Dans le camp présidentiel, les premières réactions ont consisté à banaliser les sanctions de l’Union européenne, à savoir l’interdiction de visas et le gel des avoirs. Interrogé par RFI, le Ministre de l’intérieur a balayé cela d’un revers de la main même s’il dénonce le chantage et la mauvaise foi des pays occidentaux. Avec l’Union européenne, ce sont pour l’instant 27 pays et les banques qui s’y trouvent qui est concernés. Si le conseil de sécurité prend les mêmes mesures, les personnes sanctionnées seront interdites de voyages dans presque tous les pays du monde entier. Mais donnant l’exemple de Charles Blé Goudé, qui se porte comme un charme, malgré les sanctions de l’ONU, des partisans de Laurent Gbagbo assurent que les sanctions venant de New York, ne doivent pas faire peur à ceux qui veulent défendre la souveraineté de leur pays.
C.K
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