais ne seront-elles pas abstentionnistes ce 31 octobre?
Quand on regarde les statistiques, ce sont elles qui voteront le plus. Elles sont les plus nombreuses sur la liste électorale. Dans la période actuelle, s’il n’y a pas de violence, je pense qu’elles sont prêtes à voter. Elles veulent en découdre avec la situation que nous vivons.
Vous avez relevé, tantôt, l’aspect violence qui intimiderait les femmes. Que proposez-vous pour leur sécurité le jour du scrutin ?
C’est justement pour la non-violence au jour du scrutin que des spots passent actuellement dans les médias. L’initiative émane des organisateurs de l’élection. On doit prévenir en dissuadant ceux qui sont enclins à la violence. Même en tant que candidat, nous devons contrôler notre langage en nous adressant aux jeunes. Si les jeunes écoutent les adultes qui les invitent à la violence, ce sera pour leurs propres pertes. Ces adultes ni leurs propres enfants ne vont les y rejoindre. Que chacun de nous soit sage pour encourager une participation massive au scrutin.
Ne craignez-vous pas que les femmes soient préoccupées à la cuisine, ce jour là ?
Avec tout ce qu’elles ont vécu durant la crise, les femmes vont participer au vote parce qu’elles ont leur mot à dire. Et l’occasion s’y prête.
Comment les femmes illettrées reconnaîtront-elles le candidat de leur choix sur le bulletin ?
Pour tous ceux et celles qui ne savent pas lire, il y a des symboles sur le bulletin au cas où il est difficile d’identifier le candidat. Au Pit, par exemple, nous avons la clé depuis l’instauration du multipartisme. Certains ont des symboles difficiles à expliquer et c’est peut-être à ce niveau qu’il y aura des difficultés.
Quel message particulier adressez-vous aux femmes pour la période du vote ?
Nous encourageons toutes les femmes inscrites sur la liste électorale à aller voter. Même celles qui sont âgées de 18 ans. Elles ont le même droit et c’est une forme de responsabilité. Femmes, jeunes filles, ne soyez pas timides. Vous devez choisir le dirigeant de la Côte d’Ivoire pour que vos enfants puissent aller à l’école, avoir du travail, et devenir des responsables à leur tour. Le candidat Francis Wodié est l’homme de la situation.
Entretien réalisé par Nesmon De Laure
Les femmes avaient-elles beaucoup participé aux élections antérieures ?
D’habitude, les femmes votent plus que les hommes. Que se soit en Côte d’Ivoire ou même en France, cette réalité est la même. Seulement, elles ne sont pas nombreuses à prétendre au poste électif.
Mais ne seront-elles pas abstentionnistes ce 31 octobre?
Quand on regarde les statistiques, ce sont elles qui voteront le plus. Elles sont les plus nombreuses sur la liste électorale. Dans la période actuelle, s’il n’y a pas de violence, je pense qu’elles sont prêtes à voter. Elles veulent en découdre avec la situation que nous vivons.
Vous avez relevé, tantôt, l’aspect violence qui intimiderait les femmes. Que proposez-vous pour leur sécurité le jour du scrutin ?
C’est justement pour la non-violence au jour du scrutin que des spots passent actuellement dans les médias. L’initiative émane des organisateurs de l’élection. On doit prévenir en dissuadant ceux qui sont enclins à la violence. Même en tant que candidat, nous devons contrôler notre langage en nous adressant aux jeunes. Si les jeunes écoutent les adultes qui les invitent à la violence, ce sera pour leurs propres pertes. Ces adultes ni leurs propres enfants ne vont les y rejoindre. Que chacun de nous soit sage pour encourager une participation massive au scrutin.
Ne craignez-vous pas que les femmes soient préoccupées à la cuisine, ce jour là ?
Avec tout ce qu’elles ont vécu durant la crise, les femmes vont participer au vote parce qu’elles ont leur mot à dire. Et l’occasion s’y prête.
Comment les femmes illettrées reconnaîtront-elles le candidat de leur choix sur le bulletin ?
Pour tous ceux et celles qui ne savent pas lire, il y a des symboles sur le bulletin au cas où il est difficile d’identifier le candidat. Au Pit, par exemple, nous avons la clé depuis l’instauration du multipartisme. Certains ont des symboles difficiles à expliquer et c’est peut-être à ce niveau qu’il y aura des difficultés.
Quel message particulier adressez-vous aux femmes pour la période du vote ?
Nous encourageons toutes les femmes inscrites sur la liste électorale à aller voter. Même celles qui sont âgées de 18 ans. Elles ont le même droit et c’est une forme de responsabilité. Femmes, jeunes filles, ne soyez pas timides. Vous devez choisir le dirigeant de la Côte d’Ivoire pour que vos enfants puissent aller à l’école, avoir du travail, et devenir des responsables à leur tour. Le candidat Francis Wodié est l’homme de la situation.
Entretien réalisé par Nesmon De Laure