L'Etat de Côte d'Ivoire est au bord de faillite. C'est le résultat de l'importante saignée financière à laquelle M. Gbagbo, pour se maintenir au pouvoir, vient de soumettre les entreprises publiques et parapubliques dans sa quête de mobilisation de fonds en vue de faire face aux salaires des fonctionnaires et agents de l'Etat.
Le challenge était de taille et le moins que l'on puisse dire, c'est que le gouvernement illégal et illégitime de M. Gbagbo n'a lésiné sur aucun moyen pour parvenir à ses fins.
Une quarantaine de milliards de francs Cfa a pu être mobilisée par le nouveau ministre de l'Economie et des finances, Désiré Dallo, au prix d'un exercice très périlleux pour la trésorerie des sociétés d'Etat. En effet, c'est à un véritable racket que l'Etat s'est livré. Toutes sociétés publiques et parapubliques comme la Petroci, la Sir, la Gestoci, le Port autonome d'Abidjan, le Port de San-Pedro, la Lonaci, pour ne citer que celles-là, ont été mises à rude épreuve par Gbagbo pour mobiliser l'argent nécessaire. Pour bien traduire ce qui s'est passé, il convient de dire que les trésoreries de ces sociétés ont été asséchées, les fonds ont été raclés purement et simplement, ce qui a pour conséquence directe de placer lesdites sociétés dans une situation de précarité financière et les exposer à la faillite.
Dès lors que cet argent ne sera pas remboursé, l'on se demande comment une éventuelle compensation pourrait se faire pour permettre à ces sociétés de se relever financièrement. Mais selon des indiscrétions dignes de foi, cette opération à risque pour les sociétés d'Etat n'a pu permettre de réunir qu'une quarantaine de milliards de francs. De sorte qu'une partie importante des fonctionnaires et agents de l'Etat travaillant dans les chancelleries, dans les Institutions de la République, les Epn n'ont pas encore été payés.
Paul Koudou
Le challenge était de taille et le moins que l'on puisse dire, c'est que le gouvernement illégal et illégitime de M. Gbagbo n'a lésiné sur aucun moyen pour parvenir à ses fins.
Une quarantaine de milliards de francs Cfa a pu être mobilisée par le nouveau ministre de l'Economie et des finances, Désiré Dallo, au prix d'un exercice très périlleux pour la trésorerie des sociétés d'Etat. En effet, c'est à un véritable racket que l'Etat s'est livré. Toutes sociétés publiques et parapubliques comme la Petroci, la Sir, la Gestoci, le Port autonome d'Abidjan, le Port de San-Pedro, la Lonaci, pour ne citer que celles-là, ont été mises à rude épreuve par Gbagbo pour mobiliser l'argent nécessaire. Pour bien traduire ce qui s'est passé, il convient de dire que les trésoreries de ces sociétés ont été asséchées, les fonds ont été raclés purement et simplement, ce qui a pour conséquence directe de placer lesdites sociétés dans une situation de précarité financière et les exposer à la faillite.
Dès lors que cet argent ne sera pas remboursé, l'on se demande comment une éventuelle compensation pourrait se faire pour permettre à ces sociétés de se relever financièrement. Mais selon des indiscrétions dignes de foi, cette opération à risque pour les sociétés d'Etat n'a pu permettre de réunir qu'une quarantaine de milliards de francs. De sorte qu'une partie importante des fonctionnaires et agents de l'Etat travaillant dans les chancelleries, dans les Institutions de la République, les Epn n'ont pas encore été payés.
Paul Koudou