Qu’est ce qui est réellement passé à la Commission Electorale Indépendante pour que les résultats provisoires du scrutin présidentiel proclamés fassent l’objet de contestation de la part du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire? C’est l’interrogation qui alimente toutes les causeries en cette période.
La CEI, au regard de certains indices, a péché dans le report des voix. Disons le tout net, la machine de l’institution dirigée par le président Youssouf Bakayoko a été grippée. A preuve, des fraudes sont constatées dans les résultats de certaines régions. C’est le Pdci qui a levé le lièvre après constat de ces graves irrégularités. Des chiffres auraient été manipulés. Sur la question, le siège de la CEI centrale et les Cei locales se rejettent la responsabilité. Où exactement ces mascarades ont été orchestrées ? Difficile de répondre à l’état actuel de cette affaire. Mais, ce qui est certain, c’est que plusieurs résultats communiqués, ne reflètent pas la vérité. Ces cas sont légion dans plusieurs départements. Abengourou, Soubré, Lakota, Aboisso, Tanda, pour ne citer que ces localités, des agents de la Commission Electorale Indépendante ont fait du faux en communiquant de faux chiffres à leur siège. Cette attitude peu recommandable a causé un lourd préjudice à des candidats notamment à celui du Pdci. Les preuves avancées accablent l’institution en charge des élections. On a pour preuve matérielles, le résultat du département d’Abengourou livré par la Cei. Dans cette circonscription, la commission indépendante( ?) a donné comme suffrages exprimés 52 103. Mais curieusement, ce chiffre tranche avec le total des voix obtenues par les 14 candidats qui s’élèvent à 63 166 voix, soit un bonus de 11063 voix accordées gracieusement par des agents véreux de la Cei. Véritable scandale que le bon sens ne peut accepter. Mais les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils savent que certains agents de la Cei ont été soudoyés. Naturellement, ce secret qui ne peut pas rester longtemps caché est en train d’être livré par des langues indiscrètes. De faux procès verbaux ont été introduits à la commission centrale par la complicité de certains collaborateurs du président Youssouf Bakayoko.25 procès verbaux signés par une seule personne ont été découverts dans les locaux de la Cei. Aussi des chiffres auraient été transformés dans les Cei locales moyennant des billets de banque. Des sources sont formelles, le pouvoir a mis en jeu un bon pactole pour cette opération de charme. Malheureusement, l’argent a pris le dessus sur la raison et la bonne foi.
Jérôme N’dri
La CEI, au regard de certains indices, a péché dans le report des voix. Disons le tout net, la machine de l’institution dirigée par le président Youssouf Bakayoko a été grippée. A preuve, des fraudes sont constatées dans les résultats de certaines régions. C’est le Pdci qui a levé le lièvre après constat de ces graves irrégularités. Des chiffres auraient été manipulés. Sur la question, le siège de la CEI centrale et les Cei locales se rejettent la responsabilité. Où exactement ces mascarades ont été orchestrées ? Difficile de répondre à l’état actuel de cette affaire. Mais, ce qui est certain, c’est que plusieurs résultats communiqués, ne reflètent pas la vérité. Ces cas sont légion dans plusieurs départements. Abengourou, Soubré, Lakota, Aboisso, Tanda, pour ne citer que ces localités, des agents de la Commission Electorale Indépendante ont fait du faux en communiquant de faux chiffres à leur siège. Cette attitude peu recommandable a causé un lourd préjudice à des candidats notamment à celui du Pdci. Les preuves avancées accablent l’institution en charge des élections. On a pour preuve matérielles, le résultat du département d’Abengourou livré par la Cei. Dans cette circonscription, la commission indépendante( ?) a donné comme suffrages exprimés 52 103. Mais curieusement, ce chiffre tranche avec le total des voix obtenues par les 14 candidats qui s’élèvent à 63 166 voix, soit un bonus de 11063 voix accordées gracieusement par des agents véreux de la Cei. Véritable scandale que le bon sens ne peut accepter. Mais les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils savent que certains agents de la Cei ont été soudoyés. Naturellement, ce secret qui ne peut pas rester longtemps caché est en train d’être livré par des langues indiscrètes. De faux procès verbaux ont été introduits à la commission centrale par la complicité de certains collaborateurs du président Youssouf Bakayoko.25 procès verbaux signés par une seule personne ont été découverts dans les locaux de la Cei. Aussi des chiffres auraient été transformés dans les Cei locales moyennant des billets de banque. Des sources sont formelles, le pouvoir a mis en jeu un bon pactole pour cette opération de charme. Malheureusement, l’argent a pris le dessus sur la raison et la bonne foi.
Jérôme N’dri
