L’Union européenne va prendre des sanctions à l’encontre de onze proches du dirigeant ivoirien Laurent Gbagbo, mais pas M. Gbagbo lui-même, ont indiqué mardi des sources diplomatiques européennes. L’UE avait annoncé lundi qu’elle comptait accroître la pression sur le régime de M. Gbagbo via des restrictions de visas et un gel d’avoirs, face à son refus de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle. Parmi les noms se trouvant sur cette liste figurent le conseiller pour la sécurité de M. Gbagbo, Kadet Bertin, le secrétaire général de la présidence, Désiré Tagro et le président du Conseil constitutionnel, Yao-N’Dré. Il y a également les noms de Pascal Affi N’Guessan, président du parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (Fpi) et le directeur général de la Radio-télévision publique (Rti), Pierre Israël Améssan Brou. Les sanctions devraient devenir effectives d’ici quelques jours. Le capitaine Anselme Séka Yapo, garde du corps de l’influente Simone Gbagbo, l’épouse de M. Gbagbo, figure sur la liste de l’UE. Parmi les personnes visées, se trouvent encore le secrétaire général du Conseil national de la communication et audiovisuel (Cnca), Franck Anderson Kouassi, le général de gendarmerie, Georges Guiai Bi Poin qui dirige le Centre de commandement des opérations de sécurité (Cécos) et le chef de la Garde républicaine, le général Dogbo Blé. Le vice chef d’état-major de la Marine ivoirienne, l’amiral Vagba Faussignau, est sur la liste tout comme le colonel Ahouman Brouha Nathanaël, patron du groupe de sécurité du président de la République (Gspr). L’Union avait indiqué lundi son intention de cibler notamment “les responsables qui ont refusé de se placer sous l’autorité du Président démocratiquement élu”.
Source : Afp
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