Le verdict des résultats du second tour de l’élection présidentielle est tombé depuis jeudi dernier ; le docteur Alassane Dramane Ouattara est le nouveau président de la République. Interrogée après l’annonce des résultats, la directrice régionale adjoint de la région des Lacs donne ses premières impressions.
Le Patriote : Mme le directeur régional associé de campagne du RHDP, Mme Peuhmond, quelle lecture faites-vous de l’actualité politique après les résultats provisoires du second tour de la présidentielle qui donne vainqueur votre candidat, le Dr Alassane Ouattara ?
Jeanne Peuhmond : Je voudrais d’abord vous vous remercier de l’opportunité que vous me donner pour me prononcer sur la situation socio-politique de notre pays, surtout par rapport à la proclamation des résultats du second et dernier tour de la présidentielle. Je voudrais vraiment saluer la commission électorale indépendante (CEI), qui a pris ses responsabilités en proclamant ces résultats que nous connaissons tous. Le candidat du RHDP passe largement devant celui du camp présidentiel. Ce que je retiens, c’est que le camp présidentiel comme l’indique son nom, la LMP, qui veut dire « les mauvais perdants », ne veulent pas reconnaître leur défaite. Alors que cette défaite est claire et incontestable. Le candidat du RHDP, nous savons tous comment il a mené sa campagne. Il a parcouru toute la Côte d’Ivoire. Et tout naturellement, selon son programme de gouvernement, le peuple a décidé. Le peuple veut le changement avec le Dr Alassane Ouattara. Aujourd’hui, nos adversaires en face, crient au loup. Mais, je suis étonnée et surprise. On ne peut pas demander à une commission d’invalider les résultats de six régions. Ça veut dire clairement qu’ils veulent exclure une partie de la Côte d’Ivoire. Ils veulent encore consacrer la partition de la Côte d’Ivoire. Je pense que nous ne l’accepterons jamais. S’ils ont des preuves, qu’ils viennent les démontrer en précisant les bureaux de vote. Sinon, on ne peut pas se lever un matin et dire, on annule telle ou telle région. Je réaffirme et confirme que nous ne l’accepterons pas. Nous attendons de pied ferme le Conseil constitutionnel. Mais, nous pensons qu’il sera habité par le bon sens, le sens de la vérité juridique. Nous pensons qu’il ira dans le sens de la CEI pour proclamer président de la République, le Dr Alassane Ouattara.
LP : Quel bilan faites-vous des violences exercées sur vos militants dans la région des Lacs ?
J.P : Il y a eu beaucoup d’exactions sur nos militants. De nombreux blessés et aussi des morts. Au niveau de Yamoussoukro, je voudrais vous informer que nous avons reçu des blessés venus de Sinfra, qui ont succombé à la suite de leurs blessures. Sur sept blessés enregistrés, on a décompté trois morts. Et ce n’est pas tout. Puisqu’ils continuent de mourir dans leurs lits d’hospitalisation. Dans les zones forestières, la situation est très grave et déplorable. Non seulement, il y a eu de nombreux décès, mais aussi des empêchements au vote. Nous aussi on peut réclamer qu’on annule les résultats des zones favorables au camp présidentiel où nos militants ont été empêchés de voter et tués. Particulièrement dans l’Agnéby. Diantre, soyons sérieux. Nous avons fait des élections transparentes qui ont été reconnues par tous les observateurs internationaux et crédibles, des grandes institutions, comme l’UE, l’ONU, la Fondation Quarter… Pas avec les observateurs privés de Laurent Gbagbo, qui ont pour seul objectif, semer la confusion au sein de la population ivoirienne. Les observateurs crédibles des grandes institutions internationales ont reconnue la transparence avec laquelle ces élections ont été organisées. Donc soyons sérieux et acceptons les résultats comme la CEI les a proclamés.
Entretien réalisé à Yamoussoukro par Jacquelin Mintoh.
Le Patriote : Mme le directeur régional associé de campagne du RHDP, Mme Peuhmond, quelle lecture faites-vous de l’actualité politique après les résultats provisoires du second tour de la présidentielle qui donne vainqueur votre candidat, le Dr Alassane Ouattara ?
Jeanne Peuhmond : Je voudrais d’abord vous vous remercier de l’opportunité que vous me donner pour me prononcer sur la situation socio-politique de notre pays, surtout par rapport à la proclamation des résultats du second et dernier tour de la présidentielle. Je voudrais vraiment saluer la commission électorale indépendante (CEI), qui a pris ses responsabilités en proclamant ces résultats que nous connaissons tous. Le candidat du RHDP passe largement devant celui du camp présidentiel. Ce que je retiens, c’est que le camp présidentiel comme l’indique son nom, la LMP, qui veut dire « les mauvais perdants », ne veulent pas reconnaître leur défaite. Alors que cette défaite est claire et incontestable. Le candidat du RHDP, nous savons tous comment il a mené sa campagne. Il a parcouru toute la Côte d’Ivoire. Et tout naturellement, selon son programme de gouvernement, le peuple a décidé. Le peuple veut le changement avec le Dr Alassane Ouattara. Aujourd’hui, nos adversaires en face, crient au loup. Mais, je suis étonnée et surprise. On ne peut pas demander à une commission d’invalider les résultats de six régions. Ça veut dire clairement qu’ils veulent exclure une partie de la Côte d’Ivoire. Ils veulent encore consacrer la partition de la Côte d’Ivoire. Je pense que nous ne l’accepterons jamais. S’ils ont des preuves, qu’ils viennent les démontrer en précisant les bureaux de vote. Sinon, on ne peut pas se lever un matin et dire, on annule telle ou telle région. Je réaffirme et confirme que nous ne l’accepterons pas. Nous attendons de pied ferme le Conseil constitutionnel. Mais, nous pensons qu’il sera habité par le bon sens, le sens de la vérité juridique. Nous pensons qu’il ira dans le sens de la CEI pour proclamer président de la République, le Dr Alassane Ouattara.
LP : Quel bilan faites-vous des violences exercées sur vos militants dans la région des Lacs ?
J.P : Il y a eu beaucoup d’exactions sur nos militants. De nombreux blessés et aussi des morts. Au niveau de Yamoussoukro, je voudrais vous informer que nous avons reçu des blessés venus de Sinfra, qui ont succombé à la suite de leurs blessures. Sur sept blessés enregistrés, on a décompté trois morts. Et ce n’est pas tout. Puisqu’ils continuent de mourir dans leurs lits d’hospitalisation. Dans les zones forestières, la situation est très grave et déplorable. Non seulement, il y a eu de nombreux décès, mais aussi des empêchements au vote. Nous aussi on peut réclamer qu’on annule les résultats des zones favorables au camp présidentiel où nos militants ont été empêchés de voter et tués. Particulièrement dans l’Agnéby. Diantre, soyons sérieux. Nous avons fait des élections transparentes qui ont été reconnues par tous les observateurs internationaux et crédibles, des grandes institutions, comme l’UE, l’ONU, la Fondation Quarter… Pas avec les observateurs privés de Laurent Gbagbo, qui ont pour seul objectif, semer la confusion au sein de la population ivoirienne. Les observateurs crédibles des grandes institutions internationales ont reconnue la transparence avec laquelle ces élections ont été organisées. Donc soyons sérieux et acceptons les résultats comme la CEI les a proclamés.
Entretien réalisé à Yamoussoukro par Jacquelin Mintoh.
