Les Eléphants locaux jouent gros aujourd’hui à 15h Gmt face aux Ecureuils du Bénin à l’occasion de la deuxième journée du Groupe B de la quatrième édition du tournoi de l’Uemoa qui se déroule du 7 au 14 novembre à Niamey (Niger). Avant cette rencontre très capitale, le capitaine de la sélection ivoirienne, Yeboua Daniel, se dit confiant et dévoile l’ambiance qui règne dans le groupe.
Alors, vous avez évacué la joie de la belle victoire (2-0) contre le Mali ?
Bien sûr. Nous avons déjà savouré cette victoire qui nous met en confiance pour la suite de la compétition. Vous savez, nous tenons à remporter pour la troisième fois cette coupe de l’Uemoa qui nous tient à cœur. C’est une compétition qui permet à chaque pays participant de jauger du niveau de son championnat national. Mes amis et moi sommes donc conscients de l’enjeu. Voilà pourquoi, cette belle victoire d’entrée contre le Mali nous réjouit énormément.
Mais elle n’a pas été quand même facile…
C’est normal qu’elle n’ait pas été facile. Le Mali est quand même un grand pays de football. Et puis, cette sélection n’est pas venue à Niamey en touriste. En plus, c’était le premier match de chaque équipe. Mais, il y a aussi le fait que les Maliens sont toujours très engagés quand il s’agit de jouer contre les Ivoiriens. Quelque soit la catégorie de l’équipe ivoirienne qui est en face d’eux. Vous les avez d’ailleurs vus très engagés. Heureusement que nous réussissons toujours à les battre. Nous avons donc confirmé notre hégémonie sur eux. Maintenant, il nous reste à aller jusqu’au bout. Parce qu’il ne suffit pas de gagner le premier match contre le Mali et dire qu’on a gagné le trophée.
Selon vous, qu’est-ce qui a vraiment fait la différence dans ce match contre le Mali ?
C’est le réalisme. Nous avons été très réalistes en concrétisant nos deux actions de buts. Le match étant très engagé, il fallait réussir à marquer. C’est vrai que nous avons raté d’autres actions nettes de buts. Mais, l’essentiel a été fait. Il ne faut pas aussi oublier que les Maliens ont eu eux-aussi des actions nettes de buts. Mais, ils n’ont pas pu les concrétiser. Au finish, je pense que nous avons eu beaucoup de baraka. De toutes les façons, ça fait partie des réalités du football.
Justement, votre apport a été plus que primordial dans ce match. On vous a senti très motivé…
C’est normal que je sois motivé. Non seulement je suis l’un des doyens de cette sélection, mais aussi et surtout le capitaine. Je dois donc donner l’exemple. J’ai décidé de mettre mes coéquipiers en confiance. Mais, je dois préciser que ma prestation a été rendue facile par mes coéquipiers. Ils se sont aussi donnés à fond.
Décrivez-nous un peu cette action nette de but des Maliens de la 86e mn où vous avez sorti le grand jeu…
Effectivement, c’était une action dangereuse de but pour les Maliens. Mais, je dois avouer que j’ai eu le reflexe qu’il fallait. C’est aussi le fruit de la préparation. Parce que pendant les entraînements à l’Asec (ndlr : son club) et même avec le coach Kipré Gogoua (ndlr : entraîneur des gardiens de buts des Eléphants locaux), je répète ce genre de réflexe. Mais, je le rappelle : j’ai fait mon travail pour ne pas qu’on encaisse de but, mais mes coéquipiers ont été aussi très utiles. Ils m’ont aidé à me surclasser. C’est la solidarité dans notre équipe.
Et ce pénalty raté des Maliens à la 44e mn. Est-ce la conséquence de votre sang froid ou de la malchance du tireur ?
Je ne peux pas vous donner de précision. Mais, une chose est sûre. C’est que j’ai suivi le joueur malien au moment où il voulait tirer le ballon. J’ai eu l’impression qu’il n’avait pas confiance en lui. J’ai donc plongé du côté où il a mis le ballon. Et tant mieux pour nous. Je crois que c’était le tournant du match.
A la veille du match, on vous a vu vous concentrer dans la soirée à l’hôtel. C’était un conseil de guerre ?
