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Politique Publié le vendredi 3 décembre 2010 | Le Temps

Qui est Alassane Dramane Ouattara devenu depuis peu, Ouattara Alassane?

Cet homme qui sera face au candidat de la Côte d’Ivoire le 28 novembre prochain et qui brigue le fauteuil présidentiel ?
Pour certains observateurs de la politique ivoirienne, il est insaisissable. D’autres, bien au contraire, ont fini par l’identifier : C’est le candidat de l’étranger toujours à l’écoute des intérêts de l’étranger, au détriment de ceux des Ivoiriens. On connaît Ouattara, grâce à ses attitudes et comportements. Car, comme le disent les psychologues, la parole révèle l’homme. Et Dramane Ouattara ne fait pas l’exception.
Aux Ivoiriens, il a commencé au début de sa saga, à se présenter comme étant le fils de Nabintou Cissé puis de Nabintou Ouattara. Expliquant, face à la curiosité des Ivoiriens, qu’il s’agissait de la même personne, dont le nom aurait changé du fait du mariage musulman qu’elle aurait contracté. Les doctes en islam, ont à ce jour, du mal à accepter cette explication. Mais pour la paix sociale, tous les Ivoiriens ont tourné la page illisible de son histoire personnelle avec sa génitrice qu’il fera naître tantôt à Dabou, tantôt à Odienné.
Quand un prestidigitateur s’introduit dans l’arène politique, les limites de l’impossible se rétrécissent fortement. A preuve, les Ivoiriens se souviennent comme si c’était hier, Alassane Dramane Ouattara, brandissant au Palais de congrès de l’Hôtel Ivoire, le passeport ivoirien (vert) tout neuf de son grand-père, Ibrahim Cissé né en 1868 à Gbélégban (Odienné). A l’occasion du forum de la réconciliation nationale initié par le Président fraîchement élu, Laurent Gbagbo, pour panser les plaies grâce à cette catharsis, les Ivoiriens (re) découvraient l’homme masqué, Ouattara, dans sa dimension de “ manipulateur “. Désireux de démontrer que sa mère et son père dont la Carte nationale d’identité a été établie selon lui le 20 mars 1963 à Dimbokro, sont tous les deux d’origine ivoirienne. Voici encore, quelques unes des “grandes” déclarations de Alassane Ouattara, cet homme incapable de citer en Côte d’Ivoire où il dit avoir fait son enfance, des noms de ses amis d’enfance, d’école primaire ou de quartier de Dimbokro :

- En 1995, il affirmait en visite en France devant les médias internationaux : « on m’empêche de me présenter parce que je suis du Nord et musulman...” Ce protestant ouvrait ainsi la boîte de pandore, en introduisant la religion et l’ethnicisme dans la politique. Pour la première fois de l’histoire du pays d’Houphouët, un candidat à l’élection présidentielle se faisait passer pour une victime, à cause de son appartenance religieuse et communautaire. Très grave...
- En 1999 il a dit : «Lorsque je frapperai ce régime, il tombera comme un fruit mûr» Henri Konan Bédié alors chef d’Etat, qui avait émis à l’encontre de Alassane Ouattara un mandat d’arrêt international pour faux et usage de faux sur la nationalité Ivoirienne», fera ainsi l’amère expérience du revanchard Ouattara qui, par le biais des jeunes gens “(des soldats de l’armée ivoirienne), l’enlèvera du pouvoir par un coup d’Etat : En décembre 1999. Dans l’effervescence de cette chute de son adversaire politique, Alassane en extase dira à ses militants ceci : «Quand un Ouattara dit quelque chose, il le fait».
- C’est ce même Ouattara Alassane qui en 2000, promettait : «... Si ma candidature est rejetée.... je rendrai ce pays ingouvernable...» Le président de la Cour suprême M. Tia Koné qui avait alors invalidé sa candidature, ne se doutait pas, à l’instar des Ivoiriens que Alassane Dramane Ouattara mettrait à exécution ses menaces.
- En 2002, à seulement deux à trois jours après l’attaque du 19 septembre, Ouattara réfugié au 43e Bima, répond à Affi N’Guessan qui sollicite l’activation des accords de défenses en faveur de la Côte d’Ivoire agressée, et la France. Croyant à une invasion étrangère. Parce qu’au début, on ne savait pas qui attaquait...
Et bien, Ouattara lui, savait très bien qui étaient ces assaillants. Il a alors répliqué en disant :
«... C’est une affaire interne à la Côte d’Ivoire, la France n’a pas à se mêler...”
Question : Comment le savait-il, on ne connaissait alors, ni Soro Guillaume, ni Tuo Fozié, ni Shérif Ousmane...
- En 2003, le Président Gbagbo de retour d’un voyage qu’il jugea fructueux avec Jacques Chirac, disait : «nous sommes d’accord que la priorité, c’est le désarmement...»
Réplique de Alassane Ouattara, précédé par Cissé Bacongo, à l’époque son répondeur automatique:
«...Non, non, la priorité, ce n’est pas le désarmement, la priorité c’est la question identitaire», sous-entendu, les rebelles doivent garder les armes jusqu’à ce que le problème “identitaire” ou de papier soit réglé...
- Affi N’Guessan et le Fpi exigent le désarmement avant les élections.
Réponse de Ouattara : “...on peut faire les élections sans désarmement,... il y a eu des élections en Irak et en Afghanistan sans qu’il n’y ait eu désarmement...”.
- A propos des Forces de Défense et de Sécurité nationale qu’il ne porte pas du tout dans son cœur et dont il attend réduire l’effectif quand il deviendra Président de la République, Alassane dira ceci : «ils doivent être désarmés»... Oui, ce politicien, sans sourire, voulait désarmer l’armée nationale. Du jamais vu. Sa haine contre les Fanci éclatera à la face du monde, quand, en pré campagne dans le V Baoulé, il se lâcha, à propos du pont reliant deux régions, que les soldats loyalistes avaient détruit en pleine guerre contre les assaillants venus du Nord. Déclarant net “...c’est un acte stupide”.
Bien entendu, la réplique du Général Mangou, chef d’état-major des Fanci, fut à la hauteur de la sortie de celui de qui est sorti “ le pipi qui a coupé le pays en deux. La réplique de Mangou ne s’est pas fait attendre. Ouattara ne s’est jamais gêner d’étaler son amour débordant pour les rebelles à qui il a rendu visite à Bouaké lors de la précampagne électorale. Sur Rfi, il dira, à propos de la rébellion : «...les rebelles et moi, nous menons le même combat». Avant d’enfoncer le clou, à la surprise générale, face à ses filleuls Com’zones qui, à Bouaké et autres zones Cno, font la pluie et le beau temps : «votre combat est noble...» Une fois à la tête de ce pays, Ouattara Alassane ne pourra pas désarmer ses hommes, encore en armes. Pour que le pays se normalise. Car, il est redevable aux pieds nickelés venus d’ailleurs qui ont fait main basse sur les plantations de l’Ouest.

Votre frère Dao de Yakro
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