Guillaume Soro, Premier ministre d`Alassane Ouattara, a réaffirmé lundi qu`il n`y aurait "pas d`autre choix" pour l`Afrique de l`Ouest que de recourir à la force pour faire partir Laurent Gbagbo de la présidence ivoirienne s`il refuse de se retirer pacifiquement.
Le médiateur de l`Union africaine (UA), le Premier ministre kényan Raila
Odinga, et trois émissaires de la Communauté économique des Etats d`Afrique de
l`Ouest (Cédéao) doivent rencontrer lundi M. Gbagbo pour lui demander de céder
le pouvoir à M. Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.
"Le mandat de la mission des émissaires de la Cédéao et de l`UA est clair
et sans confusion: ils viennent, sans compromis, pour demander à M. Gbagbo
pour la dernière fois de céder le pouvoir pacifiquement", a déclaré devant la
presse M. Soro depuis le QG du camp Ouattara à Abidjan, soumis à un blocus
routier des forces pro-Gbagbo.
Si M. Gbagbo refuse de partir, la Cédéao ayant "déjà adopté le principe de
l`usage de la force militaire, il ne restera que cette solution", a-t-il
poursuivi.
"La communauté internationale n`a pas d`autre choix face à la souveraineté
et à la volonté exprimée par le peuple ivoirien", a-t-il insisté avant une
rencontre entre les médiateurs et M. Ouattara.
"Face à la volonté du peuple, il n`y a pas de concession possible", a
ajouté M. Soro, alors que M. Gbagbo a proposé un recomptage des voix de la
présidentielle litigieuse du 28 novembre.
"Ce qui est en jeu en Côte d`Ivoire, c`est la question de la démocratie",
a-t-il souligné, assurant que "si on échoue en Côte d`Ivoire, c`est la porte
ouverte aux présidences à vie en Afrique".
Le médiateur de l`Union africaine (UA), le Premier ministre kényan Raila
Odinga, et trois émissaires de la Communauté économique des Etats d`Afrique de
l`Ouest (Cédéao) doivent rencontrer lundi M. Gbagbo pour lui demander de céder
le pouvoir à M. Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.
"Le mandat de la mission des émissaires de la Cédéao et de l`UA est clair
et sans confusion: ils viennent, sans compromis, pour demander à M. Gbagbo
pour la dernière fois de céder le pouvoir pacifiquement", a déclaré devant la
presse M. Soro depuis le QG du camp Ouattara à Abidjan, soumis à un blocus
routier des forces pro-Gbagbo.
Si M. Gbagbo refuse de partir, la Cédéao ayant "déjà adopté le principe de
l`usage de la force militaire, il ne restera que cette solution", a-t-il
poursuivi.
"La communauté internationale n`a pas d`autre choix face à la souveraineté
et à la volonté exprimée par le peuple ivoirien", a-t-il insisté avant une
rencontre entre les médiateurs et M. Ouattara.
"Face à la volonté du peuple, il n`y a pas de concession possible", a
ajouté M. Soro, alors que M. Gbagbo a proposé un recomptage des voix de la
présidentielle litigieuse du 28 novembre.
"Ce qui est en jeu en Côte d`Ivoire, c`est la question de la démocratie",
a-t-il souligné, assurant que "si on échoue en Côte d`Ivoire, c`est la porte
ouverte aux présidences à vie en Afrique".