Nous nous sommes réunis à huis clos pour nous parler. Pour nous, les entraîneurs avaient fini leur boulot. Le coach nous a confié entièrement cette compétition. Il nous a dit de jouer notre football. Il nous revenait donc de jouer notre partition. A cette réunion, chacun a donné son avis sur ce match. Je crois que la force d’un groupe, c’est de privilégier l’essentiel qui est la solidarité. Pour le moment, nous sommes sur la bonne voie.
Parlons un peu de votre nouveau rôle de capitaine. Pensez-vous que vous êtes bien écouté par vos coéquipiers ?
Je voudrais d’abord profiter de votre canal pour remercier le coach Kouadio Georges qui m’a fait confiance. Sans oublier mes coéquipiers qui ont accepté d’être solidaire de cette lourde responsabilité. Pour répondre à votre question, je dirais que mes coéquipiers sont très attentifs à tous mes conseils. Ils sont respectueux des décisions que nous prenons de commun accord.
Votre rôle de titulaire en équipe nationale A est certainement un poids dans la balance…
Non, je ne pense pas. Ils sont plutôt attentifs à mes conseils parce que je leur parle avec beaucoup de respect. Je joue le jeu de la démocratie. Chacun donne son avis sur un fait avant que nous ne prenions la décision.
Revenons au tournoi de l’Uemoa. Le Bénin, le prochain adversaire semble être un gros obstacle…
Je l’ai déjà dit plus haut, tous les matches ne seront pas faciles. Nous sommes l’équipe à abattre. Puisque, nous avons remporté deux fois cette compétition sur les trois éditions passées. Le Bénin viendra donc nous contrarier. Il semble que cette équipe regorge au moins huit titulaires de l’équipe nationale A du Bénin. Pour nous, un match de football se joue sur le terrain. Les Béninois ne nous effraient donc pas. Ils nous trouveront sur leur chemin. Nous sommes obligés de les gagner afin de conforter notre place de leader.
Pensez-vous concrètement que cette équipe ivoirienne a tous les moyens pour remporter ce trophée de l’Uemoa ?
Je pense sincèrement que vu l’état d’esprit qui règne dans notre groupe, nous avons les moyens d’être sur le podium pour la troisième fois. S’il y a des joueurs qui ont déjà goûté aux délices de cette coupe, il y en a qui brûlent d’envie de le faire. Nous sommes mobilisés pour la même cause.
Fif.ci
Alors, vous avez évacué la joie de la belle victoire (2-0) contre le Mali ?
Bien sûr. Nous avons déjà savouré cette victoire qui nous met en confiance pour la suite de la compétition. Vous savez, nous tenons à remporter pour la troisième fois cette coupe de l’Uemoa qui nous tient à cœur. C’est une compétition qui permet à chaque pays participant de jauger du niveau de son championnat national. Mes amis et moi sommes donc conscients de l’enjeu. Voilà pourquoi, cette belle victoire d’entrée contre le Mali nous réjouit énormément.
Mais elle n’a pas été quand même facile…
C’est normal qu’elle n’ait pas été facile. Le Mali est quand même un grand pays de football. Et puis, cette sélection n’est pas venue à Niamey en touriste. En plus, c’était le premier match de chaque équipe. Mais, il y a aussi le fait que les Maliens sont toujours très engagés quand il s’agit de jouer contre les Ivoiriens. Quelque soit la catégorie de l’équipe ivoirienne qui est en face d’eux. Vous les avez d’ailleurs vus très engagés. Heureusement que nous réussissons toujours à les battre. Nous avons donc confirmé notre hégémonie sur eux. Maintenant, il nous reste à aller jusqu’au bout. Parce qu’il ne suffit pas de gagner le premier match contre le Mali et dire qu’on a gagné le trophée.
Selon vous, qu’est-ce qui a vraiment fait la différence dans ce match contre le Mali ?
C’est le réalisme. Nous avons été très réalistes en concrétisant nos deux actions de buts. Le match étant très engagé, il fallait réussir à marquer. C’est vrai que nous avons raté d’autres actions nettes de buts. Mais, l’essentiel a été fait. Il ne faut pas aussi oublier que les Maliens ont eu eux-aussi des actions nettes de buts. Mais, ils n’ont pas pu les concrétiser. Au finish, je pense que nous avons eu beaucoup de baraka. De toutes les façons, ça fait partie des réalités du football.
