Le parjure est à son summum. Youssouf Bakayoko a ravalé sa vomissure abjecte. Il faut le mettre aux arrêts et l’amener devant les juridictions compétentes pour qu’il réponde de son acte de haute trahison. La vie des Ivoiriens en dépend.
La majorité présidentielle qui a soutenu la candidature de Laurent Gbagbo, est mise devant les faits accomplis. Elle qui attendait dans le respect du droit et qui avait fondé une confiance aveugle en Youssouf Bakayoko, doit désormais revoir sa stratégie : elle doit quitter le terrain du verbe pour retrousser les manches et ramener le Rhdp du désordre où cette coalition l’invite. Car, ce qui a été donné de voir sur les chaînes de télévisions étrangères amène à réfléchir. Au moment où l’opinion nationale a les yeux tournés vers le Conseil constitutionnel, comme le voudrait la Constitution ivoirienne, ce qui est une démarche légale, le Président de la Commission électorale indépendante Youssouf Bakayoko, s’est retrouvé seul, à l’hôtel du Golf où il a, au grand mépris de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), communiqué aux médias internationaux les résultats partiels du second tour d’une élection présidentielle qui ne concerne que les Ivoiriens. Youssouf Bakayoko, sous l’instigation les regards et les consignes de son candidat Alassane Dramane Ouattara. Ce, en dépit de la balise constitutionnelle. « En cas d’évènements ou circonstances graves, notamment d’atteinte à l’intégrité du territoire ou de catastrophes naturelles rendant impossible le déroulement normal des élections ou la proclamation des résultats, le Président de la Commission chargée des élections saisit immédiatement le Conseil constitutionnel aux fins de constatation de cette situation. Le Conseil constitutionnel décide dans les vingt-quatre heures, de l’arrêt ou de la poursuite des opérations électorales ou de suspendre la proclamation des résultats. Le Président de la République en informe la Nation par message. Il demeure en fonction. Dans le cas où le Conseil constitutionnel ordonne l’arrêt des opérations électorales ou décide de la suspension de la proclamation des résultats, la Commission chargée des élections établit et lui communique quotidiennement un état de l’évolution de la situation. Lorsque le Conseil constitutionnel constate la cessation de ces évènements ou circonstances graves, il fixe un nouveau délai qui ne peut excéder trente jours pour la proclamation des résultats et quatre-vingt-dix jours pour la tenue des élections ». Rétablit l’ordre la Constitution ivoirienne votée en 2000 à l’unanimité des peuples de Côte d’Ivoire. Le diplomate Youssouf Bakayoko qui a prêté serment devant les Ivoiriens de garantir l’équité, la transparence de la Cei est depuis hier après-midi, classé dans la catégorie des personnes coupables de parjure. De ce fait, le Président de la Cei devait être poursuivi devant les juridictions compétentes, pour haute trahison. Mis aux arrêts et livré à la justice, Youssouf Bakayoko doit répondre de ses actes. Pour avoir ignoré les résultats des autres régions favorables au candidat de Lmp et en validant aux mépris des textes de la Cei, les résultats favorables des votes au Nord, au Centre et à l’Ouest, pourtant contestés par les observateurs internationaux, c’est un véritable hold-up qu’opère Youssouf Bakayoko. Car, après cinq jours d’attente – le second tour s’est déroulé le dimanche 28 novembre 2010-, Youssouf Bakayoko aurait pu publier l’ensemble des résultats de toutes les circonscriptions électorales qui sont en sa possession comme il l’avait lui-même promis aux électeurs pour les rassurer. Mais, il s’est illustré de la plus minable des manières. En fuyant les canaux nationaux de diffusion d’informations que sont la radio et la télévision nationales, pour se cacher et livrer aux médias occidentaux, les résultats d’un vote dont les Ivoiriens attendent beaucoup pour être situer sur le nom de leur futur Président de la République, Youssouf Bakayoko expose gravement son pays à toutes sortes de dérives. Il met en danger la vie de ses concitoyens. Il sera seul responsable de ce qui adviendra à la Côte d’Ivoire. Pour le reste, la Côte d’Ivoire doit garder sa sérénité. Car, cette élection présidentielle n’est pas organisée pour faire plaisir aux médias étrangers comme le pense Youssouf Bakayoko et son candidat Alassane Dramane Ouattara. Son premier et seul objectif, c’est de sortir la Côte d’Ivoire des Ivoiriens d’une crise qui dure depuis plus de huit ans.
