La situation post électorale que vit la Côte d’Ivoire, n’épargne aucun secteur d’activité. Autant le commerce et le secteur privé sont au bord du gouffre, autant le secteur du transport connaît aussi des problèmes. Dans un communiqué, le Haut Conseil du Patronat des Transporteurs Routiers de Côte d’Ivoire (HCPTR-CI) a décidé d’un arrêt de travail à partir du vendredi prochain, tant que la situation ne se normalise pas. Selon le HCPTR-CI, cette décision concerne aussi bien les taxis communaux (woro-woro), les gbakas (mini-car) que les transports interurbains et les routiers.
Interrogés sur les motivations de cet arrêt de travail, les responsables de cette organisation ont fait savoir que les transporteurs éprouvent de réelles difficultés, avec cette situation délétère, à supporter leurs charges d’exploitation. « Les véhicules de transport de voyageurs n’arrivent même pas à enregistrer un taux de remplissage capable de payer, ne serait-ce que le carburant. Alors qu’il y a d’autres charges. Aujourd’hui, nous roulons à perte » a laissé entendre le Patronat. S’agissant du transport des marchandises, le HCPTR-CI s’est offusqué de ce que le fret n’existe plus. Selon eux, les gros camions ont tout simplement cessé de travailler parce que les pays de l’hinterland contournent la destination Côte d’Ivoire pour les ports de Téma, Accra. « L’environnement est sérieusement dégradé au point où les activités du transport sont au point mort » notent les responsables du HCPTR-CI. Enfin, ils ont évoqué l’insécurité grandissante de l’environnement socio économique du fait des véhicules saccagés et incendiés depuis la fin du scrutin.
Par ailleurs, le HCPTR-CI a tenu a précisé qu’en tant que cadre permanant de concertation des organisations professionnelles de transporteurs, ne regroupant donc que des opérateurs économiques, seul l’intérêt du secteur des transports a suscité cette décision.
Sogona Sidibé
Interrogés sur les motivations de cet arrêt de travail, les responsables de cette organisation ont fait savoir que les transporteurs éprouvent de réelles difficultés, avec cette situation délétère, à supporter leurs charges d’exploitation. « Les véhicules de transport de voyageurs n’arrivent même pas à enregistrer un taux de remplissage capable de payer, ne serait-ce que le carburant. Alors qu’il y a d’autres charges. Aujourd’hui, nous roulons à perte » a laissé entendre le Patronat. S’agissant du transport des marchandises, le HCPTR-CI s’est offusqué de ce que le fret n’existe plus. Selon eux, les gros camions ont tout simplement cessé de travailler parce que les pays de l’hinterland contournent la destination Côte d’Ivoire pour les ports de Téma, Accra. « L’environnement est sérieusement dégradé au point où les activités du transport sont au point mort » notent les responsables du HCPTR-CI. Enfin, ils ont évoqué l’insécurité grandissante de l’environnement socio économique du fait des véhicules saccagés et incendiés depuis la fin du scrutin.
Par ailleurs, le HCPTR-CI a tenu a précisé qu’en tant que cadre permanant de concertation des organisations professionnelles de transporteurs, ne regroupant donc que des opérateurs économiques, seul l’intérêt du secteur des transports a suscité cette décision.
Sogona Sidibé
