PARIS - Un militaire ivoirien, témoin dans l`enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer en Côte d`Ivoire en 2004, affirme dans un reportage diffusé vendredi pendant l`émission 19-20 de France 3 que le journaliste franco-canadien a été enterré à une vingtaine de kilomètres au nord d`Abidjan.
Le journaliste de France 3, Joseph Tual, a interviewé Alain Gossé, sergent-chef "au service logistique de la présidence de Côte d`Ivoire", qui a déjà témoigné devant le juge français Patrick Ramaël, chargé de cette enquête.
Le militaire affirme avoir vu et parlé au journaliste détenu dans une "cellule" de la présidence ivoirienne, où il avait été amené par "deux équipes de commandos" le 16 avril 2004, jour de sa disparition. M. Kieffer, dont le corps n`a jamais été retrouvé, aurait été tué "par erreur", selon M. Gossé.
Le militaire ivoirien, qui a quitté la Côte d`Ivoire depuis 2009, désigne une petite lande de terre de plusieurs centaines de mètres carrés, envahie par les herbes, située à une vingtaine de kilomètres d`Abidjan, comme l`endroit où a été enterré M. Kieffer.
L`équipe de France 3 qui s`est rendue sur place a notamment pu y constater la présence de policiers ivoiriens, conformément aux déclarations du témoin.
Selon plusieurs sources proches du dossier, le juge Patrick Ramaël devait procéder à des fouilles sur ce terrain lors d`un déplacement en Côte d`Ivoire début octobre.
Mais le magistrat, dont le déplacement avait reçu l`aval des autorités ivoiriennes, n`avait finalement pu procéder à aucun acte, faute d`avoir pu bénéficier sur place de la collaboration de ses homologues.
L`enquête menée en France sur la disparition du journaliste, qui travaillait notamment sur la filière cacao, s`est orientée vers des cercles proches du président Laurent Gbagbo, candidat à sa succession à l`élection présidentielle qui se tient dimanche.
Le journaliste de France 3, Joseph Tual, a interviewé Alain Gossé, sergent-chef "au service logistique de la présidence de Côte d`Ivoire", qui a déjà témoigné devant le juge français Patrick Ramaël, chargé de cette enquête.
Le militaire affirme avoir vu et parlé au journaliste détenu dans une "cellule" de la présidence ivoirienne, où il avait été amené par "deux équipes de commandos" le 16 avril 2004, jour de sa disparition. M. Kieffer, dont le corps n`a jamais été retrouvé, aurait été tué "par erreur", selon M. Gossé.
Le militaire ivoirien, qui a quitté la Côte d`Ivoire depuis 2009, désigne une petite lande de terre de plusieurs centaines de mètres carrés, envahie par les herbes, située à une vingtaine de kilomètres d`Abidjan, comme l`endroit où a été enterré M. Kieffer.
L`équipe de France 3 qui s`est rendue sur place a notamment pu y constater la présence de policiers ivoiriens, conformément aux déclarations du témoin.
Selon plusieurs sources proches du dossier, le juge Patrick Ramaël devait procéder à des fouilles sur ce terrain lors d`un déplacement en Côte d`Ivoire début octobre.
Mais le magistrat, dont le déplacement avait reçu l`aval des autorités ivoiriennes, n`avait finalement pu procéder à aucun acte, faute d`avoir pu bénéficier sur place de la collaboration de ses homologues.
L`enquête menée en France sur la disparition du journaliste, qui travaillait notamment sur la filière cacao, s`est orientée vers des cercles proches du président Laurent Gbagbo, candidat à sa succession à l`élection présidentielle qui se tient dimanche.