S. Allard
La majorité présidentielle qui a soutenu la candidature de Laurent Gbagbo, est mise devant les faits accomplis. Elle qui attendait dans le respect du droit et qui avait fondé une confiance aveugle en Youssouf Bakayoko, doit désormais revoir sa stratégie : elle doit quitter le terrain du verbe pour retrousser les manches et ramener le Rhdp du désordre où cette coalition l’invite. Car, ce qui a été donné de voir sur les chaînes de télévisions étrangères amène à réfléchir. Au moment où l’opinion nationale a les yeux tournés vers le Conseil constitutionnel, comme le voudrait la Constitution ivoirienne, ce qui est une démarche légale, le Président de la Commission électorale indépendante Youssouf Bakayoko, s’est retrouvé seul, à l’hôtel du Golf où il a, au grand mépris de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), communiqué aux médias internationaux les résultats partiels du second tour d’une élection présidentielle qui ne concerne que les Ivoiriens. Youssouf Bakayoko, sous l’instigation les regards et les consignes de son candidat Alassane Dramane Ouattara. Ce, en dépit de la balise constitutionnelle. « En cas d’évènements ou circonstances graves, notamment d’atteinte à l’intégrité du territoire ou de catastrophes naturelles rendant impossible le déroulement normal des élections ou la proclamation des résultats, le Président de la Commission chargée des élections saisit immédiatement le Conseil constitutionnel aux fins de constatation de cette situation. Le Conseil constitutionnel décide dans les vingt-quatre heures, de l’arrêt ou de la poursuite des opérations électorales ou de suspendre la proclamation des résultats. Le Président de la République en informe la Nation par message. Il demeure en fonction. Dans le cas où le Conseil constitutionnel ordonne l’arrêt des opérations électorales ou décide de la suspension de la proclamation des résultats, la Commission chargée des élections établit et lui communique quotidiennement un état de l’évolution de la situation. Lorsque le Conseil constitutionnel constate la cessation de ces évènements ou circonstances graves, il fixe un nouveau délai qui ne peut excéder trente jours pour la proclamation des résultats et quatre-vingt-dix jours pour la tenue des élections ». Rétablit l’ordre la Constitution ivoirienne votée en 2000 à l’unanimité des peuples de Côte d’Ivoire. Le diplomate Youssouf Bakayoko qui a prêté serment devant les Ivoiriens de garantir l’équité, la transparence de la Cei est depuis hier après-midi, classé dans la catégorie des personnes coupables de parjure. De ce fait, le Président de la Cei devait être poursuivi devant les juridictions compétentes, pour haute trahison. Mis aux arrêts et livré à la justice, Youssouf Bakayoko doit répondre de ses actes. Pour avoir ignoré les résultats des autres régions favorables au candidat de Lmp et en validant aux mépris des textes de la Cei, les résultats favorables des votes au Nord, au Centre et à l’Ouest, pourtant contestés par les observateurs internationaux, c’est un véritable hold-up qu’opère Youssouf Bakayoko. Car, après cinq jours d’attente – le second tour s’est déroulé le dimanche 28 novembre 2010-, Youssouf Bakayoko aurait pu publier l’ensemble des résultats de toutes les circonscriptions électorales qui sont en sa possession comme il l’avait lui-même promis aux électeurs pour les rassurer. Mais, il s’est illustré de la plus minable des manières. En fuyant les canaux nationaux de diffusion d’informations que sont la radio et la télévision nationales, pour se cacher et livrer aux médias occidentaux, les résultats d’un vote dont les Ivoiriens attendent beaucoup pour être situer sur le nom de leur futur Président de la République, Youssouf Bakayoko expose gravement son pays à toutes sortes de dérives. Il met en danger la vie de ses concitoyens. Il sera seul responsable de ce qui adviendra à la Côte d’Ivoire. Pour le reste, la Côte d’Ivoire doit garder sa sérénité. Car, cette élection présidentielle n’est pas organisée pour faire plaisir aux médias étrangers comme le pense Youssouf Bakayoko et son candidat Alassane Dramane Ouattara. Son premier et seul objectif, c’est de sortir la Côte d’Ivoire des Ivoiriens d’une crise qui dure depuis plus de huit ans.
S. Allard