En 1992, à la suite des évènements du 18 février liés à l’Assaut final, les militants du FPI dont Laurent Gbagbo se sont retrouvés à la MACA en application de la loi anti-casse. Durant son incarcération, Laurent Gbagbo aurait raconté, pour tuer le temps, à ses codétenus l’anecdote suivante. Et je cite celui qui m’a rapporté cette anecdote : « Quand j’étais adolescent, il y a eu un match de football dans mon village qui a opposé l’équiper de mon village à celui d’un village voisin. Mon équipe a été battue par le score de 3 à 1. Au moment de la remise de la coupe à l’équipe adverse, je me suis emparé de la coupe pour rentrer en brousse car j’ai estimé que l’arbitre nous avait privé du bénéfice de 2 penalties au cours du jeu ». Cette anecdote, je l’ai entendue à plusieurs occasions et tous ceux qui me l’ont racontée soutiennent tous que c’est Laurent Gbagbo « himself » qui le leur a raconté cette histoire.
J’ai entendu aussi dire que Laurent Gbagbo, tout jeune, refusait d’être sur le banc de touche lors des matchs de quartier. Il exigeait que l’on fasse sortir un joueur déjà sur le champ de jeu pour qu’il participe au match, même si celui-ci avait commencé. Ces contemporains qui ont grandi avec lui nous révèlent par ailleurs que les matchs de football auxquels il participait se terminaient toujours par la contestation et/ou par la bagarre.
En observant le spectacle qu’il nous donne de voir à la suite de la victoire du Président Alassane OUATTARA, je ne suis pas surpris. Il est dans la logique de son comportement et de son éducation hérité de son adolescence. Il accepte difficilement de perdre. Du moins, il est un mauvais perdant comme tout jeune garnement qui croit que tout lui est du.
Seulement, ici il ne s’agit pas d’un simple match de quartier ou de village sans enjeu réel même si le trophée (la coupe) constitue un sujet de fierté pour le vainqueur. Il s’agit de la Côte d’Ivoire avec ses millions d’Ivoiriens qui aspirent tous à vivre dans la paix. Dans le cas de la crise que nous vivons parce que Laurent Gbagbo refuse de céder le fauteuil au Président élu démocratiquement, nous assistons à la déchéance de la société ivoirienne. L’économie ivoirienne s’effondre sans que cela n’émeuve Laurent Gbagbo et ses suiveurs. Les assassinats et autres enlèvements pour maintenir, pour quelques jours encore, Laurent Gbagbo au pouvoir, endeuillent des milliers de familles. La hantise d’une guerre civile inévitable est au cœur des esprits et des débats. Notre pays est au bord du chaos. La soif du maintien au pouvoir se transforme en une dangereuse paranoïa qui risque de plonger la Côte d’Ivoire et la sous-région dans une guerre civile aux conséquences certainement plus graves et plus meurtrières que le génocide rwandais.
Que faire devant cette situation ?
A mon avis, il faut prier pour que la sagesse habite Laurent GBAGBO, le mauvais perdant. Il faut que pour une fois de sa vie, il accepte qu’on ne gagne pas toujours ; surtout quand le peuple s’est manifesté majoritairement pour son adversaire dans un jeu démocratique dont les règles sont connues et acceptées par lui. Envers et contre tous, il n’ira pas plus loin. Accepter de perdre, c’est aussi faire preuve d’une grande maturité politique. A moins que le mauvais perdant ambitionne d’enflammer définitivement la Côte d’Ivoire confirmant sa volonté de REFONDER. REFONDER signifiant DETRUIRE LES FONDEMENTS existants avec comme corolaire des dizaines voir des centaines de milliers de morts. Les citoyens ivoiriens forgés à l’école de la paix de Félix Houphouët BOIGNY ne méritent pas cela.
Joël N’GUESSAN
J’ai entendu aussi dire que Laurent Gbagbo, tout jeune, refusait d’être sur le banc de touche lors des matchs de quartier. Il exigeait que l’on fasse sortir un joueur déjà sur le champ de jeu pour qu’il participe au match, même si celui-ci avait commencé. Ces contemporains qui ont grandi avec lui nous révèlent par ailleurs que les matchs de football auxquels il participait se terminaient toujours par la contestation et/ou par la bagarre.
En observant le spectacle qu’il nous donne de voir à la suite de la victoire du Président Alassane OUATTARA, je ne suis pas surpris. Il est dans la logique de son comportement et de son éducation hérité de son adolescence. Il accepte difficilement de perdre. Du moins, il est un mauvais perdant comme tout jeune garnement qui croit que tout lui est du.
Seulement, ici il ne s’agit pas d’un simple match de quartier ou de village sans enjeu réel même si le trophée (la coupe) constitue un sujet de fierté pour le vainqueur. Il s’agit de la Côte d’Ivoire avec ses millions d’Ivoiriens qui aspirent tous à vivre dans la paix. Dans le cas de la crise que nous vivons parce que Laurent Gbagbo refuse de céder le fauteuil au Président élu démocratiquement, nous assistons à la déchéance de la société ivoirienne. L’économie ivoirienne s’effondre sans que cela n’émeuve Laurent Gbagbo et ses suiveurs. Les assassinats et autres enlèvements pour maintenir, pour quelques jours encore, Laurent Gbagbo au pouvoir, endeuillent des milliers de familles. La hantise d’une guerre civile inévitable est au cœur des esprits et des débats. Notre pays est au bord du chaos. La soif du maintien au pouvoir se transforme en une dangereuse paranoïa qui risque de plonger la Côte d’Ivoire et la sous-région dans une guerre civile aux conséquences certainement plus graves et plus meurtrières que le génocide rwandais.
Que faire devant cette situation ?
A mon avis, il faut prier pour que la sagesse habite Laurent GBAGBO, le mauvais perdant. Il faut que pour une fois de sa vie, il accepte qu’on ne gagne pas toujours ; surtout quand le peuple s’est manifesté majoritairement pour son adversaire dans un jeu démocratique dont les règles sont connues et acceptées par lui. Envers et contre tous, il n’ira pas plus loin. Accepter de perdre, c’est aussi faire preuve d’une grande maturité politique. A moins que le mauvais perdant ambitionne d’enflammer définitivement la Côte d’Ivoire confirmant sa volonté de REFONDER. REFONDER signifiant DETRUIRE LES FONDEMENTS existants avec comme corolaire des dizaines voir des centaines de milliers de morts. Les citoyens ivoiriens forgés à l’école de la paix de Félix Houphouët BOIGNY ne méritent pas cela.
Joël N’GUESSAN