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Politique Publié le lundi 3 janvier 2011 | Le Temps

Entre justice, paix et fermeté

Laurent Gbagbo a sacrifié au rituel de l’adresse à la Nation. A un moment où la Côte d’Ivoire connaît une brusque montée de fièvre post-électorale. En effet, depuis la fin du 2e tour de l’élection présidentielle, sanctionnée par la victoire du candidat de La majorité présidentielle, le pays est entré dans une tempête politique, insidieusement entretenue par Ouattara Alassane et ses soutiens extérieurs. Haro sur Gbagbo ! Tel est leur mot d’ordre. L’unanimité des cris d’orfraie dans lesquels la France de Sarkozy est d’office cheftaine d’orchestre fait peser sur le pays une grave menace d’invasion d’armées étrangères. C’est dans cette atmosphère lourde que Laurent Gbagbo s’est adressé, le vendredi dernier, au monde entier. Un discours appuyé sur le triptyque : justice, paix et fermeté. La boulimie du pouvoir de son rival a une fois de plus conduit à un décompte macabre. Face à la volée de bois vert des organisations des Droits de l’Homme, dont la partialité est criante, le chef de l’Etat montre patte blanche : «L’Etat mettra tout en œuvre pour que les crimes ne restent pas impunis. J’ai décidé de la création d’une commission chargée de faire le bilan des violences post-électorales». Pour la justice. Ceux qui raffolent les charniers ont là l’occasion d’assouvir leur soif pour les morts. Surtout que le chef de l’Etat est disposé à intégrer au nombre des enquêteurs des représentants desdites organisations. Autre temps fort de l’adresse du chef de l’Etat, sa main tendue à l’opposition barricadée à l’Hôtel du Golf. Il a réitéré sa proposition relative à la création d’un comité d’évaluation destiné, selon lui, à connaître des faits et à établir la vérité sur le déroulement des élections en Côte d’Ivoire. C’est une aubaine que tous les amoureux de la passion pour la vérité et l’exactitude des faits ne sauraient rater. Hélas, cet appel ne semble pas rencontrer l’assentiment de la communauté dite internationale, avec elle l’Onu. Le gendarme du monde dont la raison d’exister est la paix mondiale rame à contre-courant de ses propres principes, de la paix. Simplement nauséeux ! Agacé par ce reniement, Laurent Gbagbo a choisi la fermeté. «Nous n’allons pas céder », martèle-t-il. Parce que la douleur qu’on impose à son pays est injuste et injustifiée.
zanbi05641405@yahoo.fr
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