Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale, a donné à son rival Laurent Gbagbo jusqu`à minuit ce vendredi pour quitter le pouvoir, lui promettant en échange qu`"il n`aurait pas d`ennuis", a dit son Premier ministre Guillaume Soro.
La mission de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) qui s`est rendue mardi à Abidjan "est venue demander sans concession à M. Gbagbo de céder pacifiquement le pouvoir", a-t-il déclaré devant la presse, depuis le grand hôtel abidjanais transformé en QG du camp Ouattara.
"Cette mission a demandé au président Alassane (Ouattara) de donner des
garanties (que) si M. Gbagbo quittait le pouvoir, il n`aurait pas d`ennuis", a
poursuivi M. Soro, entouré de son gouvernement.
M. Ouattara "lui a donné un délai" qui "expire aujourd`hui" (vendredi),
a-t-il dit, ajoutant: que Laurent Gbagbo "quitte d`ici minuit (00h00, locale
et GMT) le pouvoir, le président de la République (Alassane Ouattara) tiendra
ses engagements".
"Si d`ici minuit, il ne quitte pas le pouvoir, le président de la République sera au regret d`envisager d`autres mesures", a prévenu M. Soro, se redisant "convaincu que seule la force" fera partir le dirigeant sortant.
La mission de la Cédéao doit revenir lundi à Abidjan. L`organisation régionale a menacé M. Gbagbo d`une opération militaire s`il ne se retirait pas.
"Les dictateurs ne négocient pas leur départ, on les fait partir", a encore
déclaré M. Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui tient le
nord du pays depuis le putsch raté de 2002 contre M. Gbagbo.
"L`enjeu en Côte d`Ivoire dépasse les frontières de notre pays", a-t-il
expliqué.
"Ou on réussit à faire admettre le verdict de urnes dans notre pays, donc l`instauration de la démocratie, ou alors on échoue à mettre (en place) la
démocratie en Côte d`Ivoire et ça devient une jurisprudence pour toute l`Afrique", a-t-il fait valoir.
"La Côte d`Ivoire est aujourd`hui en état de guerre civile", a par ailleurs
affirmé M. Soro.
"Quand il y a 100 morts, 200 morts, 19.000 réfugiés, (un) pays est en guerre et c`est ce que nous vivons. Aujourd`hui, il s`agit de stopper la guerre en Côte d`Ivoire".
Les violences qui ont suivi la crise née de la présidentielle du 28
novembre ont fait 179 morts depuis la mi-décembre, selon le dernier bilan de
l`ONU, qui a fait état de quelque 19.000 Ivoiriens réfugiés au Liberia voisin.
La mission de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) qui s`est rendue mardi à Abidjan "est venue demander sans concession à M. Gbagbo de céder pacifiquement le pouvoir", a-t-il déclaré devant la presse, depuis le grand hôtel abidjanais transformé en QG du camp Ouattara.
"Cette mission a demandé au président Alassane (Ouattara) de donner des
garanties (que) si M. Gbagbo quittait le pouvoir, il n`aurait pas d`ennuis", a
poursuivi M. Soro, entouré de son gouvernement.
M. Ouattara "lui a donné un délai" qui "expire aujourd`hui" (vendredi),
a-t-il dit, ajoutant: que Laurent Gbagbo "quitte d`ici minuit (00h00, locale
et GMT) le pouvoir, le président de la République (Alassane Ouattara) tiendra
ses engagements".
"Si d`ici minuit, il ne quitte pas le pouvoir, le président de la République sera au regret d`envisager d`autres mesures", a prévenu M. Soro, se redisant "convaincu que seule la force" fera partir le dirigeant sortant.
La mission de la Cédéao doit revenir lundi à Abidjan. L`organisation régionale a menacé M. Gbagbo d`une opération militaire s`il ne se retirait pas.
"Les dictateurs ne négocient pas leur départ, on les fait partir", a encore
déclaré M. Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui tient le
nord du pays depuis le putsch raté de 2002 contre M. Gbagbo.
"L`enjeu en Côte d`Ivoire dépasse les frontières de notre pays", a-t-il
expliqué.
"Ou on réussit à faire admettre le verdict de urnes dans notre pays, donc l`instauration de la démocratie, ou alors on échoue à mettre (en place) la
démocratie en Côte d`Ivoire et ça devient une jurisprudence pour toute l`Afrique", a-t-il fait valoir.
"La Côte d`Ivoire est aujourd`hui en état de guerre civile", a par ailleurs
affirmé M. Soro.
"Quand il y a 100 morts, 200 morts, 19.000 réfugiés, (un) pays est en guerre et c`est ce que nous vivons. Aujourd`hui, il s`agit de stopper la guerre en Côte d`Ivoire".
Les violences qui ont suivi la crise née de la présidentielle du 28
novembre ont fait 179 morts depuis la mi-décembre, selon le dernier bilan de
l`ONU, qui a fait état de quelque 19.000 Ivoiriens réfugiés au Liberia voisin.