La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union Economique et monétaire Ouest -africaine (Uemoa) sont deux structures fortes de l’Afrique de l’Ouest. La Cedeao est un regroupement régional de quinze pays créée en 1975. Cette structure dont le siège est à Abudja , capitale fédérale du Nigeria, a plusieurs missions et objectifs. Il s’agit d’une part, entre autres mission, promouvoir l’intégration économique dans «tous les domaines de l’activité économique, notamment l’industrie, le transport, les télécommunications et les questions culturelles entre autres. D’autre part, ses objectifs sont de promouvoir la coopération et l’intégration économique sous régionale dans la perspective d’une union économique. La Mauritanie s’est retirée en 1999. Entre autres membres, citons , le Nigeria, le Togo, le Sénégal, le Niger et la Côte d’Ivoire. Pendant que l’Uemoa en comprend huit Etats, qui ont une monnaie commune ; le Fcfa. La Cote d’Ivoire qui est membre de ces deux organisations régionales, l’un des deux gros contributeurs, après le Nigeria au titre du Prélèvement communautaire de solidarité (Ccs) ,au niveau de la Cedeao et premier contributeur au titre du Prélèvement communautaire de solidarité( Pcs) en ce qui concerne l’Uemoa. Le Prélèvement communautaire de solidarité (Pcs), elle est actuellement fixé, par l’Acte additionnel n° 04/96 du 10 mai 1996 susvisé, à 0,5 % de la valeur en douane des marchandises importées des pays tiers par les Etats membres de l’Union, est porté à 1 % de la même valeur. Malgré cette décennie de crise que traverse la Côte d’Ivoire, sa contribution à la marche de ces deux structures n’a pas fait défaut. Tenez, de 2007 à 2010, c’est en moyen 25 milliards que la Côte d’Ivoire a versé à ces deux organisations régionales avec une plus grande part à l’Uemoa dont elle est le plus gros contributeur de très loin devant le Sénégal. Pour l’année 2010, les prélèvements de la Côte d’Ivoire aux profits de ces deux structures pourraient frôler les 30 milliards de Fcfa. Un tel Etat très actif en termes de solidarité régional, devrait mériter respect et considération de la part de certains voisins. En plus de ces comportements de certains Etats voisins comme le Sénégal et le Burkina Faso qui fâchent une bonne partie de l’opinion ivoirienne, des produits ivoiriens comme l’huile de table et le sucre ivoiriens sont l’objet de traitements douaniers frisant le dumping. En clair, la Côte d’Ivoire est ce gros contributeur qui en retour est l’objet de traitement inélégant. Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
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