Depuis le jeudi 23 décembre dernier, la politique a fait son entrée avec fracas, dans le fonctionnement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Ce, sur instruction et injonction de Nicolas Sarkozy, le Président français.
Ainsi en a décidé la dernier conseil des ministres des Finances de cette organisation sous-régionale qui compte huit Etats. Citons la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo, le Bénin, le Niger, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée-Bissau. En effet, alors que le point à l’ ordre du jour du conseil demandait aux ministres des finances de la Zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( Uemoa) de plancher sur l’impact de la crise ivoirienne sur l’économie de la zone et faire des recommandations à la prochaine Conférence des chefs d’Etat, l’on a assisté à l’entrée en force de la politique dans la gestion de l’instrument communautaire. Là ou force était au principe de solidarité communautaire.
Avec une prise de position contre le gouvernement légal de Côte d’Ivoire, dirigé par le Pr Aké N’Gbo Marie Gilbert. En fait, sous la pression, la dictée de la France de Nicolas Sarkozy dont l’ambassadeur en Guinée-Bissau, suivait tous les mouvements sur le site de la réunion, les ministres des Finances du Sénégal et du Burkina Faso ont imposé la position de la France de Nicolas Sarkozy de Nagibosca.
Qui est de ne pas reconnaitre la signature des représentants légaux du gouvernement du Pr. Aké N’Gbo, mais ceux de Alassane Ouattara et qui s’est autoproclamé Président de la République de l’Hôtel du Golf d’Abidjan. En clair, en dépit de l’avertissement du gouvernement ivoirien, Blaise Comparé et Abdoulaye Wade ont décidé de « juger par contumace » la Côte d’Ivoire, qui détient à elle seule 40% de la masse monétaire de l’espace Uemoa et 60% des exportations. Mais aussi et surtout le plus gros contributeur au titre du Prélèvement communautaire( Pcs) de l’Uemoa, de très très loin devant le Sénégal qui vient en deuxième position. En somme, Un fâcheux précédent qui n’a pas laissé indifférentes les autorités légales avec en prime le Président Laurent Gbagbo dont le gouvernement a pondu un communiqué en tapant du poing sur la table. …
Selon la déclaration lue par le Dr Ahua Don Mello, Ministre de l’Equipement et de l’Assainissement, tout en rejetant les mesures prises par le Conseil des ministres, rassure les Ivoiriens et les opérateurs économiques en ces termes : « En tout état de cause, le gouvernement tient à rassurer le public que toutes les dispositions sont prises pour faire face à toute les situations. Le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire attire l’attention des hautes autorités de l’Union, en l’occurrence la Conférence des chefs de l’Etat et de gouvernements sur l’impérieuse nécessité de maintenir les organes et les Institutions de l’Union notamment la Bceao en dehors des conflits politiques, pour leur permettre d’assurer en toute indépendance, leurs missions ».
En clair, si l’on n’y prend garde, l’on va indubitablement et inexorablement vers l’effritement des acquis, voire l’éclatement de la Bceao, mais aussi et surtout de ceux de l’Uemao. Une organisation présentée par bien d’experts comme un modèle d’intégration régionale. Il n’est pas aussi à écarter que si la Côte d’Ivoire, la locomotive économique de l’espace, est malmenée, elle peut non seulement sortir de la zone Cfa, mais aussi envisager de battre monnaie. En la matière, la Côte d’Ivoire va emboiter le pas à la Guinée Conakry, le Ghana, le Nigeria et les Comores. Leurs exemples marchent bien.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Ainsi en a décidé la dernier conseil des ministres des Finances de cette organisation sous-régionale qui compte huit Etats. Citons la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo, le Bénin, le Niger, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée-Bissau. En effet, alors que le point à l’ ordre du jour du conseil demandait aux ministres des finances de la Zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( Uemoa) de plancher sur l’impact de la crise ivoirienne sur l’économie de la zone et faire des recommandations à la prochaine Conférence des chefs d’Etat, l’on a assisté à l’entrée en force de la politique dans la gestion de l’instrument communautaire. Là ou force était au principe de solidarité communautaire.
Avec une prise de position contre le gouvernement légal de Côte d’Ivoire, dirigé par le Pr Aké N’Gbo Marie Gilbert. En fait, sous la pression, la dictée de la France de Nicolas Sarkozy dont l’ambassadeur en Guinée-Bissau, suivait tous les mouvements sur le site de la réunion, les ministres des Finances du Sénégal et du Burkina Faso ont imposé la position de la France de Nicolas Sarkozy de Nagibosca.
Qui est de ne pas reconnaitre la signature des représentants légaux du gouvernement du Pr. Aké N’Gbo, mais ceux de Alassane Ouattara et qui s’est autoproclamé Président de la République de l’Hôtel du Golf d’Abidjan. En clair, en dépit de l’avertissement du gouvernement ivoirien, Blaise Comparé et Abdoulaye Wade ont décidé de « juger par contumace » la Côte d’Ivoire, qui détient à elle seule 40% de la masse monétaire de l’espace Uemoa et 60% des exportations. Mais aussi et surtout le plus gros contributeur au titre du Prélèvement communautaire( Pcs) de l’Uemoa, de très très loin devant le Sénégal qui vient en deuxième position. En somme, Un fâcheux précédent qui n’a pas laissé indifférentes les autorités légales avec en prime le Président Laurent Gbagbo dont le gouvernement a pondu un communiqué en tapant du poing sur la table. …
Selon la déclaration lue par le Dr Ahua Don Mello, Ministre de l’Equipement et de l’Assainissement, tout en rejetant les mesures prises par le Conseil des ministres, rassure les Ivoiriens et les opérateurs économiques en ces termes : « En tout état de cause, le gouvernement tient à rassurer le public que toutes les dispositions sont prises pour faire face à toute les situations. Le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire attire l’attention des hautes autorités de l’Union, en l’occurrence la Conférence des chefs de l’Etat et de gouvernements sur l’impérieuse nécessité de maintenir les organes et les Institutions de l’Union notamment la Bceao en dehors des conflits politiques, pour leur permettre d’assurer en toute indépendance, leurs missions ».
En clair, si l’on n’y prend garde, l’on va indubitablement et inexorablement vers l’effritement des acquis, voire l’éclatement de la Bceao, mais aussi et surtout de ceux de l’Uemao. Une organisation présentée par bien d’experts comme un modèle d’intégration régionale. Il n’est pas aussi à écarter que si la Côte d’Ivoire, la locomotive économique de l’espace, est malmenée, elle peut non seulement sortir de la zone Cfa, mais aussi envisager de battre monnaie. En la matière, la Côte d’Ivoire va emboiter le pas à la Guinée Conakry, le Ghana, le Nigeria et les Comores. Leurs exemples marchent bien.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr