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Politique Publié le dimanche 31 octobre 2010 | Partis Politiques

Meeting de clôture/Gbagbo : "Je demande pardon à mes adversaires politiques…"

© Partis Politiques
President Laurent Gbagbo casts his ballot in the first round of presidential elections in Abidjan, Ivory Coast, Sunday Nov. 31, 2010.
President Laurent Gbagbo casts his ballot in the first round of presidential elections in Abidjan, Ivory Coast, Sunday Nov. 31, 2010. The West African nation of Ivory Coast held a long-awaited presidential election Sunday, the first since civil war erupted in 2002 and split the world`s leading cocoa producer in half. Millions of people here are hoping the repeatedly delayed poll will reunite the divided country and restore stability after more than a decade of chaos and tension.
L’humilité précède la gloire dit l’écriture sainte. Gbagbo en fait au quotidien la démonstration. Dans un stade Félix Houphouët Boigny plein comme un œuf, de l’intérieur comme de l’extérieur-du jamais vu de mémoire d’ivoiriens-, Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle de ce 31 octobre 2010, a au cours de son dernier meeting de campagne, magnifié véritablement la politique ».Ce, à travers son attitude.

En effet, s’adressant ce vendredi à ses adversaires politiques, il dira : « Nous sommes à la fin de la campagne électorale, si j’ai dit des mots qui les ont blessés ou humiliés, je leur demande de me pardonner. De mon côté, tout ce qu’ils ont pu dire de méchant sur ma personne est déjà oublié ».Et pour cause ! Gbagbo conçoit cela comme « le jeu de la campagne électorale ».Sans plus.

Le plus important, pour un pays qui est « rentré en guerre contre lui-même dans la nuit du 19 septembre 2002 », c’est d’abord, à regarder de près le comportement du Président Gbagbo, de rendre gloire au tout puissant et remercier les ivoiriens qui ont permis au pays de ne pas disparaître devant la tempête. « La Côte d’Ivoire, a-t-il rappelé, vient de loin. Beaucoup avait donné mon pays pour mort, seule l’aide de Dieu m’a permis de résister et faire face à tous les dangers. Le 19 septembre 2002 a été un jour funeste, mais pas un jour d’enterrement. Oui, nous sommes debout ».

Comme tout croyant, le chef de l’Etat sortant, s’en remet toujours au seigneur : « tout ce que dieu fait est bon », reconnaît-il. La guerre est arrivée au pays. Il faut pouvoir tirer les leçons de cette crise : «Il ne faut jamais laisser les autres s’occuper de notre problème ».

Evidemment, après avoir parcouru bien de continents et de pays pour arriver à la paix, l’avènement de l’Accord politique de Ouagadougou a permis d’obtenir des avancées notables sur le chemin de la paix. Contrairement aux autres accords signés.

Au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à tourner définitivement le dos à la crise à travers la tenue de ces élections du 31 octobre prochain, comment ne pas remercier tous ceux qui y ont largement contribué ? Gbagbo cite, entre autres : Thabo Mbeki, Dos santos, Blaise Compaoré, Guillaume Soro. Le dernier cité, a accepté la main que lui a tendu le Président de la République de Côte d’Ivoire. Ce qui a accéléré les choses. Partout où les chefs rebelles ont refusé la main tendue du pouvoir, le pire n’a jamais été loin. Il faut se rappeler John Garang au Soudan, Sanwibi , Angola,Fodé Sanko en Sierra Leone,etc.

A ces personnalités remerciées par Gbagbo, s’ajoute la Cedeao qui a intériorisé l’Apo. Le n°1 ivoirien n’a pas oublié les artistes qui l’ont accompagné lors de sa campagne et même ceux qui n’ont pas fait partie de ses convois.

La mobilisation réussie de fort belle manière par les militants et sympathisants du candidat de la majorité présidentielle, augure de ce qui va se passer au soir du 31 octobre 2010 :Un jour nouveau va se lever sur la Côte d’Ivoire avec à sa tête, Laurent Gbagbo, l’homme de la situation. Celui là même qui donne de l’espoir et de l’espérance avec l’assurance Mutuelle Universelle, l’école gratuite, le remède au chômage des jeunes par la création d’emplois. La transformation du cacao dans les usines qui verront le jour dans les régions productrices de cette matière première. Ce sont 8000 instituteurs et 4000 enseignants du secondaire qui seront prochainement recrutés à la fonction publique. De même que le personnel de santé sera recruté. Sans oublier la construction de lycées de jeunes filles avec internat à Bondoukou, Khorogo, Odienné…
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