Tous les candidats en conviennent : la capitale économique ivoirienne est défigurée par le poids de l’insalubrité. Quel est votre politique pour qu’Abidjan redevienne une cité 5 étoiles?
Au Parti ivoirien des travailleurs (Pit), nous estimons que la propreté du pays et surtout de la cité abidjanaise n’est pas négociable. Nous avons le portefeuille du ministère de l’Environnement, des eaux et forêt. Et la gestion des ordures ménagères relevait de nos prérogatives. Beaucoup d’études ont été effectuées et des partenariats noués pour assainir la ville. Malheureusement, la volonté politique a fait défaut. Comprenez que la volonté politique ne peut venir que de celui qui a l’autorité suprême. Pour nous, la prise en compte de l’environnement et de la gestion des ordures doit être une des priorités et doit pouvoir bénéficier d’un budget conséquent. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. En effet, le budget affecté à ces activités occupe la portion congrue. De façon pratique, il faut laisser aux collectivités territoriales, le soin de s’occuper, chacun à son niveau, de la gestion des ordures en l’aidant à avoir tous les équipements. En effet, une fois que cela est fait, le maire ou le président de conseil général qui n’utilise pas les moyens de façon conséquente pour gérer son environnement doit être démis et remplacé. Il est insupportable de voir des gens prendre cet argent pour en faire leur gain personnel. Par ailleurs, pour le traitement des déchets, il faut créer des centres de valorisation des déchets. Le candidat Francis Wodié peut faire avancer les choses.
A combien peut-on estimer tous ces projets?
Certes, ce type de projet demande des moyens conséquents. Mais je dois aussi ajouter qu’ils existent. Seulement, il faut savoir les répartir dans les secteurs prioritaires notamment l’environnement, l’école et la santé. Je regrette que dans ce pays, l’on préfère utiliser ces moyens à des fins propagandistes aux antipodes de l’intérêt général. De façon concrète, l’assainissement d’une ville comme Abidjan nécessite au moins 50 à 100 milliards Fcfa. Cet argent doit servir à remettre en état les infrastructures, à refaire les canalisations ainsi qu’à renforcer le système d’évacuation des eaux usées. Une fois que ces investissements sont réalisés, le reste coulera de source. Je veux dire qu’il sera moins coûteux.
Entretien réalisé par Lanciné Bakayoko
Au Parti ivoirien des travailleurs (Pit), nous estimons que la propreté du pays et surtout de la cité abidjanaise n’est pas négociable. Nous avons le portefeuille du ministère de l’Environnement, des eaux et forêt. Et la gestion des ordures ménagères relevait de nos prérogatives. Beaucoup d’études ont été effectuées et des partenariats noués pour assainir la ville. Malheureusement, la volonté politique a fait défaut. Comprenez que la volonté politique ne peut venir que de celui qui a l’autorité suprême. Pour nous, la prise en compte de l’environnement et de la gestion des ordures doit être une des priorités et doit pouvoir bénéficier d’un budget conséquent. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. En effet, le budget affecté à ces activités occupe la portion congrue. De façon pratique, il faut laisser aux collectivités territoriales, le soin de s’occuper, chacun à son niveau, de la gestion des ordures en l’aidant à avoir tous les équipements. En effet, une fois que cela est fait, le maire ou le président de conseil général qui n’utilise pas les moyens de façon conséquente pour gérer son environnement doit être démis et remplacé. Il est insupportable de voir des gens prendre cet argent pour en faire leur gain personnel. Par ailleurs, pour le traitement des déchets, il faut créer des centres de valorisation des déchets. Le candidat Francis Wodié peut faire avancer les choses.
A combien peut-on estimer tous ces projets?
Certes, ce type de projet demande des moyens conséquents. Mais je dois aussi ajouter qu’ils existent. Seulement, il faut savoir les répartir dans les secteurs prioritaires notamment l’environnement, l’école et la santé. Je regrette que dans ce pays, l’on préfère utiliser ces moyens à des fins propagandistes aux antipodes de l’intérêt général. De façon concrète, l’assainissement d’une ville comme Abidjan nécessite au moins 50 à 100 milliards Fcfa. Cet argent doit servir à remettre en état les infrastructures, à refaire les canalisations ainsi qu’à renforcer le système d’évacuation des eaux usées. Une fois que ces investissements sont réalisés, le reste coulera de source. Je veux dire qu’il sera moins coûteux.
Entretien réalisé par Lanciné Bakayoko