La jeunesse Ebrié ne veut plus être surprise par des attaques dont sont l’objet depuis la date de proclamation des résultats de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire certains de leurs villages du District d’Abidjan. Mardi dernier, cette jeunesse représentée par certains de leurs leaders était dans les locaux du service technique de la mairie de Cocody. En vue d’annoncer à la presse, une organisation pour palier toutes éventualités d’attaque. Il s’agit du conseil de sécurité Atchan Goto. Le président de ce conseil; M. Adé Adé Paulin au nom de la jeunesse Atchan s’est dit heureux de la victoire du Président Laurent Gbagbo lors de ses précédentes joutes électorales proclamée par le Conseil constitutionnel, la plus haute juridiction en Côte d’Ivoire. Le président du conseil de sécurité Atchan Goto a expliqué que depuis la proclamation de ces résultats, Ouattara Alassane ne cesse de lancer des appels à une ville morte à Abidjan. Chose qui crée des préjudices énormes à leurs différents villages. Qui sont souvent objets d’attaques, de troubles. Pour remédier à cela, le conférencier a expliqué le plan d’organisation mis sur place par la jeunesse Ebrié . Il s’agit de la subdivision d’Abidjan en 3 zones qui seront contrôlées par ce conseil de sécurité. Adé Adé Paulin a révélé à la presse que le peuple Ebrié a confié la terre d’Abidjan à Gbagbo Laurent en tant que Président de la République de Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, selon lui, le Conseil constitutionnel l’ayant proclamé président de la République, il met en garde quiconque qui s’attaque à lui. Par ailleurs, il a expliqué que ce conseil qui vient d’être mis sur pied permettra de sensibiliser tous les étrangers du District d’Abidjan sur la non-violence «On leur expliquera qu’on ne verse pas le sang de l’enfant du village», a-t-il précisé. Il s’agit également pour le conférencier de leur dire que la guerre n’arrange rien à toute société et leur inciter à prôner le respect des valeurs républicaines. Adé Adé Paulin était entouré pour la circonstance de Gbassin J (Songo), de M. Gbadji (Eloka Bingerville et Adié (Eloka).
Société Publié le vendredi 31 décembre 2010 | Le Temps