Les Etats-Unis ont imposé un premier train de sanctions à l`encontre du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo en interdisant à une trentaine de ses proches de se rendre aux Etats-Unis, a déclaré mardi un représentant du département d`Etat. La secrétaire d`Etat "Hillary Clinton a autorisé des sanctions contre les membres du gouvernement et du régime de Laurent Gbagbo, qui sont interdits de se rendre aux Etats-Unis", a affirmé William Fitzgerald, sous-secrétaire d`Etat adjoint pour les affaires africaines au cours d`une conférence téléphonique.
La loi américaine interdisant de révéler le nom des personnes concernées, M. Fitzgerald n`a pas voulu préciser si Laurent Gbagbo lui-même était visé par cette interdiction de visa. "C`est confidentiel", a-t-il dit. Les membres des familles des soutiens du régime Gbagbo, notamment les enfants qui étudient aux Etats-Unis, peuvent également être concernées par la mesure.
Au total, une trentaine de personnes sont concernées à ce stade mais leur nombre "peut être augmenté" à l`avenir, a souligné M. Fitzgerald. "Notre ambassade à Abidjan va commencer à révoquer les visas des gens qui soutiennent le régime", a-t-il dit. La décision américaine fait suite à celle de l`Union européenne, qui a décidé lundi de décréter des interdictions de visa à l`encontre de Laurent Gbagbo lui-même et 18 de ses proches, dont son épouse Simone Gbagbo.
Pour le gouvernement américain, "c`est très clair, Laurent Gbagbo a perdu et doit quitter le pouvoir", a dit le responsable américain, rappelant la position américaine sur ce dossier.
"Le président Ouattara doit être chargé des affaires du pays", a-t-il poursuivi, se félicitant de l`unité de vue de l`ONU, de l`Union européenne, de l`Union africaine et de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (CEDEAO).
Le président ivoirien sortant est de plus en plus isolé par la communauté internationale qui a reconnu la victoire d`Alassane Ouattara à la présidentielle du 28 novembre.
"D`autres sanctions sont possibles à l`avenir", a ajouté M. Fitzgerald, évoquant des "sanctions économiques ciblées" contre les proches de Laurent Gbagbo.
Ces sanctions, qui pourraient par exemple concerner un gel des avoirs bancaires des personnes visées, ne seraient pas dirigées contre la population ivoirienne, a-t-il tenu à préciser. "La pression va être augmentée à l`avenir" sur Laurent Gbagbo, a encore estimé William Fitzgerald, selon qui "toutes les options sont sur la table" même s`il n`est "probablement pas" question d`une opération militaire des Etats-Unis. Washington "reste en contact avec les partenaires africains et les membres
de l`Union européenne" pour résoudre la crise ivoirienne, a-t-il assuré, tout en saluant la "coopération très étroite avec la France sur la question". Des violences depuis une marche jeudi des partisans de Ouattara, réprimée par les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Gbagbo, ont fait au moins 50 morts selon l`ONU.
La loi américaine interdisant de révéler le nom des personnes concernées, M. Fitzgerald n`a pas voulu préciser si Laurent Gbagbo lui-même était visé par cette interdiction de visa. "C`est confidentiel", a-t-il dit. Les membres des familles des soutiens du régime Gbagbo, notamment les enfants qui étudient aux Etats-Unis, peuvent également être concernées par la mesure.
Au total, une trentaine de personnes sont concernées à ce stade mais leur nombre "peut être augmenté" à l`avenir, a souligné M. Fitzgerald. "Notre ambassade à Abidjan va commencer à révoquer les visas des gens qui soutiennent le régime", a-t-il dit. La décision américaine fait suite à celle de l`Union européenne, qui a décidé lundi de décréter des interdictions de visa à l`encontre de Laurent Gbagbo lui-même et 18 de ses proches, dont son épouse Simone Gbagbo.
Pour le gouvernement américain, "c`est très clair, Laurent Gbagbo a perdu et doit quitter le pouvoir", a dit le responsable américain, rappelant la position américaine sur ce dossier.
"Le président Ouattara doit être chargé des affaires du pays", a-t-il poursuivi, se félicitant de l`unité de vue de l`ONU, de l`Union européenne, de l`Union africaine et de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (CEDEAO).
Le président ivoirien sortant est de plus en plus isolé par la communauté internationale qui a reconnu la victoire d`Alassane Ouattara à la présidentielle du 28 novembre.
"D`autres sanctions sont possibles à l`avenir", a ajouté M. Fitzgerald, évoquant des "sanctions économiques ciblées" contre les proches de Laurent Gbagbo.
Ces sanctions, qui pourraient par exemple concerner un gel des avoirs bancaires des personnes visées, ne seraient pas dirigées contre la population ivoirienne, a-t-il tenu à préciser. "La pression va être augmentée à l`avenir" sur Laurent Gbagbo, a encore estimé William Fitzgerald, selon qui "toutes les options sont sur la table" même s`il n`est "probablement pas" question d`une opération militaire des Etats-Unis. Washington "reste en contact avec les partenaires africains et les membres
de l`Union européenne" pour résoudre la crise ivoirienne, a-t-il assuré, tout en saluant la "coopération très étroite avec la France sur la question". Des violences depuis une marche jeudi des partisans de Ouattara, réprimée par les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Gbagbo, ont fait au moins 50 morts selon l`ONU.