Les entraîneurs sans licence-A CAF ne seront plus admis à diriger des clubs de Ligue 1. La mesure introduite par la CAF prend effet à compter de maintenant. Certains entraîneurs locaux sont désorientés.
Une mesure de la Confédération africaine de football (CAF) est en train de créer un petit feu de brousse chez les entraîneurs locaux. Un tournant pour le football. La mesure qui touche les entraîneurs et encadreurs de football est claire comme l’eau de roche. Tous les entraîneurs de la Ligue 1 doivent (désormais) avoir la licence-A CAF jusqu’en 2012. Cette dernière permet non seulement d’entraîner en Ligue 1 en Côte d’Ivoire mais aussi en Afrique. Comme on le voit, le développement du football africain passe par une bonne formation des entraîneurs. « Il y a 31 entraîneurs ivoiriens qui possèdent la fameuse licence-A CAF) », a révélé, le président des entraîneurs de Côte d’Ivoire, Kaé Oulaï Gabriel, dans une interview accordée au quotidien sportif Supersport. Malheureusement, la formation et les moyens ne sont pas toujours à la portée des bourses car il faut payer pour acquérir la formation. Pour le football ivoirien, des stages de formation sont au programme chaque année au centre technique national situé à Bingerville. D’autres stages de remise à niveau sont prévus et dirigés par des instructeurs CAF ou FIFA. Que prévoit le programme ? Il concerne la théorie du football, de l’entraînement, de la pratique pédagogique, de la loi de jeu, de la médecine sportive et de l’administration. Les formations sur l’étendue du continent sont dispensées en anglais, en arabe ou en portugais en dehors du français. L’aptitude physique est également prise en compte. En Côte d’Ivoire, la formation est sanctionnée par un diplôme pour ceux ayant obtenu une moyenne générale supérieure ou égale à 12/20. Le sésame. Les objectifs de la CAF à travers cette mesure visent à promouvoir et à fixer des repères en matière d’entraînement. Ce qui conduira à la reconnaissance des entraîneurs africains pour leur compétence, leur connaissance du football et leur expérience. Mieux, elle servira de plate-forme pour professionnaliser le secteur.
Guy-Florentin Yaméogo
Une mesure de la Confédération africaine de football (CAF) est en train de créer un petit feu de brousse chez les entraîneurs locaux. Un tournant pour le football. La mesure qui touche les entraîneurs et encadreurs de football est claire comme l’eau de roche. Tous les entraîneurs de la Ligue 1 doivent (désormais) avoir la licence-A CAF jusqu’en 2012. Cette dernière permet non seulement d’entraîner en Ligue 1 en Côte d’Ivoire mais aussi en Afrique. Comme on le voit, le développement du football africain passe par une bonne formation des entraîneurs. « Il y a 31 entraîneurs ivoiriens qui possèdent la fameuse licence-A CAF) », a révélé, le président des entraîneurs de Côte d’Ivoire, Kaé Oulaï Gabriel, dans une interview accordée au quotidien sportif Supersport. Malheureusement, la formation et les moyens ne sont pas toujours à la portée des bourses car il faut payer pour acquérir la formation. Pour le football ivoirien, des stages de formation sont au programme chaque année au centre technique national situé à Bingerville. D’autres stages de remise à niveau sont prévus et dirigés par des instructeurs CAF ou FIFA. Que prévoit le programme ? Il concerne la théorie du football, de l’entraînement, de la pratique pédagogique, de la loi de jeu, de la médecine sportive et de l’administration. Les formations sur l’étendue du continent sont dispensées en anglais, en arabe ou en portugais en dehors du français. L’aptitude physique est également prise en compte. En Côte d’Ivoire, la formation est sanctionnée par un diplôme pour ceux ayant obtenu une moyenne générale supérieure ou égale à 12/20. Le sésame. Les objectifs de la CAF à travers cette mesure visent à promouvoir et à fixer des repères en matière d’entraînement. Ce qui conduira à la reconnaissance des entraîneurs africains pour leur compétence, leur connaissance du football et leur expérience. Mieux, elle servira de plate-forme pour professionnaliser le secteur.
Guy-Florentin Yaméogo
