Le Chan, 2e édition, se tiendra dans moins d'un mois, au Soudan. Les Eléphants locaux sont logés, suite au tirage au sort effectué le week-end, dans le même groupe que le Mali, le Cameroun et la Rd Congo, par ailleurs détenteur du trophée inaugural (2009). En raison de l'irrégularité qui caractérise les résultats des équipes jeunes de Côte d'Ivoire, le public sportif est en droit de s'inquiéter à la veille de cette grande échéance du football africain.
Quels Eléphants locaux les sportifs africains découvriront-ils en janvier prochain lorsque la compétition s'ouvrira ? C'est qu'en l'espace de deux compétitions à savoir le tournoi de l'Uemoa (Afrique de l'Ouest) et la coupe Cecafa (Afrique de l'Est), les Eléphants locaux ont eu des résultats mitigés.
Alors qu'ils défendaient leur titre de champion de l'Uemoa, Kouadio George et ses poulains n'ont pas tenu leur rang. Un petit nul a fait force de résultat probant avant de perdre la face. Dans le dernier match décisif, ils ont mordu la poussière. Et donc, il ont quitté la compétition la trompe entre les pattes.
Cependant, cette déconvenue n'a pas désemparé, outre mesure, le président Anouma qui, grâce à ses offices, a obtenu de la Cecafa, une participation des Eléphants locaux.
Et à la surprise générale, les vaincus d'hier ont eu une réaction plus qu'honorable là où on les attendait le moins. Deux bons matches de poule et une finale perdue qui aura apporté du baume au cœur des sportifs ivoiriens. Au point où le président de la Fif a adressé, au coach Kouadio et à ses poulains, une motion de satisfaction et d'encouragement. Au plan psychologique, c'est une bonne affaire. Il y a lieu de scruter l'horizon immédiat c'est-à-dire le Chan qui profile à l'horizon. Les adversaires étant contenus (Mali, Cameroun et Rd Congo), quelle sera la meilleure approche technique pour relever le défi ? Sur la question, un confrère a fait l'état des lieux en dénonçant le groupe présent au tournoi de l'Uemoa. " Kouadio Georges a compris que les Diomandé Aboubacar, Koné Ladji, Diabaté Samba et Mangoua Kessé, ne pouvaient rien apporter au groupe ", tranche-t-il. En revanche, toujours le même confrère encense les héros de Tanzanie : " Les Sangaré Badra, Koné Zoumana, Marc Sédé, Koné Mamadou, et autres ont certainement gagné leur place " pour le Soudan. Pareille opinion est réaliste si la manière d'obtenir ce résultat fait l'unanimité des observateurs du football présents lors de la compétition.
Pour l'essentiel, le coach Kouadio gagnerait à conserver son ossature et parfaire les automatismes en multipliant le regroupement jusqu'à la veille du Chan 2011.
L'on ne devrait pas occulter les forces et faiblesses des adversaires. Si le coup parait jouable face au Mali et au Cameroun, la Rd Congo se présente comme l'ogre du groupe. Car la formation congolaise tire sa force des nationaux issus du Tp Mazembé dont l'émergence ne fait l'ombre d'aucun doute. Les joueurs congolais qui ont retrouvé la joie de jouer partent absolument favoris parce que deux ligues des champions de haut vol les auront aguerris. En tout cas mieux que leurs adversaires ivoiriens, maliens et camerounais. Kouadio et ses poulains sont avertis.
MARC KOFFI
Quels Eléphants locaux les sportifs africains découvriront-ils en janvier prochain lorsque la compétition s'ouvrira ? C'est qu'en l'espace de deux compétitions à savoir le tournoi de l'Uemoa (Afrique de l'Ouest) et la coupe Cecafa (Afrique de l'Est), les Eléphants locaux ont eu des résultats mitigés.
Alors qu'ils défendaient leur titre de champion de l'Uemoa, Kouadio George et ses poulains n'ont pas tenu leur rang. Un petit nul a fait force de résultat probant avant de perdre la face. Dans le dernier match décisif, ils ont mordu la poussière. Et donc, il ont quitté la compétition la trompe entre les pattes.
Cependant, cette déconvenue n'a pas désemparé, outre mesure, le président Anouma qui, grâce à ses offices, a obtenu de la Cecafa, une participation des Eléphants locaux.
Et à la surprise générale, les vaincus d'hier ont eu une réaction plus qu'honorable là où on les attendait le moins. Deux bons matches de poule et une finale perdue qui aura apporté du baume au cœur des sportifs ivoiriens. Au point où le président de la Fif a adressé, au coach Kouadio et à ses poulains, une motion de satisfaction et d'encouragement. Au plan psychologique, c'est une bonne affaire. Il y a lieu de scruter l'horizon immédiat c'est-à-dire le Chan qui profile à l'horizon. Les adversaires étant contenus (Mali, Cameroun et Rd Congo), quelle sera la meilleure approche technique pour relever le défi ? Sur la question, un confrère a fait l'état des lieux en dénonçant le groupe présent au tournoi de l'Uemoa. " Kouadio Georges a compris que les Diomandé Aboubacar, Koné Ladji, Diabaté Samba et Mangoua Kessé, ne pouvaient rien apporter au groupe ", tranche-t-il. En revanche, toujours le même confrère encense les héros de Tanzanie : " Les Sangaré Badra, Koné Zoumana, Marc Sédé, Koné Mamadou, et autres ont certainement gagné leur place " pour le Soudan. Pareille opinion est réaliste si la manière d'obtenir ce résultat fait l'unanimité des observateurs du football présents lors de la compétition.
Pour l'essentiel, le coach Kouadio gagnerait à conserver son ossature et parfaire les automatismes en multipliant le regroupement jusqu'à la veille du Chan 2011.
L'on ne devrait pas occulter les forces et faiblesses des adversaires. Si le coup parait jouable face au Mali et au Cameroun, la Rd Congo se présente comme l'ogre du groupe. Car la formation congolaise tire sa force des nationaux issus du Tp Mazembé dont l'émergence ne fait l'ombre d'aucun doute. Les joueurs congolais qui ont retrouvé la joie de jouer partent absolument favoris parce que deux ligues des champions de haut vol les auront aguerris. En tout cas mieux que leurs adversaires ivoiriens, maliens et camerounais. Kouadio et ses poulains sont avertis.
MARC KOFFI
