Arrivé à l’Asec à l’âge de 18 ans, c’est à 24 ans qu’Alli N’Dri a quitté les mimos. En 6 ans, il a tout gagné avec le club jaune et noir. Et depuis 2009, il a pris la direction de la Russie, où il porte les couleurs de Volga Nijni Novgorod (2e division). Loin de ses amis et de sa famille, il continue de mouiller le maillot avec l’espoir d’accéder en D1 mais aussi de retrouver les Eléphants.
Quel bilan pouvez-vous faire de votre saison 2010 ?
Il est positif. Durant la première partie de la saison, j’ai disputé 15 rencontres de championnat sur 15. Nous avons changé d’entraîneur et le nouvel arrivant n’aimait pas beaucoup les joueurs de couleur.
C’est grave ce que vous affirmez…
Je suis au regret de le dire mais c’est la vérité. Le nouvel entraîneur m’a créé tous les problèmes. J’ai donc été prêté à un autre club où j’ai terminé la saison. Dans ce club, j’ai pu disputer une quinzaine de matches aussi sur 19.
A quel rang votre club a-t-il terminé la saison ?
Le club où j’avais commencé la saison a accédé en D1. Quant au club où j’ai terminé la saison, il a terminé en 8è position.
L’intégration s’est-elle bien passée en Russie ?
Depuis l’Asec, nous avions eu à faire des stages en Angleterre (en janvier-février où il faisait très froid). Nous avons également joué des matches de Ligue des champions à des températures basses. Cela m’a aidé mais j’avoue que le froid russe est glacial. Les Russes étaient même surpris de constater qu’à mon arrivée en 2009, j’ai disputé 33 matches sur 38. Depuis lors, tout le monde m’apprécie. Pour un Africain qui va chercher son pain, il n’y a pas d’alternative. Il faut s’adapter. Et vite ! Je puis dire que la Russie est plus dure que ce qu’on pense.
Quels sont vos objectifs ?
J’aspire à jouer en première division russe et disputer une compétition européenne.
A quel niveau avez-vous progressé depuis votre départ de l’Asec ?
C’est dommage que le championnat russe ne soit pas très médiatisé en Europe de l’Ouest comme c’est le cas en Europe de l’Est. Plusieurs clubs me suivent. Techniquement, j’ai progressé. Dans le flux et le reflux aussi, j’ai gagné en maturité.
Parlez-nous des footballeurs ivoiriens qu’on retrouve dans le championnat russe. Combien sont-ils ?
Avant moi, Gooré da Costa y était. Lui évolue en Première Ligue. Il y a aussi Somian Alex, Né Marco. Je n’oublie pas Irié Bi Elisée qui a joué à l’ES Bingerville. Doumbia Seydou vient d’arriver au CSKA Moscou. Nous sommes bien représentés en Russie.
De l’Asec mimosas en Russie. Est-ce la carrière professionnelle dont vous rêviez ?
Me Koné Mamadou, président du CNACO, me confiait souvent qu’on ne laisse jamais le poisson qui est dans la main pour attraper celui qu’on a sous le pied. Si je suis en Russie, c’est parce que dans ce pays, un club a eu besoin de mes services. On me proposait du concret. Pour ne pas laisser le poisson qui était dans ma main, je suis donc allé où c’était concret.
Depuis votre départ de l’Asec, avez-vous des nouvelles de Sol béni et de vos ex-coéquipiers ?
J’ai toujours des nouvelles de l’Asec. Grâce à l’internet, je suis bien informé. Et quand je suis en vacances à Abidjan, je ne manque pas d’appeler Me Roger Ouégnin. Je ressors d’ailleurs du bureau de Me Koné Mamadou. Je suis reconnaissant envers tout le monde à Sol béni. Je n’oublie pas la cuisinière. Que les Actionnaires continuent de soutenir leurs joueurs. Depuis la Russie, leur chanson « ça va aller… », résonne encore dans mes oreilles.
Nous imaginons que la Russie vous serve de tremplin en attendant de débarquer dans un championnat plus relevé. Lequel des cinq championnats majeurs vous tente-t-il ?
J’apprécie le championnat anglais. C’est engagé et le ballon roule. J’aime bien Tottenham ou Aston Villa. Après l’Angleterre, il y a l’Italie et l’Allemagne.
Espérez-vous encore revenir en sélection nationale, un jour ?
Oui. La sélection continue de m’intéresser. J’ai été sélectionné pour Côte d’Ivoire-Madagascar à Bouaké et je connais l’ambiance de la sélection. Les Eléphants sont une référence et tout le monde rêve de porter le maillot national.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé
Quel bilan pouvez-vous faire de votre saison 2010 ?
Il est positif. Durant la première partie de la saison, j’ai disputé 15 rencontres de championnat sur 15. Nous avons changé d’entraîneur et le nouvel arrivant n’aimait pas beaucoup les joueurs de couleur.
C’est grave ce que vous affirmez…
Je suis au regret de le dire mais c’est la vérité. Le nouvel entraîneur m’a créé tous les problèmes. J’ai donc été prêté à un autre club où j’ai terminé la saison. Dans ce club, j’ai pu disputer une quinzaine de matches aussi sur 19.
A quel rang votre club a-t-il terminé la saison ?
Le club où j’avais commencé la saison a accédé en D1. Quant au club où j’ai terminé la saison, il a terminé en 8è position.
L’intégration s’est-elle bien passée en Russie ?
Depuis l’Asec, nous avions eu à faire des stages en Angleterre (en janvier-février où il faisait très froid). Nous avons également joué des matches de Ligue des champions à des températures basses. Cela m’a aidé mais j’avoue que le froid russe est glacial. Les Russes étaient même surpris de constater qu’à mon arrivée en 2009, j’ai disputé 33 matches sur 38. Depuis lors, tout le monde m’apprécie. Pour un Africain qui va chercher son pain, il n’y a pas d’alternative. Il faut s’adapter. Et vite ! Je puis dire que la Russie est plus dure que ce qu’on pense.
Quels sont vos objectifs ?
J’aspire à jouer en première division russe et disputer une compétition européenne.
A quel niveau avez-vous progressé depuis votre départ de l’Asec ?
C’est dommage que le championnat russe ne soit pas très médiatisé en Europe de l’Ouest comme c’est le cas en Europe de l’Est. Plusieurs clubs me suivent. Techniquement, j’ai progressé. Dans le flux et le reflux aussi, j’ai gagné en maturité.
Parlez-nous des footballeurs ivoiriens qu’on retrouve dans le championnat russe. Combien sont-ils ?
Avant moi, Gooré da Costa y était. Lui évolue en Première Ligue. Il y a aussi Somian Alex, Né Marco. Je n’oublie pas Irié Bi Elisée qui a joué à l’ES Bingerville. Doumbia Seydou vient d’arriver au CSKA Moscou. Nous sommes bien représentés en Russie.
De l’Asec mimosas en Russie. Est-ce la carrière professionnelle dont vous rêviez ?
Me Koné Mamadou, président du CNACO, me confiait souvent qu’on ne laisse jamais le poisson qui est dans la main pour attraper celui qu’on a sous le pied. Si je suis en Russie, c’est parce que dans ce pays, un club a eu besoin de mes services. On me proposait du concret. Pour ne pas laisser le poisson qui était dans ma main, je suis donc allé où c’était concret.
Depuis votre départ de l’Asec, avez-vous des nouvelles de Sol béni et de vos ex-coéquipiers ?
J’ai toujours des nouvelles de l’Asec. Grâce à l’internet, je suis bien informé. Et quand je suis en vacances à Abidjan, je ne manque pas d’appeler Me Roger Ouégnin. Je ressors d’ailleurs du bureau de Me Koné Mamadou. Je suis reconnaissant envers tout le monde à Sol béni. Je n’oublie pas la cuisinière. Que les Actionnaires continuent de soutenir leurs joueurs. Depuis la Russie, leur chanson « ça va aller… », résonne encore dans mes oreilles.
Nous imaginons que la Russie vous serve de tremplin en attendant de débarquer dans un championnat plus relevé. Lequel des cinq championnats majeurs vous tente-t-il ?
J’apprécie le championnat anglais. C’est engagé et le ballon roule. J’aime bien Tottenham ou Aston Villa. Après l’Angleterre, il y a l’Italie et l’Allemagne.
Espérez-vous encore revenir en sélection nationale, un jour ?
Oui. La sélection continue de m’intéresser. J’ai été sélectionné pour Côte d’Ivoire-Madagascar à Bouaké et je connais l’ambiance de la sélection. Les Eléphants sont une référence et tout le monde rêve de porter le maillot national.
Entretien réalisé par Choilio Diomandé