Justement, votre apport a été plus que primordial dans ce match. On vous a senti très motivé…
C’est normal que je sois motivé. Non seulement je suis l’un des doyens de cette sélection, mais aussi et surtout le capitaine. Je dois donc donner l’exemple. J’ai décidé de mettre mes coéquipiers en confiance. Mais, je dois préciser que ma prestation a été rendue facile par mes coéquipiers. Ils se sont aussi donnés à fond.
Décrivez-nous un peu cette action nette de but des Maliens de la 86e mn où vous avez sorti le grand jeu…
Effectivement, c’était une action dangereuse de but pour les Maliens. Mais, je dois avouer que j’ai eu le reflexe qu’il fallait. C’est aussi le fruit de la préparation. Parce que pendant les entraînements à l’Asec (ndlr : son club) et même avec le coach Kipré Gogoua (ndlr : entraîneur des gardiens de buts des Eléphants locaux), je répète ce genre de réflexe. Mais, je le rappelle : j’ai fait mon travail pour ne pas qu’on encaisse de but, mais mes coéquipiers ont été aussi très utiles. Ils m’ont aidé à me surclasser. C’est la solidarité dans notre équipe.
Et ce pénalty raté des Maliens à la 44e mn. Est-ce la conséquence de votre sang froid ou de la malchance du tireur ?
Je ne peux pas vous donner de précision. Mais, une chose est sûre. C’est que j’ai suivi le joueur malien au moment où il voulait tirer le ballon. J’ai eu l’impression qu’il n’avait pas confiance en lui. J’ai donc plongé du côté où il a mis le ballon. Et tant mieux pour nous. Je crois que c’était le tournant du match.
A la veille du match, on vous a vu vous concentrer dans la soirée à l’hôtel. C’était un conseil de guerre ?
Nous nous sommes réunis à huis clos pour nous parler. Pour nous, les entraîneurs avaient fini leur boulot. Le coach nous a confié entièrement cette compétition. Il nous a dit de jouer notre football. Il nous revenait donc de jouer notre partition. A cette réunion, chacun a donné son avis sur ce match. Je crois que la force d’un groupe, c’est de privilégier l’essentiel qui est la solidarité. Pour le moment, nous sommes sur la bonne voie.
Parlons un peu de votre nouveau rôle de capitaine. Pensez-vous que vous êtes bien écouté par vos coéquipiers ?
Je voudrais d’abord profiter de votre canal pour remercier le coach Kouadio Georges qui m’a fait confiance. Sans oublier mes coéquipiers qui ont accepté d’être solidaire de cette lourde responsabilité. Pour répondre à votre question, je dirais que mes coéquipiers sont très attentifs à tous mes conseils. Ils sont respectueux des décisions que nous prenons de commun accord.
Votre rôle de titulaire en équipe nationale A est certainement un poids dans la balance…
Non, je ne pense pas. Ils sont plutôt attentifs à mes conseils parce que je leur parle avec beaucoup de respect. Je joue le jeu de la démocratie. Chacun donne son avis sur un fait avant que nous ne prenions la décision.
Revenons au tournoi de l’Uemoa. Le Bénin, le prochain adversaire semble être un gros obstacle…
Je l’ai déjà dit plus haut, tous les matches ne seront pas faciles. Nous sommes l’équipe à abattre. Puisque, nous avons remporté deux fois cette compétition sur les trois éditions passées. Le Bénin viendra donc nous contrarier. Il semble que cette équipe regorge au moins huit titulaires de l’équipe nationale A du Bénin. Pour nous, un match de football se joue sur le terrain. Les Béninois ne nous effraient donc pas. Ils nous trouveront sur leur chemin. Nous sommes obligés de les gagner afin de conforter notre place de leader.
Pensez-vous concrètement que cette équipe ivoirienne a tous les moyens pour remporter ce trophée de l’Uemoa ?
Je pense sincèrement que vu l’état d’esprit qui règne dans notre groupe, nous avons les moyens d’être sur le podium pour la troisième fois. S’il y a des joueurs qui ont déjà goûté aux délices de cette coupe, il y en a qui brûlent d’envie de le faire. Nous sommes mobilisés pour la même cause.
Fif.ci