Annoncés pour un séjour en Côte d’Ivoire, après la tentative de coup d’Etat électoral en Côte d’Ivoire, les avocats jacques Vergès et Roland Dumas sont à Abidjan depuis hier, jeudi 30 décembre 2010. Dès l’annonce de la nouvelle de l’arrivée de l’ancien ministre socialiste des Affaires étrangères, Roland Dumas et Jacques Vergès, que ne fut pas la surprise des deux avocats d’entendre leurs téléphones portables crépiter. Alors qu’ils étaient en France, les deux hommes de droite ont reçu plusieurs appels de chaînes de télévision, radio et organes de presse français. Les invitant à des temps d’antenne, avant leur départ pour la Côte d’Ivoire. Le plus ahurissant des coups de fil fut celui de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Marc Simon. Ce diplomate qui s’est mouillé le bec et s’est fait complice dans cette affaire -pour avoir exercé une pression sur le Président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko-, ne s’est pas gêné de demander à Roland Dumas et Jacques Vergès, ce qu’ils venaient faire dans le pays de Laurent Gbagbo. Mais pour ceux qui connaissent le caractère de Me Vergès, la réponse ne s’est pas fait attendre. Dénonçant l’ingérence française et la communauté internationale en Côte d’Ivoire, les deux hommes ont confié venir pour rétablir la vérité. « Qu’est-ce qui autorise le gouvernement français à intervenir dans une querelle électorale en Côte d`Ivoire ? Le temps de la colonisation et des juges de paix à compétence étendue est terminé », a déclaré sur la chaîne I-Télé Jacques Vergès, 85 ans. Connu pour ses engagements tiers-mondistes, notamment sur le continent africain.
« J’ai quelques indications pour pouvoir dire que tout le monde n’est pas d’accord dans la communauté internationale. Elle se résume à quelques personnalités qui se mêlent de tout et dont on va examiner le cas », a estimé pour sa part Roland Dumas, 88 ans, ancien ministre des Affaires étrangères de l’ancien Président français, François Mitterrand. C’est d’ailleurs ce M. Dumas qui avait présidé le Conseil constitutionnel de 1995 à 1999, sous le mandat de François Mitterrand. Etait-il traité d’être à la solde de Mitterrand, comme certains qui louchent du cerveau, se le permettent sur le travail du Président Yao-N’Dré ?
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
« J’ai quelques indications pour pouvoir dire que tout le monde n’est pas d’accord dans la communauté internationale. Elle se résume à quelques personnalités qui se mêlent de tout et dont on va examiner le cas », a estimé pour sa part Roland Dumas, 88 ans, ancien ministre des Affaires étrangères de l’ancien Président français, François Mitterrand. C’est d’ailleurs ce M. Dumas qui avait présidé le Conseil constitutionnel de 1995 à 1999, sous le mandat de François Mitterrand. Etait-il traité d’être à la solde de Mitterrand, comme certains qui louchent du cerveau, se le permettent sur le travail du Président Yao-N’Dré ?
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr