Les délégués départementaux de l’Union des nouvelles générations (Ung) se sont rencontrés hier, jeudi 2 décembre 2010, à la salle Anoumanbo du Palais de la Culture. C’est dans une salle pleine que le Président de l’Ung, Stéphane Kipré et ses camarades se sont levés pour tendre la main ivoirienne à Alassane Ouattara et Guillaume Soro. « La main du peuple ivoirien que le Président de la République a tendue à nos frères reste toujours tendue. C’est elle qui sauvera la Côte d’Ivoire. Il est encore temps qu’ils regagnent la République. Mais si le dialogue est refusé, nous allons mener le combat de la liberté », a-t-il prévenu.
Pour le président de l’Ung, le Président Sarkozy n’a pas la sagesse. « Parce que quand on a plus de 15 000 ressortissants et 600 entreprises dans un pays, on ne parle pas comme ça ,» a-t-il regretté. « Qu’il écoute de Villepin. Qu’il sache que toute personne qui touche à la souveraineté de la Côte d’Ivoire, trouvera devant lui, le peuple ivoirien. Parce qu’il ne s’agit pas de défendre un fauteuil. Il s’agit de défendre la souveraineté de notre pays. C’est le dernier combat qu’il nous rester à mener ». A l’endroit de la Cedeao, il a dit ceci : « toucher à Laurent Gbagbo, c’est mettre le feu à toute l’Afrique de l’Ouest. Je demande donc au Président Goodluck Jonathan de ne pas se laisser utiliser. Qu’il pense à son élection en janvier». Revenant à la situation actuelle du pays, Stéphane Kipré a estimé qu’il est normal qu’au terme d’une élection, le vainqueur jubile et que le perdant pleure un peu ou se plaint. « Or, ce n’est pas ce qui se passe ne Côte d’Ivoire », a-t-il dit.
Pour lui, son pays est confronté à deux problèmes : l’envahissement de la Côte d’Ivoire et son utilisation par l’Occident comme «réserve alimentaire ». «Ce n’est donc plus une crise électorale, mais plutôt une crise de souveraineté». «Ce n’est pas nouveau. Nous avons connu cela de 2002 à 2009 (…). Les Instituions parlent partout dans les pays du monde et les pays avancent. Il a fallu seulement que les Institutions de la Côte d’Ivoire parlent, pour qu’on lui fasse la guerre. Mais le Dieu qui a toujours protégé la Côte d’Ivoire, va encore la protéger. Parce que si nous voulons connaître le développement, nous devons mener le combat de la liberté. C’est pourquoi, il faut que la Côte d’Ivoire gagne cette bataille ». Pour terminer, Stéphane Kipré a rendu un hommage mérité aux Forces de défense et de sécurité (Fds). «Elles démontrent depuis 2002, qu’ils ont du cœur et sont soudées», s’est-il convaincu. Déplorant l’agression de certains de leurs camarades d’Abobo, d’Adjamé, d’Attécoubé etc. Appelant les adeptes de la violence à se ressaisir. A la nouvelle que certains de ses camarades ont été victimes d’agression. «Que cela cesse. Car, nul n’a le monopole de la violence», a-t-il indiqué.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
Pour le président de l’Ung, le Président Sarkozy n’a pas la sagesse. « Parce que quand on a plus de 15 000 ressortissants et 600 entreprises dans un pays, on ne parle pas comme ça ,» a-t-il regretté. « Qu’il écoute de Villepin. Qu’il sache que toute personne qui touche à la souveraineté de la Côte d’Ivoire, trouvera devant lui, le peuple ivoirien. Parce qu’il ne s’agit pas de défendre un fauteuil. Il s’agit de défendre la souveraineté de notre pays. C’est le dernier combat qu’il nous rester à mener ». A l’endroit de la Cedeao, il a dit ceci : « toucher à Laurent Gbagbo, c’est mettre le feu à toute l’Afrique de l’Ouest. Je demande donc au Président Goodluck Jonathan de ne pas se laisser utiliser. Qu’il pense à son élection en janvier». Revenant à la situation actuelle du pays, Stéphane Kipré a estimé qu’il est normal qu’au terme d’une élection, le vainqueur jubile et que le perdant pleure un peu ou se plaint. « Or, ce n’est pas ce qui se passe ne Côte d’Ivoire », a-t-il dit.
Pour lui, son pays est confronté à deux problèmes : l’envahissement de la Côte d’Ivoire et son utilisation par l’Occident comme «réserve alimentaire ». «Ce n’est donc plus une crise électorale, mais plutôt une crise de souveraineté». «Ce n’est pas nouveau. Nous avons connu cela de 2002 à 2009 (…). Les Instituions parlent partout dans les pays du monde et les pays avancent. Il a fallu seulement que les Institutions de la Côte d’Ivoire parlent, pour qu’on lui fasse la guerre. Mais le Dieu qui a toujours protégé la Côte d’Ivoire, va encore la protéger. Parce que si nous voulons connaître le développement, nous devons mener le combat de la liberté. C’est pourquoi, il faut que la Côte d’Ivoire gagne cette bataille ». Pour terminer, Stéphane Kipré a rendu un hommage mérité aux Forces de défense et de sécurité (Fds). «Elles démontrent depuis 2002, qu’ils ont du cœur et sont soudées», s’est-il convaincu. Déplorant l’agression de certains de leurs camarades d’Abobo, d’Adjamé, d’Attécoubé etc. Appelant les adeptes de la violence à se ressaisir. A la nouvelle que certains de ses camarades ont été victimes d’agression. «Que cela cesse. Car, nul n’a le monopole de la violence», a-t-il indiqué.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
